Ravenskull : L'Agonie du Genre Humain

Les paroles


1. INCESTUS

Diablerie sans pareil, un nom faisant trembler, Incestus
L’infâme au cœur de la spoliation, chaire souillée

Putride virginité, éviscération suprême
Tu salis, tu déchires, l’infantile innocence
Incestus, un mal sans pareil !

Tu te délectes du malheur
Dans les yeux de ta proie
Ethique d’un monde construit
Pour faire souffrir !

Brisée, souillée, elle raconte.
Personne n’en croit un mot.
Et de ce repère mortuaire elle s’en va.
Laissant couler ses larmes inutiles.
Ton heure viendra !

A jamais elle portera cette marque,
Cette plaie ouverte qui saigne,
Et le silence cachera, mais ne soignera pas
Seule Nemesis apaisera, mais ne guérira.

Il faudra désormais se taire, et susciter
Le pareil de ta dévastation cérébrale
Goûter, aimer, rendre, la douleur dans son corps
Orgasmique pour tes sens, un début de délivrance !

Incestus !


2. UN VENT DE HAINE

Par un hiver glacial,
Le froid guidant ton âme,
Tu voyages seul,
A travers ses morsures.

Nul ne saura jamais,
Où ce périple te conduit,
Mais la haine en toi brûle,
Tu ne reviendras pas.

La masse te répugne,
En toi seul tu as foi.

N'oublie jamais que ceux en qui,
Ton regard aveugle y voyait la lumière.
T'ont tous trahi et ont ris,
De toi.

Arrache l’inhumain de l’homme, abaisse le, maîtrise le
Montre lui sa faiblesse à mimer les anathèmes
Des anciens, ceux dont la connaissance n’investissait pas
Le cérébral de ces amas de chair !

Continue ta route, confiant en la vérité
Celle qui t’emplit d’une force

Aussi puissante que l’ignorance
Et le mépris du genre humain
Bâtis l’empire de tes sens
Pour seul motif, le renoncement
Et ton esprit, soufflé par ce vent de haine
S’en va, vers une contrée, un pays
Inconnu de tous, préservant le véritable
D’un être spolié par cette masse informe

Un vent de haine !

Et sur cette terre, violant la putride marée humaine
Tu ris aux éclats, la vision de la souffrance
Sur leur visage, t’emplit d’une joie immense
Tu aimes, le goût du revers…

Symbole d’une victoire, sur leur mépris
Les traits de la tourmente dessinés
Quand la lame rentre dans leur buste

Est venu le jour du jugement,
Le spectre du Chaos apparaît
Vous êtes déjà tous mort !


3. ECLATS DE SOLITUDE

Sentiments ignorés,
Humiliés, bafoués,
Ta beauté lacérée,
Par les éclats de ma solitude.
Pas de place pour la vérité,
Au royaume du silence,
Ces pensées à jamais,
En moi seront scellées.

La souffrance et le vide,
Gardiens éternels,
De mon âme emprisonnée,
Pour un tort inconnu.
La haine pour seule compagne,
Immortelle à mes côtés.

Elle punira ton insolence.
Et flétrie, fanée
Ta beauté goûtera
A l’esthétique de l’innommable

Car Vénus que tu es,
Par des profanes indignes,
Se verra négligée.
Et ce culte que je te vouais,
Se verra mourir dans l’oubli.

De cette glace pourpre, mélange de haine et de sang
Nommée servitude infâme, je retiendrai
Toute la tristesse et les questions,
Auxquelles jamais rien ne répond.


4. ANGE DES TENEBRES

Visage du mal, malice incarnée
Manifestation du malsain
L’emblème du paradoxe
Un être de noirceur
Catalyseur de haine et violence

Simple miroir d’une race, l’homme face à lui-même
Un ange menant à l’agonie son propre bourreau

Le sang par le fer, une cruauté sans nom
Un être sans jugement, l’envie seule
De répandre les larmes et le sang…la chair !

Incarnation d’un être
D’une lueur toujours plus noire
L’homme et toute sa haine
En une seule enveloppe

Un ange des Ténèbres !

Une terre en proie aux flammes
Seule volonté d’un ange n’appartenant à aucun dogme
Souillure matérialisée, apogée du dessein humain
La destruction

paroles ajoutées par TheWhiteCrow - Modifier ces paroles