Points de vue intéressants entre Brutalof et Angermist. A la rentrée 1991, j’étais déjà à fond les manettes dans le deathmetal depuis quelques années, et voici les évènements tels que je les ai connus. Pour ma part, j’ai vécu Effigy of the Forgotten et Dawn of Possession comme deux révolutions en cet automne 1991. Deux excellents albums qui offraient de nouveaux angles au deathmetal que nous connaissions jusqu’à lors, avec cette percée vers plus de rapidité et de brutalité. A la même période, je me souviens aussi du symptôme Butchered at Birth, qui était aussi un sacré palier à l’époque vers plus de brutalité. Human de Death était aussi bien sûr tout aussi novateur dans un autre domaine, où Chuck se tournait vers plus de technicité et de musicalité. Un sacré pas en avant dans une autre direction. Bref, pour en revenir au premier album d’Immolation, bien qu’il ait changé ma façon de voir le deathmetal (avec d’autres albums, on est bien d’accord), je ne comprenais par ailleurs pas pourquoi le disque ne rencontrait pas plus de succès que cela (les ventes parlaient d’elles-mêmes), malgré l’importance ultime que je lui accordais. Pour Immolation, le succès et la reconnaissance sont arrivés plus tard, sur la durée, c'est un fait. ++ Fabien.

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Morbider - When Darkness returns (2009)



Ecouté ça cet après midi.

Du swedish death direct et efficace, on croirait entendre un vieux Entombed, sauf que c'est ... tchèque !!

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Pour nous t'étais mort !
Et Jeannie Longo c'est pas une femme ?

Ça c'est bien vrai, Immolation est un groupe que s'apprécie sur la longétivité de sa discographie et en terme de qualité, des albums qui s'écoute une quantité incalculable de fois sans aucune lassitude et permettant une écoute avec de différentes perceptions et une appréciation renouvellé !
Un groupe à part certainement.

Edit: Puis je me demande si Immolation n'a pas subi un peu une perte d'intéret pendant la période entre Dawn et Here in After, durant cette même période de temps Incantation sortait en deux ans coup sur coup les énormes Onward to Golgotha et Mortal Throne of Nazarene !

Personnellement, pour avoir commencé à tâter du Death fin '91, je dois bien avouer que je n'ai perçu l'importance d'Immolation que des années plus tard. Je fais partie de ceux qui n'y ont rien compris. Le sommet de la chaine alimentaire (pour ce que j'en connaissais), c'était pour moi Blessed are the Sick, Human et Effigy. Certainement pas Immolation.

Edit - et pour en rajouter une couche, Dawn of Possession n'était pas, dans notre bande de potes métalleux plus ou moins éclairés (on était tout de même une bonne brochette de branques dilettantes), un album qui circulait et s'échangeait beaucoup.

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Oh?




Bien sur, mes mots sont peut être mal choisis. Je ne mets pas au placard ces disques que tu cites.
Death, j'ai jamais trouvé ça "brutal". Technique et rapide oui.
Suffo, tu marques un point je l'avoue.
Morbid Angel, c'est différent là encore je trouve, même si Sandoval sur ce disque est peut être à son apogée.

Il y a un côté presque Bestial qui se dégage de Dawn of Possession, qui le rend plus violent et plus sombre que n'importe quel autre disque cité.
La brutalité à l'état pure étant personnifiée je pense par Butchered at Birth qui n'a pas non plus à rougir en terme de technique.

Perso, à la sortie du disque, j'écoutais les Guns N' Roses, Slayer et Metallica, j'avais 11 ans. Je n'ai découvert Immolation que 8 ans plus tard avec un certain Failures for Gods. J'ai par contre entendu à maintes reprises des louanges concernant les 2 premiers albums des New Yorkais, avant 99. Notamment par des potes deathsters dont les formations étaient inspirées par Cannibal Corpse, Loudblast ou Morbid Angel, et qui avaient connu la sortie de DoP.

Je ne remets pas en cause la hype du disque en lui même, d'ailleurs ce n'était pas le sujet que j'abordais. Je parlais vraiment du fait que personne n'avait fait ça avant.

ATTENTION: Je suis d'accord avec toi Brutaltof, quand tu Dis que ce disque n'a pas été perçu comme une révolution, mais ce n'est pas un bon disque, c'est un classique impérissable.
Et encore une fois, personne ne relève Sadus, pourtant à la pointe eux aussi.

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BloodBath - The Fathomless Mastery

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Atheist - Unquestionable Presence



1ère écoute, et comme pour Jupiter il faut un temps d'adaptation au début car c'est la aussi assez surprenant ! Notamment ces moments d'accalmie qu'on ne retrouve pas sur le dernier, mais qui rendent le tout encore plus riche la ou je craignais que ça casse le rythme. Je pense que virtuose est le mot, pour le coup bien qu'ayant aimé Jupiter celui la joue dans une autre catégorie. Impressionnant !


Beneath The Massacre - Incongruous



Le meilleur du groupe, toujours aussi effarant de vitesse et de technique mais aussi davantage Death que les précédents, j'adore cet album.

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Immolation - Failures for gods (1999)



Bah oui à force de vous lire, ça m'a donné envie  

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Pour nous t'étais mort !
Et Jeannie Longo c'est pas une femme ?

 
Pour ma part, j'ai été scotché à la sortie du disque comme beaucoup.
Mais il avait été fraîchement accueilli dans les chroniques de disques de l'époque, notamment sous la plume de Louis Bourgade.
Je me replonge parfois dans mes revues de cette époque que je conserve religieusement et il est vrai que certaines sorties taxées de "cultes" aujourd'hui ont été déscendues en flammes au moment de leurs sorties respectives, voire même complétement zappées.
Pour le reste, c'est tout à fait juste, le succès d'Immolation s'est fait sur la durée.
Sa dévotion sans failles au style a beaucoup joué.

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Pourritures zombies, je vais tous vous ouvrir le cul.

Atomic Aggressor-Sight of suffering(2015)


Grosse découverte, Death Trash Chilien à la sauce Altars of Madness.
Pas fan des clones de l'ange morbide à la base mais quand c'est si bon et si bien exécuté on en redemande !

Pour ceux qui veulent se faire un avis :



Tourne également en boucle en ce moment :


Sarpanitum-Blessed be my brothers(2015)
Chapel of Disease-The Mysterious ways of Repetitive Art(2015)

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