C'est expliqué par moment dans le jeu (notamment les cassettes).
C'est bien Quiet qui essaie de nous assassiner au début dans l'hôpital. Elle est bien brûlée sur tout le corps, mais apparemment elle est récupérée par
Skull Face, qui lui injecte une souche de parasite, qui remplace ses organes endommagés et sa peau par le système de respiration par la peau et de photosynthèse, permettant ainsi cette tenue vestimentaire si... intéressante ^^'
Sinon le jeu je l'ai bien retourné (à défaut de Quiet), il me manque quelques missions secondaires à la con, et quelques missions "EXTREME". Pour ma pa part pas déçu du tout, le gameplay MGS a été bien revu pour être beaucoup moins rigide, graphiquement on est très bon (en tout cas sur PS3), les persos, sans être originaux campent bien leur rôle. Les missions sont assez répétitives (extraire, extraire, puis aussi extraire
), mais les façons variées d'aborder les camps ennemis (fufu, sniper, bourrin, tel ou tel compagnon...) permet de varier les approches.
Le
Seul bémol pour ma part se situe au niveau du scénario et des rebondissements. Le scénario est bien moins compliqué et présent que dans les précédents (surtout le 2 et le 4), ce qui pour moi est un mieux. Mais par contre la résolution est vraiment ratée.
Outre la mort de
Skull Face (on dirait la mort d'un figurant), la "révélation" choc de la mission 46 à l'hopital (oh la la, quelle twist sans le moindre intérêt, juste pour pouvoir faire "tadaaaa!"), le fait que la lutte contre l'ennemi réel présenté (
Cipher) ne soit pas plus avancée qu'au début, que cet ennemi n'ait que très peu de confrontation avec les héros (la menace n'est jamais concrétisée, ni même personnifiée, ce qui donne vraiment l'impression d'une "menace fantôme").
Tout ça fait qu'à la fin, on n'a pas vraiment l'impression d'avoir "fini" le jeu.
Après je chipote, mais ça gâche pas le jeu, juste la satisfaction d'avoir "bouclé" le jeu. Mais comme le jeu se repose beaucoup plus sur le gameplay que sur le scénario, ce défaut n'est pas trop présent.
Si, y a aussi Ocelot, présenté dans MGS premier du nom comme une belle ordure, dans MGS3 comme les débuts d'un sadique, ben ici il est méga attachant je trouve (bien plus que Miller d'ailleurs, qui me soule en permanence
). C'est un peu "déstabilisant", mais on s'y fait.
Donc voilà, pour ma part, un bilan très positif, d'une saga qui a enfin réussi (le 4 m'avait bien lourdé) à se réinventer pour évoluer intelligemment. Je me rends compte que dans cette saga, j'apprécie surtout les nombres impairs (les 1, 3 et 5), les autres (2 et 4) beaucoup moins.
Le belge est lourd certes, mais il est franc. Alors que quand le franc est lourd, c'est qu'il est suisse.
L'intelligence c'est le Seul outil qui permette à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.