Ce qui est génial avec
Fight club (j’ai pas lu le livre), c’est les différents plans d’interprétations qu’il offre:
1) critique de la consommation en général, qui se ramifie après en débat sur la liberté de l’homme (ce que tu possède finis par te posséder), sur la violence en lui qu’il n’arrive pas à exprimer. Aussi étonnant que cela puisse paraître c’est aussi un film sur le bonheur. Je pense, à la manière dont le dernier plan est filmé, qu’à la fin « jack », ou quelque soit son nom, et marla sont heureux à la fin: ils sont parvenus à ce détacher du monde, et sont heureux d’être ensemble.
2) critique des comportements fascistes: un chef tout puissant, une culture de la violence et du pouvoir. Ce film montre que le fascisme (au sens large) existe encore dans la vie de tout les jours: le patron tyrannique par exemple.
Conclusion: l’Humanité est pourrie: on s’accroche à des choses vaines (le film est en ce sens
Baroque), on répond à la violence par la violence. La chose la plus belle dans ce film, c’est qu’il dénonce, et en même temps il montre qu’on ne peut pas que se révolter, sous peine de se détruire. Le film nous
Incite à trouver un juste milieu entre ces 2 extrêmes, mais ne nous dit pas lequel, il nous
Incite à le trouver par nous même.
Ce film est un pur chef d’oeuvre, je me demande ce que donne le livre!
PS: j’ai écrit un peu tout ce qui me passait par la tête, donc ma réponse n’est pas très structurée, j’ai forcément oublié des aspects et surinterprété d’autres, mais l’important au fond c’est plus ce que fait naître comme pensées le film, que ce qu’il contient, non?