
SLAYER – Hell Awaits (Roadrunner ’85) : Inutile d’écrire une tartine sur le nouvel album de mon groupe préféré, car pour ressentir toute l’immensité de cet extraordinaire phénomène musical, il faut acheter le skeud ! Hell Awaits est déjà à mes yeux le meilleur album de l’année et la jouissance de son écoute est devenue la panacée de tous mes maux. Le seul hic dans l’histoire reste la limitation à sept morceaux. Les titres les plus speed sont les trois premiers, Necrophiliac & Hardening the Arteries, plus speed qu’avant, plus meurtriers, aux sons montant plus dans les graves, et leurs solos très slayeriens sont effroyablement rapides et techniques. At Dawn they Sleep est quant à lui une gigantesque fresque musicale, tandis que Crytps of Eternity et son départ à la Venom est tout aussi écrasant. Je conseille fortement Hell Awaits et, à tous ceux qui critiquent invariablement mon manque d’objectivité, je pense honnêtement que vous adorerez cet album.
10/10. LA GLU – Hardos Mag' (fanzine), mai 1985.
SLAYER – Hell Awaits (Roadrunner '85) : Voyage au bout du cataclysme avec ce gang de l’ultra violence et du speed turbo compressé. Slayer revient ravager nos calmes contrées avec un second album qui devrait s’intituler Uranium 235. Appliquant au pied de la lettre sa devise « plus heavy que moi tu meurs », le quatuor nous assène un de ces putains d’albums qui vous mettent le cerveau en bouillie. Gorgés d’électricité malsaine, les sept titres d’Hell Awaits entrainent dans les catacombes de la démesure et de la révolte. Tom Araya, bassiste et chanteur, vomit ses textes avec une hargne inimaginable, soutenu par les guitares terrifiantes de Jeff Hanneman et Kerry King. Quant à la section rythmique, elle propulse les deux lance-flammes avec une brutalité rarement égalée. Que dire de plus sinon que Slayer me fait craquer litérallement.
Walter Shark – Metal Attack n°22 – juillet 1985
SLAYER - Hell Awaits (Roadrunner '85) : Nos quatre zombies blafards, le tibia à la main et le lambeau de chair au coin des lèvres, semblent décidés à mettre un terme à leur longue léthargie, histoire de venir chahuter notre monde paisible. Abandonnant leur sépulture humide pour la douce chaleur des corps innocent de leurs futures victimes, voilà en guise de faire-part un bout de vinyl sombre au nom ravissant : Hell Awaits. Depuis le maxi explosif Haunting the Chapel, Slayer savourait minutieusement sa funeste victoire sans pour autant oublier de nous concocter quelques remèdes du plus terrible effet. Ce 33t rassemble donc l’implacable résultat de ses néfastes tergiversations, qui ne manqueront pas de ravir les adeptes de ce genre guerrier où le riff devient l’arme absolue. En deux faces, Slayer provoque un véritable raz-de-marée apocalyptique de sons distordus, qui devraient définitivement balayer la concurrence. Tom Araya, le bassiste-hurleur, mène ses troupes au diapason de son déluge guttural, suivi de près par le blood exécuteur Jeff Hanneman, dont l’œil particulièrement mauvais ne laisse présager rien de bon. Quant à Kerry King, avec son stock de clous qui ferait pâlir n’importe quel quincaillier, il semble que toute trace d’humanité l’ait définitivement abandonné. Les présentations faites, vous comprendrez mieux maintenant le paroxysme qui s’empare de chaque note de cet album gavé de haine viscérale. Slayer impose la terreur par le riff, joue pour tuer sans autre prétention que meurtrir nos âmes complaisantes. Ne ratez surtout pas cet orgasme douloureux.
Daniel Garcia – Enfer Magazine n°27, août 1985.

BLESSED DEATH : Kill or Be Killed (Megaforce '85) : Encore un tas de merde tout droit issu de New-York (avec eux, c’est tout ou rien). Bien sûr c’est speed mais c’est nul. Je mets un point sur 10 juste pour l’objet, qui vaut 130 FF, ce qui est bien dégueulasse pour une pareille merde. Ne confondons pas musique avec élastique, bande de cons. 1/10.
David MBM - Decibel of Death fanzine n°01, janvier 1986.
BLESSED DEATH : Kill or Be Killed (Megaforce '85, import) : cinq graisseux du New Jersey mélangeant le trash avec du heavy qu’ils voudraient sabbatien. Quelques trouvailles, un niveau assez convenable, mais rien de révolutionnaire. Et des paroles d’un goût ! « Dans les fours, crie le Führer ! » (Dans Into the Ovens, chanson d’un antinazisme proche de la fascination inconsciente).
Mad Scott – Enfer Magazine n°35, avril 1986.
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AVENGER – Prayer of Steel (Wishbone '85) : Jean François (Jimenez), qui adore chroniquer les déchets, vous aurait sans doute expliqué mieux que moi. Bref, pour situer l’ampleur des dégâts, que c’est speed, heavy, metal, et mauvais ! Prayer of Steel est sûrement parfait pour animer les soirées de la jeunesse metalienne de Bochum mais, le marché commun étant ce qu’il est, les allemands peuvent garder leurs horreurs pour eux.
Bruno Khaled – Enfer Magazine n°25, juin 1985.
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EXCITER – Long Live the Loud (Bernett Records '85) : Jamais le froid n’avait eu si bon goût. Long Live the Loud est le troisième glaçon qu’Exciter se plait à buriner avec toujours autant de joie : le Power Metal dans son sens le plus strict, avec cette fois-ci un cri de rassemblement qui en dit long sur l’avenir et sur le présent. Résolument coincé entre Heavy Metal Maniac et Violence and Force, le tout enrobé d’une production à la Guy Bidmead, ce 33t place le trio parmi les valeurs sûres du H.M : Allez-y carrément les yeux fermés. Une bonne moitié de morceaux, pas vraiment dissociables mais franchement style coup de poing, vous tape dessus sans crier gare. C’est sans doute le professionnalisme qui fait la différence dans ce style qu’est le metal speedé mais contrôlé.
Gil Tadic - Metal Attack n°23, juillet 1985.
EXCITER – Long Live the Loud ('85) : Exciter nous assaillit une troisième fois avec Long Live the Loud, qui débute avec Fall Out, une intro assez originale, changeant des cris et hurlements démoniaques. Le disque s’inscrit dans la veine de Violence and Force avec des morceaux tantôt remuants (sans être speed) comme I Am the Beast ou le superbe Sudden Impact, tantôt lourds et lents comme Wake Up Screaming ou Born to Die, ce dernier me rappelant AC/DC. Si Exciter fait ni plus ni moins de l’Exciter sur son nouvel album, tandis que le chant de Dan est en progression, le groupe signe en tous cas un très bon cru, agrementé d’une production et d’une pochette à la hauteur. 8/10.
David MBM - - Hardos Mag n°08 (fanzine), juin/juillet '85
EXCITER – Long Live the Loud (Bernet, Musidic '85) : Revoilà le trio canadien muni de son troisième album. Si Heavy Metal Maniac avait été très convaincant tandis que Violence and Force était un peu décevant, Long Live the Loud s’inscrit dans leur suite logique. Le groupe était attendu au tournant qu’il a parfaitement bordé, tant son nouvel LP est un petit brûlot speed, qui transperce les tympans. Quelques morceaux sont plus lents et plus lourds mais tout aussi ravageurs. Le chanteur a progressé bien qu’il pousse un peu trop dans les aigus, tandis que le guitariste plante de superbes solos. Dommage qu’Exciter nous ponde un horrible morceau avec Born to Die, qu’on croirait pioché dans le répertoire d’AC/DC. A part cette exception, Long Live the Loud se recommande à tous amateur de sensations fortes.
Jérôme K-D – Apocalypse n°01 (fanzine), sept ’85.

MEGADETH – Killing is my Business '85 – Voici enfin le premier LP de Megadeth, et autant vous dire que c’est du headhanging assuré à chaque morceau. Ce premier album est une mine d’or pour tous les trashers et chaque morceau vaut l’écoute, à commencer par Loved to Death en passant par Skull Beneath the Skin jusqu’à Mechanix, version nettement supérieure et plus speed que la version The Four Horsemen de Metallica. Sur These Boots, Dave Mustaine et ses acolytes se paient même le luxe de reprendre un titre de Nancy Sinatra et d’en faire un morceau très délirant. Le seul point négatif de l’album réside dans sa production vraiment naze, qui rend les compositions gentillettes comparées aux versions présentes sur les démos. Si Dave Mustaine est un guitariste talentueux, il devrait en revanche prendre des cours d’ingénieur du son ! 8/10
David MBM - Hardos Mag n°08 (fanzine), juin/juillet 1985
MEGADETH – Killing is my Business (Bernett ’85) : Megadeth est le groupe de Dave Mustaine, l’ancien guitariste de Metallica, remplacé par Kirk Hammet juste avant l’enregistrement de Kill ‘em All. D’ailleurs, non seulement Dave Mustaine ne renie pas son passé, mais il le revendique en nous servant une nouvelle version de Mechanix, un vieux morceau de Metallica qui servait déjà d’ossature à Four Horsemen sur Kill ‘em All. La direction musicale de Megadeth est d’évidence plus speed et débridée que celle de Metallica, s’appuyant sur une rythmique époustouflante d’efficacité, de technicité et de brio, sur laquelle la guitare de Dave Mustaine s’en donne à cœur-joie. Megadeth compte également sur l’humour pour s’imposer et fait carrément mouche sur l’excellent titre éponyme et surtout sur le désopilant Boots, parodie mi-speed mi-reggae du These Boots Are Made for Walking de Frank Sinatra. Si Metallica et Megadeth ne filent pas le parfait amour, les choses ne risquent pas de s’arranger avec ce premier album, où Dave Mustaine se pose d’emblée comme le concurrent le plus dangereux de son rival.
James Petit, Hardrock Magazine Juillet/août 1985.
MEGADETH – Killing Is my Business (Bernett, Musidisc '85) : Cet album que tout le monde attendait est enfin là. Killing Is my Business est à mes yeux le meilleur album de speed aux côtés de celui d’Abattoir et le futur d’Hirax. Excellent ex-guitariste de Metallica, Dave Mustaine délivre des riffs et solos des plus dévastateurs aux côtés de C.Poland. Les morceaux Loved to Death, Rattlehead et These Boots (délirante reprise de Nancy Sinatra), sont à écouter en priorité, tandis que ce merveilleux disque se clôture sur Mechanix, une nouvelle version de The Four Horsemen de Metallica. Ce disque ardent dépasse de loin Bonded by Blood (Exodus), qui sonne trop souvent comme Kill ‘em All et Ride the Lightning (Metallica). Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Jérôme K-D – Apocalypse n°01 (fanzine), septembre ’85.
MEGADETH – Killing Is my Business (Bernett, Musidisc '85) : Comme vous le savez tous, le commanditaire de cette œuvre et leader de la troupe se nomme Dave Mustaine. Ce premier LP n’est pas un essai transformé : carence au niveau de la production, très fouillis au niveau de la construction et trop haché au niveau de la rythmique. Les premiers enregistrements en pirate m’avaient déjà laissé la même impression, un sentiment de travail inachevé. Evidemment, Dave Mustaine demeure un bon guitariste et son 33t renferme quelques perles, principalement la version superbe de Mechanix (alias The Four Horsemen), The Boots, Rattlehead et Killing Is my Business, même si j’attendais mieux de l’un des principaux instigateurs de Metallica et du mouvement speed. Sachez enfin que Mike Albert (ex Captain Beefheart) a remplacé Chris Poland.
Gil Tadic – Metal Attack n°25, octobre '85.
MEGADETH – Killing Is my Business '85 : Nostalgiques d’une époque où Metallica déclenchait des émeutes, vous qui avez pleuré le départ de Dave Mustaine, et vous tous recyclés dans un Exodus peu convaincant, séchez vos larmes car Megadeth vient vous sauver du désespoir. De belles intros, des morceaux bien structurés, et la voix de Dave qui s’intègre parfaitement à un ensemble speed qui reste cependant mélodique. Citons Le fameux Mechanix dont les riffs rappellent aux puristes The Four Horsemen de Metallica, ou Looking Down the Cross qui, tout en restant dans l’esprit de l’album, permet à Megadeth de toucher un public plus large. Donc pas de mystère, un disque indispensable aux passionnés et insupportable aux autres.
Stéphane Girard – Enfer Magazine n°32, janvier '86.
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ABATTOIR – Vicious Attack (Combat '85, import US) : Un de ces putains d’album qui arrive sournoisement par derrière, à sillons feutrés, et se plante bien entre vos deux oreilles pour ne plus vous lâcher puis vous laisser dans un état de parfait abrutissement après huit morceaux de bravoure. Vicious Attack possède un intitulé explicite qui retranscrit avec finesse le but s’est fixé Abattoir : transformer tout auditeur potentiel en viande hachée par le biais de sa vorace machine à riffer menu. Si quelques pauvres pointilleux, aveugles et sourds, critiqueront immanquablement la qualité de la production, ne nous attardons pas inutilement sur un problème qui n’altère en aucune manière l’excellence du contenu. Car voici la force d’un abattoir récent, moderne et productif, répondant à une demande spécifique d’amateurs sur-conditionnés de speed rock/metal : jouer, toujours mieux, toujours plus vite et toujours plus fort, sans se soucier de détails incongrus que l’expérience réglera d’elle-même. Dans cette optique saine et franche, nous ne pourrions que vous conseiller Screams from the Grave, Vicious Attack, The Enemy et Don’t Walk Alone (le meilleur morceau du LP à mon avis), sans omettre la majestueuse reprise de Motörhead, un Ace of Spades qui vous oblige moralement à vous procurer l’album. Abattoir ne conjugue pas le verbe ‘hyperspeeder’ à tous les temps, comme Slayer, Exodus ou Megadeth, mais n’hésite pas à cultiver un style personnel, soit un intelligent melting-pot incluant Motörhead, Metallica et Iron Maiden.
JF Jimenez – Enfer Magazine n°26, juillet 1985.
ABATTOIR – Vicious Attack (Roadrunner '85) : Originaire de Los Angeles, Abattoir vient enfin de sortir son premier album. Découvert sur Metal Massacre IV, ce quintette paraissait avoir un avenir très prometteur. Avec son premier LP, ces requins ont beaucoup perdu de leurs qualités initiales. En plus, la production est bourrée de négligences, ce qui n’arrange rien. Pour terminer, la reprise d’Ace of Spades tant attendue est bâclée. Peut et doit faire mieux.
Gil Tadic - Metal Attack n°22, juillet 1985.
ABATTOIR – Vicious Attack '85 : Tous comme le premier LP d’Exodus et de Megadeth, Vicious Attack était très attendu et c’est une réussite de plus, un véritable brûlot dans l’uninvers gigantesque du heavy metal. Comme la majorité actuelle des groupes californiens, Abattoir joue du speed. Tous ses morceaux sont taillés dans le même bloc et on s’en prend plein les mirettes. Vicious Attack commence fort avec le célèbre Screams for the Grave et annonce une cascade de speed, de sauvagerie et de hurlements guerriers, à l’image de The Enemy, The Living and the Dead et du titre éponyme. Non content d’avoir réalisé de superbes compositions, Abattoir se permet en plus de reprendre Aces of Spades de Motörhead de façon magistrale.
Eric, Hard & Heavy n°05 (fanzine), juin/juillet ’85.
ABATTOIR – Vicious Attack '85 : Si un abattoir suggère sang & boucherie, il s’apparente chez notre quintette de Los Angeles à une usine à riffs. Après plusieurs changements de line-up dont plusieurs transferts chez Agent Steel, une démo deux titres et une apparition sur la compilation Metal Massacre IV, le groupe sort son premier album Vicious Attack. Sa musique rappelle celle de Black Sabbath en version accélérée. La voix aigue agresse les tympans et fait plonger en état de transe, soutenue par des guitares destroys. Vicious Attack est donc reservé aux speed maniacs et, à ce titre, je vous assure que ça envoie, notamment sur la bonne reprise d’Ace of Spades (Motörhead).
Metal Guts n°0,666 (fanzine), fin '85 voire début '86.
Incroyable quand même la mauvaise foi et la piètre qualité de ces écrits. La palme c'est ce Tadic qui est complètement à côté de la plaque
LeMoustre dit : Incroyable quand même la mauvaise foi et la piètre qualité de ces écrits. La palme c'est ce Tadic qui est complètement à côté de la plaque
Hallucinant. J'ai l'impression par ailleurs qu'ils ne mesurent pas la portée de ce qu'ils disent. Ou qu'ils imaginent que se positionner en tant que critiques pseudo exigeants leur confèrererait une sorte de légitimité, un peu comme un prof se dit/croit bon parce qu'il a défoncé la moitié de la classe. Arrogance et prétention.
En fait, je crois que je leur pisse dans les yeux.

HALLOWS EVE – Tales of Terror (Roadrunner '85) : Hallows Eve possède une capacité fascinante à nous mettre sur nos gardes car, pour présenter une pochette aussi nulle, il faut bien y être obligé, à moins de vouloir faire intentionnellement naitre la crainte du pire dans l’esprit du consommateur. Par arrêt de l’arbitre au dixième morceau qui n’en finissait pas, c’est finalement la crainte qui l’emporte, faute à un H.M. trop haché et pas assez accrocheur. Hallows Eve ne parvient à imposer une vivacité que sur trois ou quatre morceaux tels que Plunging to Megadeath et The Mansion.
Gil Tadic - Metal Attack n°23, juillet 1985.

RESTLESS – WE ROCK THE NATION (Scratch-GAMA '85 / Import allemand) : La production continentale de hard a atteint des sommets ces dernières années. Les bacs regorgent de disques allemands, belges, hollandais ou suisses, et l’amateur est totalement débordé par ce flot. Malheureusement, la quantité l’a tout de suite remporté sur la qualité et découvrir une perle rare dans ce fatras devient une véritable gageure. Le choc des extrêmes est souvent séduisant, car il permet de mesurer l’écart qui sépare le bon grain de l’ivraie majoritaire. Ainsi, les allemands de Restless viennent de sortir un We Rock the Nation de très haute tenue. De l’ampleur, de la conviction, une surprenante puissance, une indéniable compétence : voilà resumées les caractéristiques de base de ces doux teutons. Empruntant tout à tour à Rainbow, MSG, Manowar et au Demon des débuts, tout en conservant une personnalité propre, Restless distille un hard enlevé parfois swingant (voir le fantastique Wild Desire). Le chanteur Czeki possède un organe légèrement voilé qui fait merveille tandis que les interventions de guitares sont aussi consises que tranchantes. On trouvera même en un authentique hymne heavy dans le titre éponyme de l’album, dont l’achat est tout à fait recommandable. Pour l’anectode, comme le groupe remercie nommément vingt-six jeunes filles, on est en droit de se demander s’il repète en fait dans un harem ou un ero-center !
Mad Scott – Enfer Magazine n°27, août 1985.
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ONSLAUGHT – Power From Hell (C.O.R. Records '85) : Avec toutes les étoiles de satan, les croix renversées et autres 666 placés à droite à gauche, Onslaught n’est pas venu chanter la messe. Ca commence fort avec le morceau Damnation sur un style proche de Bathory (surtout au niveau du son), tandis qu’on déchante sur d’autres titres relativement plats comme Skullcrusher et Lord of Evil. La qualité générale reste tout de même honnête et d’autres bons moments sont à noter, comme Steel Meets Steel, ou encore Angels of Death avec la voix si écorchée de Paul Mahoney. Le death-metal d’Onslaught devrait ravir les amateurs du genre, fondant sous les riffs meurtiers et les solos d’enfer. Imaginez la rencontre entre Venom et Slayer pour obtenir Onslaught. 7/10.
La Glu, Hardos Mag’ n°09, septembre 1985.
ONSLAUGHT – Power From Hell (C.O.R. Records '85) : De l’autre côté de la manche, un combo complètement inconnu nommé Onslaught vient récemment de réveiller la perfide Albion, que l’on croyait en train d’hiverner. Power from Hell est un véritable cocktail explosif à l’arrière-goût de Slayer, Venom et Exodus. Là où le bât blesse, c’est que le speed Death Metal de ce quatuor de Bristol n’éclaire pas le plus lointain et ne pourrait guère envouter un thrasher avide de nouveauté & d’originalité, bien que son LP cogne bien.
Gil Tadic – Metal Attack n°25, octobre 1985.