Voici ma sélection bête et méchante pour l’année en cours, et donc forcément incomplète, perfectible,sous réserves de déballage et de découverte en cours et/ou à venir. Elle exclut entre autres machins techniques, trenderies flirtant avec le
Deathcore et autres sucreries enrichies en matières grasses. Plus le temps passe et moins je suis sensible aux fioritures et aux décorations, avant tout comptent la puissance et l’efficacité. Cette année me semblait bien mal partie mais finalement, si je fais le compte on trouve du bon voire du très bon. Voilà donc, dans le désordre et sans notes parce que le principe m’indispose et puis de toutes façons elles changent tout le temps…
GRAVE :
Burial Ground Un bon cru de grave, sans casser la baraque, mais des titres au groove immense tels que « liberation » justifient largement l’achat.
Ares KINGDOM : IncendiaryUn poil moins bon que le précédent, mais quand même, c’est du tout bon, un death/thrash fait à la main et qui sent bon le cambouis.
ABSCESS :
Dawn of inhumanity Pour moi le meilleur album du groupe en guise d’adieux, pas
Brutal mais cradingue et groovy à l’extrême, bref vous prenez la chronique de Glad et vous la retournez : « pas de technique » et alors ? « un son de merde » et ça leur va si bien « des idées obscures et confuses » alors c’est que t’as rien compris au groove, si il suffisant d’un max de technique pour faire l’album de l’année le meilleur compositeur du monde serait mon pc. Enfin….
DESTROYING DIVINITY :dark future Un dm old school sacrement efficace et accrocheur, une des découvertes de l’année.
DYSCARNATE : Enduring the
Massacre En termes de
Deathcore (death+core) ce missile enfonce la concurrence cette année, même
Misery Index peut aller se rhabiller. Riffs en béton, le gros son, une rythmique coincée en mode blast, bref la grosse claque.
INHUME : Moulding the deformed Comme d’hab
Inhume nous refait la facade avec sa bonhomie habituelle, t’en prends plein la gueule pour pas un rond.
Ce skeud se déguste comme un gros steak saignant, ya que du consistant, des grattes hénaurmes, deux growleurs fous furieux et un son qui casse la baraque. Ya pas à dire,
Inhume c’est du solide.
FLESHROT :
Traumatic reconfiguration L’avant garde brutaldeath de sa majesté, furieux, efficace, audible (hé voui !!), le tout servi par une technique sans faille mais qui ne sert pas de cache misère et un son d’une puissance immense, c’est très
prometteur.
DEAD
Beyond BURIED : Inheritors of
Hell Là encore des rosbifs, avec un niveau de brutalité bien moindre et un peu desservis par le son, mais pour moi les meilleures compos de l’année, un album magnifique entre
Carcass,
Disincarnate et Death.
KROTCHRIPPER/MASS MURDER MESSIAH : split Un
Brutal death bas du front, un son de répète, une boite à rythmes, mais quand même, ça envoie. Si vous aimez le fromage qui pue.
VOIDS OF VOMIT : Veritas ultima vitae Ici on navigue dans les bas fonds, entre
Incantation et Dead congregation, 4 titres c’est bien court, mais ça suinte le mal par tous ses pores.
Cemetery URN : The conquered are burned Last but not least, l’album de l’année en death, tout simplement, ce skeud m’a mis la fessée. Sombre, puissant, tout entier au service de la puissance et de la noirceur, j’adore cet album ; en plus la
pochette est superbe, le photomontage à l’intérieur est trop fort.
Bon si j’ai bien compté mon top 10 fait finalement 11 titres, ce qui est honnête. C’est moins qu’il y a 2 ans, mais 2008 est une année assez exceptionnelle.