morgothduverdon dit : et les deux derniers Enslaved.
Eux aussi putain, l'un de mes groupes préférés au moment de "Below the Lights" / "Isa" / "Ruun", mais les derniers non, j'y arrive pas. Parfois j'apprécie, sans non plus sauter au plafond ("Vertebrae", "In Times"), et parfois je trouve que c'est soit d'un ennui profond et horriblement répétitif ("Riitiir") soit trop psychédélique et plus du tout assez black/viking ("E", "Utgard", "Heimdal").
Pour rester dans le sujet sympho', je vais reposter le dernier Kamelot qui est vraiment très bon et suffisamment varié (contrairement aux 2 ou 3 précédents) pour tenir sur pas mal d'écoutes répétées. On retrouve de la finesse dans les arrangements, beaucoup d'accroche, et le groupe ne lésine pas, à certains moments, sur les arrangements symphoniques et les choeurs pour en mettre plein les oreilles ("Opus of the Night", "New Babylon"). Espérons qu'ils gardent le cap !
Riitiir je n'avais pas accroché, Utgard j'avais vraiment bien aimé. Heimdall je ne crois pas l'avoir bien écouté.
Ce Kamelot semble être le meilleur depuis Epica (Ghost Opera je n'ai toujours pas essayé, je devrais à présent que la profondeur avec tempo moins élevé me fait moins peur).
morgothduverdon dit : Ce Kamelot semble être le meilleur depuis Epica (Ghost Opera je n'ai toujours pas essayé, je devrais à présent que la profondeur avec tempo moins élevé me fait moins peur).
"Ghost Opera" a son style propre, mais il est quand même excellent. Et il y a malgré tout un morceau speed, "Silence of the Darkness", assez direct mais très efficace et avec un bon refrain. Et en effet "The Awakening" constitue un vrai retour en force.
Et en parlant de retour en force, on peut citer la trilogie "Leviathan" de Therion, qui ressemble à ce qui aurait dû sortir après "Lemuria / Siruis B" dans un monde parfait.
Sur celui-ci (le meilleur des trois à mon avis) on retrouve vraiment l'ambiance des deux albums susmentionnés. "Leviathan" justement ou "Nocturnal Light" auraient parfaitement eu leur place sur "Lemuria", on retrouve ces choeurs majestueux, et ces arrangements classieux qui ramènent instantanément 20 ans en arrière (20 ans putain ! Incroyable !). "The Leaf on the Oak of Far" introduit parfaitement l'album avec son rythme entraînant (à la manière de "Typhon" mais avec moins de gravité dans l'approche). J'étais un peu dubitatif quant à l'usage de la voix pop féminine sur les couplets de ce morceau, mais quand les choeurs lui répondent sur le second couplet, en réalité ça fonctionne parfaitement. Respect, fallait oser. Du côté des petites nouveautés, on a aussi "Tuonela" avec son refrain imparable chanté par Marko Hietala (qui se fait plus rare depuis son départ de Nightwish, alors autant en profiter), et la géniale "El Primer Sol" avec son refrain chanté en espagnol et à plusieurs voix (choeurs, chant d'opéra féminin et chant heavy), du plus bel effet. Quelques titres un peu en dessous ("Great Marquis of Hell"), mais un vrai bon album d'un Therion enfin revenu à son meilleur niveau (le fantastique artwork ne gâchant évidemment rien).
Là niveau artwork c'est déjà plus compliqué, avec ces dragons tout moches en vieille 3D dégueulasse (et si c'est pas de la 3D, faut changer de technique parce que le rendu est foireux). Musicalement, par contre, c'est très bien aussi. Therion se concentre ici sur un aspect plus gothique de sa musique, avec moins d'arrangements épiques mais toujours ces chants d'opéra et quelques incursions de voix heavy. J'ai eu un peu de mal au début parce que je préfère quand Therion joue à fond la carte symphonique, mais la qualité des compositions a vite pris le pas sur mes appréhensions. L'enjouée "Aeon of Maat" vous rentre dans la tête pour ne plus en sortir, "Litany of the Fallen" ressemble à des chants de Noël mélancoliques et "Alchemy of the Soul" propose encore une fois un excellent refrain très entraînant. L'album est assez homogène et de qualité relativement constante, et supporte très bien les écoutes répétées.
Therion - Leviathan III
Artwork magnifique pour celui-ci, tout comme le digipack qui l'accompagne. C'est selon moi le moins bon album de la trilogie, malgré d'évidentes qualités. Certains morceaux fonctionnent moins bien et manquent d'accroche, comme "Ninkigal" qui retente l'usage de chant extrême sans grand éclat, ou "Maleficium" que je trouve un peu poussif dans son approche (les mélodies se veulent sombres, mais je les trouve juste caricaturales). L'album contient aussi la seule vraie faute de goût de la trilogie, "Duende", une sorte de flamenco-metal hors-sujet et pas très emballant. Par contre, "Ruler of Tamag" propose de superbes mélodies de chant (une fois encore), "An Unsung Lament" est un morceau à tiroirs très intéressant, "Nummo" rejoint la liste des "tubes" de la trilogie avec son refrain accrocheur et "Ayahuasca" est une petite bombe bien rythmée aux lignes de chant parfaitement bien calées et au refrain, je me répète, impossible à s'enlever de la tête.
L'album se conclut sur le bon mais un peu oubliable "Twilight of the Gods".
Chaque album de la trilogie se conclut d'ailleurs sur des morceaux corrects mais pas vraiment marquants, là où "Lemuria" et surtout "Sirius B" ("Voyage of Gurdjieff" !!!) proposaient des morceaux finaux excellents. Cependant, pas de quoi bouder les qualités de ces trois albums qui font oublier les errances du groupe et ramènent Therion sur les plus hautes marches du panthéon du metal symphonique. C'est un peu le retour du roi... (et on lui souhaite de garder sa couronne sur les prochains albums) !
