Tourment Noir : Entre l'Enfer et le Paradis

Black Symphonique / Canada
(2007 - Self-Produced)
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Les paroles

1. INTRODUCTION

(Instrumental)


2. FARDEAU D'UNE DISGRACE ÉTERNELLE

Que de souvenirs, hantant mon esprit,
Réels ou irréels, peut importe,
Je suis victime de mes propres actes,
J'ai l'impression d'étouffer, l'impression de rêver,
L'avenir est sans issue, il est noir comme les ténèbres,
On dit que j'ai perdu la raison...
Non, Non, Non et Non !

Farnham Redneck, c'est mon nom,
C'est pour moi un titre comme donné à un livre,
C'est également ainsi que l'architecte m'as appelé,
Laissez-moi vous enivrer de cette histoire,
Période de ma vie où tout était confus,

J'étais jeune, et emplis de haine,
Ma famille, Source de cette colère,
Je leur ai tout donné, tandis qu'en retour,
Ils prenaient plaisir à me voir souffrir,
Affamé, assoifé, vidé de mon âme,
Bâtu, Mutilé, vidé de mon sang,

Notre village était restreint,
Mon père en était le boucher,

Mon père... Je voulais le voir mort,
J'imaginais sont visage, aussi blanc que la neige,
Et un sourire se dessinait sur mes lèvres,
Au bas d'une pierre tombale, j'y voyais déjà sont nom gravé,
Il puisait l'eau d'un puits pour notre famille,
Avec l'aide de mes services,

Par une poussée il me fit tombé,
Au fond de ce puits je me suis mis a pleurer,
Du haut de ce trou, j'entendais ses dires,
Blasphème total envers un enfant du marthyre,
J'étais coincé, dans ce tunnel emplit d'eau,
Au bout d'une corde, j'imaginais mon corps suspendu,
Il revenait normalement me hisser,pour ensuite me battre,
Mais cette nuit là, par des moyens incroyables,
Sur des roches, des plantes, J'avais réussis à remonter la pente,

À la sortie de ce trous maudit,
Une seule idée m'est venu en tête...
Les éventrer, les éviscérer, les déchiqueter...
Aspirer leur âmes, les condamnés de cette terre,
C'est à ce moment que j'ai compris pour la première fois...


3. MONARCHIE D'UN DESIR CANNIBALESQUE

J'ai entendu son nom, sa voix, son appel,
Ils disent que je suis fou, que j'ai tout imaginé,
Impossible, j'ai tout vus,
De mes yeux j'aperçu le ciel se diviser en deux,
Et il se subdivisa en de millier de couleurs,
De feux, incandescent, Noir, comme l'ébène,
C'est alors que le Grand Architecte m'interpela,
Telle des milliers d'océan, sa voix,

«Ô toi, humain que tu es, ignorant et borné,
De cette misérable vie tu te mets à espérer?
Qu'un jour un ange vienne à tes côtés?
Rêve, illusion, tu te mets a oublier,
La réalité, voile d'un mystère inachevé»

Il connaissait ma souffrance,
Il était mon Dieu, mes propres croyances,
La folie s'empara de moi, c'était bien évident,
Je perdu la raison, songeant,
Au acte morbides que j'avais à commettre,
Il stipulait que le cannibalisme était source du savoir,
Qu'en formant des rituels, en son nom je pourrai voir,
Il citait que la folie, la perte de conscience humaine,
Apportait un savoir illimité sur ce monde enfermé,

Robot d'une réalité empoisonné,
Dans ce champ, je me suis mis à marcher,
Prisonnier de mon âme, le but était fixé...
Les assassiner, de leur sang je me rassasierai,
Les bruler, pour que l'enfer colle à leur peau,
Les manger, Ultime ouverture de l'esprit qui s'offre à moi,

Je n'avais rien à perdre, j'étais déjà mort,
Dans la cuisine, je pris l'arme de purification,
Le couteau, celui de mon père, rougit par le sang,
Telle la faucheuse je suis entré,
Dans la chambres je me suis mis à les éliminer,
Sentiment de satisfaction, de réussite,
La deuxième étape était déjà en marche,

J'ai découpé leurs membres, leur vie,
Tout autour de moi, ils étaient éparpillés,
L'Architecte ordonnait chacun de mes mouvements,
J'étais devenu son jouet par le sang,

Brûlés vif, sur le sol ils gémissent,
Dégustation de chaire, profanation humanitaire,
L'espace temps semble disparaître,
Laissez place à cette dimension,
La vengeance, un éveil se fait naître,
De cette bougie s'est éteint leur vie,


4. EN CONSTRUCTION

J'ai pus, par mes actes de sang,
Brisé le voile pour la première fois...
Une voix semblable a celle du diable
Me rappelais encore ces derniers moments
C'est par mes principes cannibalesques
Que j'interpelais sa voix. Ô Toi maitre des dieux
C'est parmi ces rituels macabres que j'appelais
Tes sens et ton savoir pour enfin percer
L'invisibilité dans toutes ses facettes......

Dans cette noirceur, j'entendis déjà crier
Murmures et gémissements, Tous semblaient tourmentés
C'est un monde auquel il nous faut s'adapter
Un passage cruel avant de percer...
Une folie soudaine ouvrant la porte des anciens
Tissant les liens par la chaire des saints
Ils ont créés ce monde sous forme de vie
Ils ont imaginés la mort tel qu'elle est aujourd'hui

«Libère moi encore une fois, lègue moi la dernière clef
Vers ce monde oublié que l'humain a tant rejeté
Souffle moi ton savoir pour que je puisse croire
Ou montre moi que jamais je n'aurai d'espoir»

Les bras bien ouvert, chantant pour Le Grand
Je vis la porte s'ouvrir, Celle-ci bordée de serpent
Tenant la poignée de feu glacé, j'entendis sa voix
Il m'appela au loin et m'ordonna de garder la foie
Je vis un pont se déployer devant moi
Tandis que je suspendais au dessus des lacs brûlants
Je vis des lumières scintillantes au dessus de moi
D'autres étaient rouge, d'autre étaient blanche...
Elles allaient de reculons pour ensuite revenir
Certaines absorbaient la nuit telles une sangsue
Formant des vortex, noir comme les ténèbres
C'est par ce chemin que mon destin s'acheva

Rêve, Cauchemar ... Ange ou Démon ?
Je ne savais plus, Rien n'étais clair ...
Balançant mes choses les plus précieuses
Au fond de la falaise tout au bas
De ces abysses de l'inconnu
Je vis des serviteurs tentant de remonter la pente
Ce fût par mépris que des divinités s'acharna a les couler
Une autre dimension s'ouvrit déjà au fond de cette allée
L'horizon changea comme un tableau que l'on déchira


5. EN CONSTRUCTION

Devant la grille noir, parmi cette lumière divine
Je sentis du vent, venant s'imprégner à mon visage
Un épais brouillard planait la surface invisible
Des gens au regard perdus, aux machoires disloquées
Cette fois ci, au loin, se tena des ombres
s'inspirant de la peur pour vivre
Je pus même apercevoir, au recoin d'une fontaine de sang
Une femme assise sur un bête, sacrifiant sa vie pour «Lui»
Les paroles du Grand Architecte étais d'une pure réalité
La folie est la clef vers l'ouverture d'une porte
J'ouvris la grille donnant à la prochaine sphère

Tout est blanc, rien n'est concret, seul l'esprit vit
Les lumières, remplacées par des oiseaux géants
Le paysage est formé par la pensée
Le contrôle d'un monde s'ouvrit a moi...
Un moment de silence, de prospérité
Une atmosphère des plus douce s'empara de moi
Aveuglé par la blancheur, j'avançai dans l'inconnu
Jamais je n'avais atteint un tel palier
Rien ne pouvais m'arrêter...

Des nuages décorent le paysage,
Des hommes aux allures angéliques
Se tenant debout autour de cette boule ...
Chaqun guidant nos gestes, nos paroles et nos pensées
Je sentis mon corps s'envoler
Vers les cieux, je me suis mis a flotter
Au travers du voile je vis ce monde infini
Auquel plusieurs hommes ont perdus l'esprit
Le firmament s'étenda donc sous mes pieds menotés
Ce fût bien évident, on m'avait enchainé...

La froideur étais en moi
Comme un venin circulant dans mes veines
Le soleil, la lune n'existaient plus
l'horizon, formé de l'infini...étais ma seule issue
Je rampai le long des corridors cherchant
La délivrance a ces menottes attachées à mes pieds
j'étais fou, certes, mais cette vision était ma vie

J'avais peur d'avoir commis un erreur
Pourquoi m'être menotté ainsi ?
Qu'avais-je fais pour mériter cette prison ?
Je croyais, qu'un jour, j'aurai eu la chance de voir
Ces choses qu'un voile invisible
Prenait plaisir a cacher...


6. EN CONSTRUCTION

Le désespoir en moi grandissait sans cesse
J'avais peur d'avoir tuer pour aucune raison
Et que tout cela n'étais que du mensonge
Bien que j'essayai d'oublier sa voix....
Par mon nom, je l'entendis m'appeler pour la deuxième fois

«Farnham Redneck, te voilà incertains ?
N'as-tu donc rien compris ?
Le cinquième palier s'ouvre déjà a toi,
Ne vois-tu pas que ton âme m'appartiens,
Je contrôle ta vision et tes sens...
Je contrôle tes croyances et tes désirs...
Maintenant, entre dans la prochaine sphère...
Elle te mènera où siège les Rois.»

Certes, il était Grand et avait le pouvoir
Prenant plaisir à jouer avec mes croyances
Il était le prince de ce monde infini
J'étais le visiteur, venu chercher la clef du savoir
Il avait touts les droits, il avait créé les règles ici

La cinquième sphère fit donc son apparition...
Tout au dessus des plaines et des montagnes
Des anges et des démons, au ailes trouées
S'en allaient et revenaient parmi l'ombre et la lumière
Comme fuyant la bête noire, Maitresse de cette Terre

J'avançai dans ce dégradé de lumière
Où l'ombre imposait de plus belle sa présence
Le reste du paysage se peinturait d'un rouge vif
Comme l'enfer s'enracinant au paradis...
J'étais semi-présent parmi ces divinités
Rien ne pouvait m'atteindre...

Cette porte noire devant moi étais gravée du chiffre 5
Une simple porte donnant a ce sombre couloir
Un couloir remplit par la vie et surveillé par les morts
J'étais seul à vouloir comprendre
Seul à vouloir atteindre l'invisible...


7. UN COULOIR DANS LA PEUR

Que de mensonges, de tromperies sinueuses,
Voilé derrière un masque, funeste ironie du sort,
Enfermé en ce monde céleste que je suis,
De cette atmosphère je l'entendis murmuré...

«Infâme et sombre ignorant,
Cette vérité est bordée de faux diamands,
Pauvre humain, sans pouvoir - sans vie,
Ne vois-tu pas ces 4 murs viciés ?»

Je sentis mon corps rétrécir,
Mon âme embrassait la jeunesse éternelle,
Je redevenais l'enfant que j'étais,
Absorbant le désespoir d'un silencieux repos,
C'est alors que je compris l'essence de la sagesse,
Immense doctrine accordé pour les Dieux,
Une puissance colossale incomprise par les mortels,

Tout avaient changés, je respirait mon triste passé,
Que de chimères, de fausses fantaisies,
Cette entrée me guidait aveuglément,
À ma demeure engloutit par le sang,
J'ai donc conclus que le sixième palier,
Formait un cycle tordu imposé par des divinités inconnues,
J'en était la victime, j'étais devenu un dément absolu,

Je suis ici et ailleurs,
Je peu succomber comme je peut revivre…
Maintenant c'est un autre monde auquel je me suis accommodé,
Je vois les murs autour de moi se découper
Comme un casse tête,
J'ai penser des heures et des heures assis sur le sol,
À me brasser la tête a ne plus finir,
Le silence me sillait a l'oreille,
Tandis que j'étais la a sombrer dans le désespoir,

J'ai hurlé, mais rien ne sorti ...
Ce couloir avait volé ma voix, il l'avait emprisonnée,
Ma folie forme un cycle éternel,
Qui rassasie ceux qui m'étudia et qui s'intéresse à moi,
Interné entre mes 4 murs,
Ils me parlent et me questionnent...

En cette noirceur je nourris mon esprit,
Maintenant laissez moi ... J'aime être seul ...



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