Merci pour les premiers retours. Je réponds donc à mes propres question, si vous le voulez bien, en débordant sur le film de genre.

1 - Pour commencer, peux-tu citer les premiers films d’horreur qui t’ont marqué, en quelles années était-ce, et quel âge avais-tu à cette époque ?

Durant la première partie des années 80, autant que je m’en souvienne, autour de mes 11/12 ans. Je me souviens avoir été marqué par Jaws, Amityville, Alien, Halloween, Carrie et Poltergeist, qui avaient dû passer à la télé, et par Creepshow, que nous avions loué en vidéo entre copains. Honnêtement, je crois bien que tout cela m’avait foutu les chocottes. Pour le reste, je feuilletais les Mad Movies de mon cousin et je trainais dans les vidéos-clubs, pour dévorer du regard toutes les jaquettes de ces films qui me fascinaient. J’en connaissais honnêtement un sacré paquet de nom ou de visu, sans pouvoir encore les regarder. Un peu plus tard, j’ai pu me rattraper avec plusieurs VHS qu’on m’avait prêtées (des slashers du genre Friday ou Carnage), ou encore au cinoche avec Phenomena, Maximum Overdrive (belle daube), The Hidden ou Shocker, attiré notamment par les bandes son hard-rock et heavymetal.Petit clin d'oeil également à Incubus au Bruce Dickinson chante avec son groupe Samson avant son intégration chez Maiden, ou encore à Demoni et sa bande-son autour de Saxon, Accept, Scorpions et Motley Crue !

2 – Aujourd’hui, certains films ou certains genres réussissent-ils à te faire peur ou à te mettre mal à l’aise ?

Honnêtement non. Un documentaire ancré dans la réalité du quotidien, dans ce qu’elle recèle de plus sordide, sera toujours plus dérangeant ou effrayant à mes yeux que n’importe quelle fiction. Devant un mauvais film, j’aurai juste eu l’impression de perdre mon temps, alors que je prends toujours mon pied devant un bon film, peu importe son niveau de violence ou de perversion. C’est un peu comme en deathmetal où la quête vers plus d’extrême conduit fatalement à Defeated Sanity.

3 – Quels sont les genres que tu apprécies en particulier et, inversement, ceux pour lesquels tu n’éprouves aucun intérêt ?

Tous genres confondus, du poliziottesco (Milano Odia, Roma a Mano Armata) et giallo (La coda del Scorpione, La Signora Wardh) en italie, jusqu'au surnaturel, en passant par les nazis (l'Ultima Orgia, Ilsa), les cannibales (Emanuelle e gli Ultimi Cannibili), les zombies, les démons, les serial-killers (Maniac, Henry), la torture et rape & revenge, la science-fiction, le gothique ou les slashers. Seuls les found footage à la Blair Witch, REC & Paranormal Activities m'ennuient vraiment. Pour le reste, j'ai une belle collection de films d'exploitation bien nanars (La Bestia in Calore et tant d'autres), que j'adore mater et que je ne vendrai pour rien au monde.  

4 – Des pays en particulier ?

Les USA et, par extension tous les pays anglo-saxons comme la Grande Bretagne, le Canada et l’Australie. Impossible de citer des films sans tomber dans la litanie. Après, je pense à quelques bons films français, espagnols ou allemands, (Haute Tension, Frontières, The Others, Pandorum). Pour le Japon, en caricaturant, je ne suis honnêtement pas fan de leurs revenants et des torrents d’eau qui en découlent. Sinon, au même titre que les fumetti de l'éditeur milanais Ediperiodici (petites BD italiennes trash), j’apprécie plus que tout les films d’horreur, poliziotteschi et giallo italiens, pour citer les meilleurs d’Argento, de Fulci, de Martino ou de Lenzi (Suspiria, Inferno, La Paura, La Villa Accanto, L’Aldila, Zombi 2, Lo Squartatore, Sette Note, Sette Orchidee, Milano Trema), mais aussi le cinéma d’exploitation bis (voire Z) rital, fait de zombies, de cannibales (etc.) -voire des deux à la fois-, justement pour ce mélange de genres, ce côté kitsch et cette lecture très second degré (Nudo e selvaggio, Mangiati Vivi, Incubo sulla Citta, Cannibal Ferox, Zombi Holocaust). Les ritals n’avaient pas de limites et, bien que pas toujours professionnelle, je suis le premier fan leur démarche passée, à fond les ballons, révélatrice d’une période révolue où l’on éludait le politiquement et le sexuellement correct.

5 –Des périodes en particulier ?

Ça commence à devenir intéressant à la fin des années 50 en ce qui me concerne (The Fly, Psychose), mais j’accroche surtout aux années 70/80, pour le pas franchi vers l’extrême (The Last house, The Exorcist, Texas Chainsaw, The Hills Have Eyes), et le côté « analogique » des effets spéciaux. Ceci dit, je ne crache pas sur les films récents (The Descent, Eden Lake, Drag Me to Hell, Dog Soldiers, Planet Terror), ni sur certains remakes assez réussis. Une atmosphère inquiétante, des musiques angoissantes, de l’hémoglobine, (de l'humour aussi), un crescendo dans l’horreur font généralement de bons films.

6 – Enfin des réalisateurs en particulier ?

J’ai quand même pas mal de Palma, Craven, Cronenberg, Romero, Carpenter, Argento, Martino, Fulci, Lenzi ou Bava dans les rayons, bien que les films d’épouvante et de genre de ces réalisateurs ne soient pas tous inspirés. Cronenberg et Palma restent deux valeurs sûres dans le domaine (Scanners, The Brood, The Fly, Videodrome / Sisters, Carrie, Dressed to Kill). Plus irréguliers dans la qualité, Craven et Carpenter ont aussi de sacrés films à leur palmarès (Elm, The Hills, The Last house, The Serpent / Halloween, In the Mouth, Prince of Darkness, The Fog, The Thing). Argento reste le plus impressionnant en termes de bonne filmographie, notamment en giallo (L’Uccello, Quattro Mosche, I Gatto, Profondo Rosso, Tenebre).

7 – De nombreux classiques ont eu droit à leur suite ou à leur remake, de qualité ou d’intérêt parfois contestable. Considères-tu que certaines suites ou certains remakes aient justement fait mieux ou aussi bien que leur ainé ?

Pour les suites, bien que certaines soient réjouissantes (Alien 2 3 4, Hellraiser 2, Freddy 3, Phantasm 2, Re-Animator 3), je préfère le premier volet, qui possède l’avantage d’avoir planté idéalement le décor. Pour les remakes, le plus réussi est à mon sens The Hills Have Eyes (Aja), qui va au-delà de l’original tout en respectant ses codes, et je pense aussi à The Ring (Verbinski), Evil Dead (Alvarez), Maniac (Khalfoun), The Fly (Cronenberg) et The Last House (Iliadis), ou encore à Texas Chainsaw (Liebesman) et The Thing (Heijningen) idéalement pensés en préquelle.

8 – Collectionnes-tu tout ça en VHS ou DVD ?

Ma foi, je me suis mis à empiler significativement les DVD sur les étagères, étant notamment très friand de la VOST, et même si le ST est en anglais ou italien. En pur VO, là j’ai trop de mal à tout comprendre. Ça représente environ 400 ou 500 disques aujourd’hui, qui regroupent notamment nombre de films que je considère à ce jour comme étant des classiques du genre, du moins à mes yeux.

9 – Quel film méconnu aimerais-tu davantage faire connaitre et, inversement, quel est le film dont le succès te semble excessif ?

Pour le coup de pouce, va pour La Casa Sperduta de Ruggero Deodato. Le réalisateur du terrible Cannibal Holocaust lâche en 1980 un huis-clos entre six bourgeois et deux voyous, d’une violence fort bien conduite et débridée. Pour le moins, va pour Amityville, bien qu’il ait marqué son époque. Je ne lui trouve intrinsèquement rien de franchement exceptionnel, même replacé dans le contexte des seventies. Je lui préfère en tout cas Burnt Offerings (Trauma) et sa fin terrible !

10 – Allez, vas-y, lâche ton TOP 10.

Sans entrer dans les giallo ou les films d'exploitation, faute de quoi on n'en sort plus, ce sera un top centré sur les 70/80 (ordre chronologique) : The Last House on the Left, The Exorcist, The Texas Chainsaw, Carrie, The Hills have Eyes, Suspiria, Phantasm, Alien, The Brood, The Shining, La Paura (Frayeurs), The Evil Dead, The Thing, A Nightmare on Elm, Re-Animator et Hellraiser, Si je devais en dresser un en haut de la pile, ce serait Alien.

++ FABIEN.

Miskatonic dit : Mais oui, j'assume trouver bien meilleur Hellraiser 2 que le premier. Il va beaucoup plus loin dans le masochisme et dans la mythologie des Cenobites. Et moi c'est ce qui me plait le plus dans Hellraiser. Pour avoir lu également le livre de Barker, je peux te dire qu'ils sont très secondaires nos bonhommes en cuir, et c'est ce que j'ai toujours regretté dans le premier film, même si je le trouve très bon. Mais hellraiser 2, putain ! Et puis l'asile a quand même davantage de puissance cinématographie qu'une maison de banlieue. A condition bien sur d'avoir vu la version uncut, sinon ça n'a aucun sens. T'as quand même 10 ou 12 minutes de plus dont la fameuse et effroyable séquence du matelas dans son entiereté. Donc voilà, Hellraiser 2 uncut, pour moi c'est au dessus du premier. Bien plus malsain, plus glauque et plus grâtiné. La relation entre Julia l'écorchée et le Docteur Channard, la vache, c'est autre chose qu'avec l'oncle Frank.

Ah oui, on avait déjà du en causer, forcément avec l'édition tf1 video y'a pas tout...
Les couleurs aussi auraient été modifiées, ça change un peu le film effectivement.

Cela dit je doute que la version intégrale me fasse changer d'avis.
De mémoire j'avais trouvé la fin naze avec ses effets cheaps, mais surtout le 2 n'a pas, de mémoire toujours, cette dimension érotico-noire qu'a le premier. Moi ça me cause beaucoup plus...
 

Fabien dit : Pour le coup de pouce, va pour La Casa Sperduta de Ruggero Deodato. Le réalisateur du terrible Cannibal Holocaust lâche en 1980 un huis-clos entre six bourgeois et deux voyous, d’une violence fort bien conduite et débridée. Pour le moins, va pour Amityville, bien qu’il ait marqué son époque. Je ne lui trouve intrinsèquement rien de franchement exceptionnel, même replacé dans le contexte des seventies. 10 – Allez, vas-y, lâche ton TOP 10.

Je l'ai en DVD ce Deodato. La Maison au Fond du Parc en français. Sympa, mais quand même un petit plagiat de La Dernière Maison sur la Gauche du père Craven. D'ailleurs Deodato ne s'en cache pas en reprenant David Hess qui campe exactement le même rôle dans les deux films. Sinon, t'en as un troisième film de ce genre : The Last House on Dead End Street. Je l'ai aussi en DVD et je me rends compte que je ne l'ai pas encore regardé.

Pour Amityville, je l'aime bien pour ma part. Revu il y a quelques années, il fait toujours son petit effet je trouve avec une atmosphère satanique bien malsaine et un couple qui fonctionne merveilleusement bien à l'écran : la plantureuse Margot Kidder (RIP) et le charismatique James Brolin. Et il est amusant de constater d'ailleurs les nombreuses similarités avec Shining, les deux romans servant de base aux films ayant été écrit tous deux en 77. Et pour remonter encore plus loin, on peut aussi trouver une influence antérieure dans une nouvelle parue en 73 et ayant donné un film génial : Burnt Offerings (Trauma) avec Oliver Reed et Karen Black, film dont King est un fan déclaré. Bref, rigolo ce jeu d'influences pour trois classiques de maison hantée.

@Krakou : l'érotisme noir. Oui, je vois bien, et c'est pas faux. Mais l'érotisme que je qualifierai d'occulte du second opus, me parle davantage de mon côté.

Tiens, un lien. Va à 38 min et t'as un baiser bien dérangeant avec Julia l'écorchée.

Et à 28:25, la séquence du matelas complète et bien craspec. Il s'agit d'ailleurs de la version unrated, et je te confirme que la pauvre édition TF1 vidéo, qui doit encore trainer dans mon placard en VHS d'ailleurs, propose le film recadré honteusement, étalonné avec les pieds et amputé drastiquement.

1 - Pour commencer, peux-tu citer les premiers films d’horreur qui t’ont marqué, en quelles années était-ce, et quel âge avais-tu à cette époque ?

Mon tout premier contact avec le monde des films d'épouvante remonte à mes 11 ans. C'était tard le soir, j'avais la télé pour moi et je suis tombé sur « Zipperface ». Tellement dépassé aujourd'hui, mais le costume et l'ambiance m'avait terrifié et offert de belles nuits écourtées lampe de chevet allumée.

Je suis réellement tombé dans le bain à 14 ans avec un ami de l'époque, et s'en est suivi une course au film le plus gore / effrayant. Mes débuts ont démarré avec « Texas Chainsaw Massacre » (le remake puis l'original) puis « Cannibal Holocaust », « Braindead » et « L'armée des Morts ».

2 – Aujourd’hui, certains films ou certains genres réussissent-ils à te faire peur ou à te mettre mal à l’aise ? 3 – Quels sont les genres que tu apprécies en particulier et, inversement, ceux pour lesquels tu n’éprouves aucun intérêt ? 

J'ai toujours été sensible aux films traitant du paranormal, qui restent je pense à ce jour la seule catégorie qui peut me faire regarder par dessus l'épaule après visionnage. Je suis littéralement passionné par le found footage, même si malheureusement je trouve que c'est un style qui s'est progressivement retrouvé noyé par d’innombrables films médiocres. En dehors, je pense que le seul film a m'avoir réellement terrifié reste « Texas Chainsaw Massacre » de Hooper, pas une goutte de sang mais une ambiance inexplicable.

J'ai tellement recherché l'extrême dans les films d'horreur cf « Snuff 102 », « Philosophy of a Knife », « A Serbian Film », « Guinea Pig » ou « August Underground » que je suis devenu relativement insensible aux films gore / torture porn. Je trouve la réalité bien plus effrayante malheureusement.

J'aime beaucoup les films de tueurs, les slashers, les home invasion. Par contre, les films de Zombie / virus m'ennuient rapidement en général.

4 – Des pays en particulier ? 5 –Des périodes en particulier ? 6 – Enfin des réalisateurs en particulier ?

Sans grande originalité, les États-Unis et les pays anglo-saxons restent une source intarissable je pense. Mais j'accorde aussi beaucoup de crédit à l'Asie (Gonjiam, Noroi, Haunted Changi), Espagne / Amérique Latine (La Casa Muda, Emergo, Atrocious) et à la France (A l'intérieur, Martyr ou Haute tension).

Sauf quelques exceptions, je n'ai jamais vraiment apprécié le vieux cinéma horrifique, même si je respecte les vieux classiques. Ma petite culture se concentre surtout sur des films post-2000, je ne peux donc en dire beaucoup plus. Depuis 1999 le found footage a implosé (post Blair Witch), je dirais donc que c'est la période que je favorise, mais depuis 3/4 ans j'ai le ressenti qu'il faut vraiment creuser pour trouver de la qualité. J'ai beaucoup de mal avec les grosses productions en général, je préfère passer des heures à creuser la perle rare.

James Wan est l'homme qui m'impressionne le plus depuis quelques années, les franchises « The Conjuring » et « Insidious » ont su renouveler le genre à mes yeux (même les bandes sons signées Joseph Bishara sont excellentes).

7 – De nombreux classiques ont eu droit à leur suite ou à leur remake, de qualité ou d’intérêt parfois contestable. Considères-tu que certaines suites ou certains remakes aient justement fait mieux ou aussi bien que leur ainé ?

J'ai de l'estime pour certains remake : « Texas Chainsaw Massacre », « La Colline a des Yeux », « Halloween » (Rob Zombie), « La Dernière Maison sur la gauche » ou encore « I Spit on Your Grave ». Pas d'autres exemples qui me viennent en tête, j'en oublie surement.

8 – Collectionnes-tu tout ça en VHS ou DVD ?

Je fais partie de ceux qui ont fait un choix, j’investis beaucoup dans ma collection musicale, je me tourne donc vers le digital / téléchargement quand il s'agit des films, que je grave ensuite. Hormis également certains coffrets ou films qui me tiennent à cœur. Je dois bien en stocker environ 900, mais rien de bien glorieux vu le format comparé à Ser Miskatonic.

9 – Quel film méconnu aimerais-tu davantage faire connaître et, inversement, quel est le film dont le succès te semble excessif ?
 

J'ai toujours défendu « Greystone Park » de Sean Stone, film qui fut très critiqué à sa sortie mais que j'aime énormément. « Lord of Tears » est également une perle méconnue je trouve.

Pour l'inverse, un exemple récent qui me vient en tête c'est « Get Out », dont on a fait tout un foin mais qui m'a royalement fait chier. Je citerai également les « Annabelle » et « La Nonne », qui font honte à la franchise de Wan.

10 – Allez, vas-y, lâche ton TOP 10.

#1 Texas Chainsaw Massacre (1974)

#2 Grave Encounters

#3 Greystone Park

#4 Sinister

# 5 Paranormal Activity

#6 The Blair Witch Project

#7 Haute Tension

#8 The Descent

#9 The Conjuring

#10 Halloween (1978)

# 11 Hellraiser

#12 La Maison des 1000 Morts

#13 REC

#14 V/H/S

#15 Les Autres

#16 Lovely Molly

#17 La Casa Muda

#18 Hell House LLC

#19 Martyrs

#20 Murder-Set-Pieces

QuintessenceS dit : J'ai tellement recherché l'extrême dans les films d'horreur cf « Snuff 102 », « Philosophy of a Knife », « A Serbian Film », « Guinea Pig » ou « August Underground » que je suis devenu relativement insensible aux films gore / torture porn.

Pareil, avec le même genre de films. On en fait vite le tour. Il faut qu'il y est un vrai sujet et surtout de l'intelligence dans la mise en scène pour qu'un film extrême soit fort autrement que part ses images chocs. Cannibal Holocaust, Blue Holocaust, Martyrs, Salo, ça ce sont des films dérangeants avec de la réflexion. Bon il y a quand même le premier Nekromantik qui m'a bien remué dans le genre extrême. Glauquissime le truc.

Sinon, je n'ai pas vu Lord of Tears mais en regardant le visuel du tueur à tête de chouette, on est obligé de penser au fameux Bloody Bird de Soavi. Tu connais ?

Mince je n'ai pas revu ce Bloody Bird depuis sa location au début des années 1990. Il existe un DVD pour ce film ?

Yes Armel. Pour ma part j'ai l'édition Neo Publishing.

Tiens, c'est pas cher par là : https://fr.shopping.rakuten.com/s/bloody+bird

Et pour un pot, bin oui, ça serait cool !

Pour ma part j'ai commandé Lord of Tears en import anglais à 5 balles port compris. On verra bien.

Miskatonic dit :

QuintessenceS dit : J'ai tellement recherché l'extrême dans les films d'horreur cf « Snuff 102 », « Philosophy of a Knife », « A Serbian Film », « Guinea Pig » ou « August Underground » que je suis devenu relativement insensible aux films gore / torture porn.

Pareil, avec le même genre de films. On en fait vite le tour. Il faut qu'il y est un vrai sujet et surtout de l'intelligence dans la mise en scène pour qu'un film extrême soit fort autrement que part ses images chocs. Cannibal Holocaust, Blue Holocaust, Martyrs, Salo, ça ce sont des films dérangeants avec de la réflexion. Bon il y a quand même le premier Nekromantik qui m'a bien remué dans le genre extrême. Glauquissime le truc.Sinon, je n'ai pas vu Lord of Tears mais en regardant le visuel du tueur à tête de chouette, on est obligé de penser au fameux Bloody Bird de Soavi. Tu connais ? 

Salut Miska, non pas du tout. Je m'en vais essayer de choper ça !

Miskatonic dit : Pour ma part j'ai commandé Lord of Tears en import anglais à 5 balles port compris. On verra bien.

Content d'avoir éveillé ta curiosité, curieux d'avoir ton avis dessus quand tu l'auras vu 

Ok merci Manu, je viens de le commander aha 

Miskatonic dit :
@Krakou : l'érotisme noir. Oui, je vois bien, et c'est pas faux. Mais l'érotisme que je qualifierai d'occulte du second opus, me parle davantage de mon côté.Tiens, un lien. Va à 38 min et t'as un baiser bien dérangeant avec Julia l'écorchée.Et à 28:25, la séquence du matelas complète et bien craspec. Il s'agit d'ailleurs de la version unrated, et je te confirme que la pauvre édition TF1 vidéo, qui doit encore trainer dans mon placard en VHS d'ailleurs, propose le film recadré honteusement, étalonné avec les pieds et amputé drastiquement.

Le côté "noir" pour les codes du film noir je voulais dire, le couple adultérin qui veut faire la peau (huhu) du cocu, là je dis chapeau mister Barker, c'est totalement réussi. Et forcément ça me cause à fond

Petite question : on peut "ré-étalonner" un film ?
Je pensais que c'était un procédé auquel on ne touchait plus une fois fait...