Within Temptation "Hydra" (2014)
Quelle surprise !
Sincèrement, après le mollasson "The Unforgiving", je n'attendais plus grand chose, surtout qu'il succédait à un The
Heart of Everything" qui semblait avoir définitivement tout dit pour les bataves.
Mais là, non seulement la surprise est bonne mais l'album porte excellemment bien son nom tant sa polyvalence et son hétérogénéité sont sa force.
Dès Let Us
Burn, on retrouve un WT non pas entièrement sympho mais beaucoup plus riche et grandiloquent, avec une Sharon chantant toujours aussi bien, à la voix certes moins lyrique mais d'une pureté toujours hallucinante. Dangerous avec Howard Jones surprend par son côté bien plus technique qu'à l'accoutumé, pas si proche de
Killswitch Engage que la belle le dit mais tout de même surprenant. And we Run apporte un rappeur en guise d'invités mais surprend surtout par la structure très anti-conventionnelle du titre, le refrain faisant disparaitre tous les instruments au profit des cordes et du rappeur Xzibit (d'ailleurs, son couplet complètement rappé est excellent mais son refrain entre deux chaises, ni complètement rappé mais chanté non plus, n'est pas terrible).
Et on retrouve même les growls qu'on avait pas entendu distinctement depuis des lustres (si l'on enlève Our Solemn Hour où ils étaient confondus dans les choeurs) sur l'énorme
Silver Moonlight...
Bref, si Paradise (avec
Tarja) ne m'avait pas forcément convaincu en clip, il s'intègre également très bien à l'ensemble. Très grosse surprise de ce début d'année (avec le
Freedom Call dont je n'attendais rien non plus) qui possède un très large périmètre, certes pour toucher plusieurs types d'auditeurs, également pop parfois (il ne faut pas le cacher) mais quand c'est aussi bien fait qu'ici, qu'est-ce qu'on s'en fout...
Welcome to the Desert of the Real
! 
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