La politique, souvent (et surtout au Québec), c'est un vrai champ de merde. Faut voter pour le moins pire à défaut de voter pour le meilleur.
C'est la vieille en béton qui aura mon vote (malgré son populisme carabiné (et il vaut mieux ne pas parler de son opportunisme)), mais seulement par principe.
Parce que les dernières élections fédérales pèsent encore lourdement sur mon petit coeur de souverainiste désillusionné, et parce que j'ai l'impression que c'est la seule manière de sauver notre identité culturelle et notre économie des griffes d'un PLQ qui reste tiède face à l'anglicisation de Montréal, avec pour
Seul argument économique un Plan Nord stérile qui nous enfoncerait davantage dans le bordel économique du libre-échange. Elle est loin, la Politique Nationale du bon vieux Johnny Macdonald.
Et que dire de François Legault et de sa CAQ pragmatique aux idées radicales et irréalisables ? Ils vont nous décevoir, ceux-là. Encore plus d'heures pour les médecins, un médecin de famille pour tout le monde, une hausse des frais de scolarité... et puis quoi encore ? J'ai l'impression qu'une victoire de la CAQ serait les prémices d'une crise sociale encore plus grave que celle des étudiants. Et pour ce qui est de tous les nouveaux ministres qu'il recrute (les médias ne gardent aucune réserve sur ce sujet) : ça me fait rire. Comme si les bons joueurs faisaient le bon jeu. A voir...
Et le PQ de la vieille, même s'il a mon vote, je dois avouer c'est pas très rose. Si Marois décide de plier à tous les caprices des Québécois (qui, Dieu en témoignera, peuvent se montrer impulsifs et irréfléchis), on va plonger dans l'anarchie. Elle ne pourra jamais faire plaisir à tout le monde, même si c'est sa volonté manifeste.
Voilà ce que je pense...