Affublé de paradoxes évidents, moralisateur sans l'être vraiment,
Fight Club est un film qui peut, à mon sens, diviser son public en trois catégories (excusez cette simplification outrancière, c'est simplement pour plus de clarté):
D'un côté ceux qui crient au génie devant cette révolte anarcho-nietzschéenne.
De l'autre ceux qui critiquent le film pour ses invraisemblances ( critique de la société de conso' alors que le film est loin d'être un film amateur et qu'il est destiné à être largement consommé, présence de publicité dans celui-ci alors même que ses protagonistes sont sensés la dénoncer,
et enfin ceux de la troisième catégorie qui aiment le film pour ce qu'il est: un film ironique puisque bourré de paradoxes, aux antipodes de toute morale puisque en contradiction avec
sa - si tant est qu'on la lui attribue vraiment- propre morale, drôle imaginatif et sortant du commun, rempli d'humour et de sarcasmes, et qui finalement, invite le spectateur à ne suivre aucune morale toute faite aveuglément et à réfléchir par lui-même.
Vous reconnaissez-vous dans l'une d'entre elles? Comment avez-vous perçu ce film? Qu'avez-vous à en dire?
Y voyez-vous certains principes/concepts développés dans celui-ci qui vous correspondent et/ou vous intéressent? Ou trouvez-vous au contraire qu'il ressasse des clichés et lieux communs de manière grossière? Edit : dernière question: quelqu'un sait-il de quoi parle le narrateur (Edward Norton) quand il dit " je suis la révolte*
de Jack" ?
* je ne suis plus sûr que ce soit le mot exact.
« Nos fidélités sont des citadelles »