Nécropole : Solarité
Les paroles
1. AURORE
Glorieuse lueur matutine
Qui surgit des tréfonds de l'abîme
Figure hiératique et austère
Gardienne de la frange crépusculaire
Ton joyau céleste me montre encore la voix tracée
Lorsqu'au Levant l'horizon irisé
Illumine les cimes de tes doigts de rosée
Héraut sacré, sang d'Hélios
Ta venue annonce celle du soleil invaincu
Quand point l'aube, à la robe de safran
Tes voiles moirés brisant la nuit des temps
Tes iris d'or pur, ignés, incandescents
Balaient d'un regard les terreurs éphialtiques
Et tes larmes amères ascendent aux nuées
Ô Première née...
Qu'Indra te libère du Ver
Et que vienne le jour dans ta gloire
Que ta vérité dévoile le bacille
Et consume lentement les striges sept fois maudits
Eos ! Ton Front ceint de clarté divine
Tranche telle une lame les ténèbres nocturnes
Ausos ! Ton chariot un fleuve d'or
Foudroyant les démiurges, inondant les vallées
Apportant la nouvelle de la loi éternelle
Immortelle lumière conquérante
Avant de disparaître, Hespéra, au Ponant
Toi par qui arrive la fin de l'Âge Noir
Puisses-tu purger la fange crépusculaire.
2. FERMENTS DE CORRUPTION
Vermineuse plique, gale endémique
Affichant sur sa race les stigmates de l'esprit
Ferments de corruption, levures hébraïques
Gonflant tels des cadavres les dépouilles des Empires
Pouilleux chameliers surgis du désert
Se sont couronnés rois de toute la Terre
Election divine autoproclamée
N'étaient que les miasmes du démiurge Yahveh
Incapables de contenir la frénésie lubrique
De vos femelles immondes, sournoises et impies
Forcés d'ériger tel trône hystérique
La lignée maternelle, seul espoir de survie
L'inversion totale posée au faite du monde
La perversion faite Loi, codifiée à outrance
Caravansérail mental d'exégèses futiles
Ergotant doctement non du sexe des anges
Mais de celui de vos filles
Vampires pédovores, mutilateurs infantiles
De la Tradition vous fîtes un codex de bile
Alchimistes fébriles de la destruction
Qui par leur rites funestes ont changé l'or en plomb
Sycophantes vicieux, casuistiques insanes
Qui frappent d'anathème le désir de Vie
Doués par leur Dieu de la seule tromperie
Afin de prolonger la souche maudite
La tumeur judaïque réduit l'hôte à merci
Il voit son idéal souillé et détruit
Ce qu'il a de plus cher, rendu orde et immonde
Par la lèpre du Monde
Le destructeur oeuvre à tout araser
En un magma informe de glaise sans volonté
Le creuset doit détruire toute altérité
Pour hâter la venue de l'idole abhorrée
Race de vipères, ennemis cosmiques,
Rois du siècle, rois du cycle
Provocateurs eschatologiques
Votre paix suprême est un rêve de ruine
L'éternel retour exige un sacrifice
Oblation des vestiges putrides
La balance est formelle
La "race" juive doit mourir
Ceux qui périront sont déjà morts,
Je ne suis que l'instrument, illuminé
Entérinant par l'épée le jugement sanctifié.י
3. LE CULTE DU HEROS
Leçon fut prise de Prométhée
Démesure enchaînée, l'hybris crucifié
Ses oracles infertiles, son nom usurpé
Attendait un héros pour ses liens lui briser
Pour expier dans la bile cette ivresse insensée
Point d'orgueil titanique, ni transe extatique
Nulle espérance fiévreuse, frénésie messianique
Mais sapience et certitude, impassibles auspices
Que le glaive olympien dispensera justice
Tel, le législateur et discriminateur
Jaugeant les imparfaits, à l'aune ancestrale
D'un habile coup de taille il séparera ce qui était mêlé
Par les desseins néfastes des démiurges tarés
J'étais prisonnier du néant, perdu
Tout environné de noires nuées
Mais les ténèbres ne pèsent plus
Lorsque l'on sait marcher vers l'aurore
Je lève l'étendard, émergeant des décombres
J'éveille les héros maudits
Ultime bataille pour la vérité pénultième
Je déchirerai le voile
Tandis que se défile l'étoffe
De l'illusion fantasmagorique
Par le don trop longtemps repoussé
L'anamnèse accomplie, j'écraserai l'infâme
Une ordalie céleste, wergild cosmique
Châtiment réclamé sur ces nuques offertes
Et par cet holocauste de sang et Feu sacré
Baptise de lumière les guerriers deux-fois nés !
Ainsi je chante le retour d'Astrée
De Justice et Némésis
De l'ancien règne Saturnien
Par une nouvelle race d'Hommes venus des Cieux
Leçon fut prise de Prométhée
Pour guider les pas des enfants de Borée
L'hybris surmonté par la geste héroïque
Les vestiges de l'Âge d'Or par Alcée restaurés
4. LA VOIE EST LA VERTU
Ouroboros est brisé, le fil rompu
Esprit sarclé, orphelin et nu
A tâtons dans le labyrinthe obscur
Absolu, que ta voie soit ma vertu
Ariane a tissé un écheveau mêlé
Que l'épée seule saura dénouer
Pour me libérer du dédale
Sans mes ailes brûler
Prends garde, toi qui
Contemple du char le trajet
La chute est brusque
Pour qui ascent sans piété
A travers la clarté mystérieuse
Apparaît le monarque céleste
Le sceptre est dans sa main gauche
Souverain déchu du coeur des hommes
Son absence une plaie béante
La noire égide est dans sa droite
Je suis la voie, je suis la clef
Le rameau orphique, ignipotent
Qui ouvre béantes les portes de la Mort
Et annonce, aube d'or, ton éveil imminent
N'aurais-je préféré m'endormir
Du sommeil de la Terre ?
Mais cette passion est chose de chair
Et la doit défendre par ma chair
Et l'esprit
"Je souffre et je désire"
Contre l'engeance de Surtr, qui grouillante
Du Sud vient refermer le cercle
Hommerie d'apocalypse, noires multitudes serves
Lors le cor retentit, les mondes s'ouvrent
Amors, et à travers elle
Quand les Borées me voudraient fléchir
Je resterais, tel le frêne
Lié au rox, la cime en Ciel,
Les racines plongées jusqu'à Hel
Sauvé d'Elivagar, cent fois guidé par ta Lumière
Lié à l'Enfer
Le souffle figé vers le firmament
5. L'ORBE DU MONDE
(Instrumental)
6. SOUS L'EGLISE D'EROS
Elle porte la flamme, feu céleste
Point dérobé, atteint par nous-mêmes
Clé par laquelle nous recouvrons Thulé
Aux côtés et au sein des Dieux
Effroi vertigineux dans la contemplation
De l'abîme de ta nudité, vérité pure
Que celui sans race ignore
Absolu jadis perdu,
Ne t'ai-je point toujours connue ?
Traverser la dryade, vers l'unité
Un voyage au bout de la Nuit
Pour triompher de l'obscur despote
La couche devient l'autel de nocturnes holocaustes
Mais du démon ne serait point esclave
Car ce n'est pas pour Elle que brûle mon sein
Mais bien pour la lumière immortelle
Mania d'exaltation divine
Insatiable eucharistie
Cette soif qui ne peut être étanchée,
Tonneau des Danaïdes par passion, réifié
Nous briserons les idoles,
Jusqu'à la vertu même,
Par-delà bien et mal,
Sous l'indulgence des éternels
Je me défie de l'orgueil des Uns des origines
Je fais de l'hétaïre sélène une épousée royale
Le mariage de l'Etre et de la Puissance
Dont la danse sur mon corps immobile
Annonce le retour
Eros Triomphant, torche en main
Mon désir, un arc tendu
Dont la flèche fendrait verticalement l'éther
Restaure mon intégrité, fais moi Un
Rend moi à mon être primordial,
Dans l'étreinte où la mort s'efface,
A l'éternité
Glorieuse lueur matutine
Qui surgit des tréfonds de l'abîme
Figure hiératique et austère
Gardienne de la frange crépusculaire
Ton joyau céleste me montre encore la voix tracée
Lorsqu'au Levant l'horizon irisé
Illumine les cimes de tes doigts de rosée
Héraut sacré, sang d'Hélios
Ta venue annonce celle du soleil invaincu
Quand point l'aube, à la robe de safran
Tes voiles moirés brisant la nuit des temps
Tes iris d'or pur, ignés, incandescents
Balaient d'un regard les terreurs éphialtiques
Et tes larmes amères ascendent aux nuées
Ô Première née...
Qu'Indra te libère du Ver
Et que vienne le jour dans ta gloire
Que ta vérité dévoile le bacille
Et consume lentement les striges sept fois maudits
Eos ! Ton Front ceint de clarté divine
Tranche telle une lame les ténèbres nocturnes
Ausos ! Ton chariot un fleuve d'or
Foudroyant les démiurges, inondant les vallées
Apportant la nouvelle de la loi éternelle
Immortelle lumière conquérante
Avant de disparaître, Hespéra, au Ponant
Toi par qui arrive la fin de l'Âge Noir
Puisses-tu purger la fange crépusculaire.
2. FERMENTS DE CORRUPTION
Vermineuse plique, gale endémique
Affichant sur sa race les stigmates de l'esprit
Ferments de corruption, levures hébraïques
Gonflant tels des cadavres les dépouilles des Empires
Pouilleux chameliers surgis du désert
Se sont couronnés rois de toute la Terre
Election divine autoproclamée
N'étaient que les miasmes du démiurge Yahveh
Incapables de contenir la frénésie lubrique
De vos femelles immondes, sournoises et impies
Forcés d'ériger tel trône hystérique
La lignée maternelle, seul espoir de survie
L'inversion totale posée au faite du monde
La perversion faite Loi, codifiée à outrance
Caravansérail mental d'exégèses futiles
Ergotant doctement non du sexe des anges
Mais de celui de vos filles
Vampires pédovores, mutilateurs infantiles
De la Tradition vous fîtes un codex de bile
Alchimistes fébriles de la destruction
Qui par leur rites funestes ont changé l'or en plomb
Sycophantes vicieux, casuistiques insanes
Qui frappent d'anathème le désir de Vie
Doués par leur Dieu de la seule tromperie
Afin de prolonger la souche maudite
La tumeur judaïque réduit l'hôte à merci
Il voit son idéal souillé et détruit
Ce qu'il a de plus cher, rendu orde et immonde
Par la lèpre du Monde
Le destructeur oeuvre à tout araser
En un magma informe de glaise sans volonté
Le creuset doit détruire toute altérité
Pour hâter la venue de l'idole abhorrée
Race de vipères, ennemis cosmiques,
Rois du siècle, rois du cycle
Provocateurs eschatologiques
Votre paix suprême est un rêve de ruine
L'éternel retour exige un sacrifice
Oblation des vestiges putrides
La balance est formelle
La "race" juive doit mourir
Ceux qui périront sont déjà morts,
Je ne suis que l'instrument, illuminé
Entérinant par l'épée le jugement sanctifié.י
3. LE CULTE DU HEROS
Leçon fut prise de Prométhée
Démesure enchaînée, l'hybris crucifié
Ses oracles infertiles, son nom usurpé
Attendait un héros pour ses liens lui briser
Pour expier dans la bile cette ivresse insensée
Point d'orgueil titanique, ni transe extatique
Nulle espérance fiévreuse, frénésie messianique
Mais sapience et certitude, impassibles auspices
Que le glaive olympien dispensera justice
Tel, le législateur et discriminateur
Jaugeant les imparfaits, à l'aune ancestrale
D'un habile coup de taille il séparera ce qui était mêlé
Par les desseins néfastes des démiurges tarés
J'étais prisonnier du néant, perdu
Tout environné de noires nuées
Mais les ténèbres ne pèsent plus
Lorsque l'on sait marcher vers l'aurore
Je lève l'étendard, émergeant des décombres
J'éveille les héros maudits
Ultime bataille pour la vérité pénultième
Je déchirerai le voile
Tandis que se défile l'étoffe
De l'illusion fantasmagorique
Par le don trop longtemps repoussé
L'anamnèse accomplie, j'écraserai l'infâme
Une ordalie céleste, wergild cosmique
Châtiment réclamé sur ces nuques offertes
Et par cet holocauste de sang et Feu sacré
Baptise de lumière les guerriers deux-fois nés !
Ainsi je chante le retour d'Astrée
De Justice et Némésis
De l'ancien règne Saturnien
Par une nouvelle race d'Hommes venus des Cieux
Leçon fut prise de Prométhée
Pour guider les pas des enfants de Borée
L'hybris surmonté par la geste héroïque
Les vestiges de l'Âge d'Or par Alcée restaurés
4. LA VOIE EST LA VERTU
Ouroboros est brisé, le fil rompu
Esprit sarclé, orphelin et nu
A tâtons dans le labyrinthe obscur
Absolu, que ta voie soit ma vertu
Ariane a tissé un écheveau mêlé
Que l'épée seule saura dénouer
Pour me libérer du dédale
Sans mes ailes brûler
Prends garde, toi qui
Contemple du char le trajet
La chute est brusque
Pour qui ascent sans piété
A travers la clarté mystérieuse
Apparaît le monarque céleste
Le sceptre est dans sa main gauche
Souverain déchu du coeur des hommes
Son absence une plaie béante
La noire égide est dans sa droite
Je suis la voie, je suis la clef
Le rameau orphique, ignipotent
Qui ouvre béantes les portes de la Mort
Et annonce, aube d'or, ton éveil imminent
N'aurais-je préféré m'endormir
Du sommeil de la Terre ?
Mais cette passion est chose de chair
Et la doit défendre par ma chair
Et l'esprit
"Je souffre et je désire"
Contre l'engeance de Surtr, qui grouillante
Du Sud vient refermer le cercle
Hommerie d'apocalypse, noires multitudes serves
Lors le cor retentit, les mondes s'ouvrent
Amors, et à travers elle
Quand les Borées me voudraient fléchir
Je resterais, tel le frêne
Lié au rox, la cime en Ciel,
Les racines plongées jusqu'à Hel
Sauvé d'Elivagar, cent fois guidé par ta Lumière
Lié à l'Enfer
Le souffle figé vers le firmament
5. L'ORBE DU MONDE
(Instrumental)
6. SOUS L'EGLISE D'EROS
Elle porte la flamme, feu céleste
Point dérobé, atteint par nous-mêmes
Clé par laquelle nous recouvrons Thulé
Aux côtés et au sein des Dieux
Effroi vertigineux dans la contemplation
De l'abîme de ta nudité, vérité pure
Que celui sans race ignore
Absolu jadis perdu,
Ne t'ai-je point toujours connue ?
Traverser la dryade, vers l'unité
Un voyage au bout de la Nuit
Pour triompher de l'obscur despote
La couche devient l'autel de nocturnes holocaustes
Mais du démon ne serait point esclave
Car ce n'est pas pour Elle que brûle mon sein
Mais bien pour la lumière immortelle
Mania d'exaltation divine
Insatiable eucharistie
Cette soif qui ne peut être étanchée,
Tonneau des Danaïdes par passion, réifié
Nous briserons les idoles,
Jusqu'à la vertu même,
Par-delà bien et mal,
Sous l'indulgence des éternels
Je me défie de l'orgueil des Uns des origines
Je fais de l'hétaïre sélène une épousée royale
Le mariage de l'Etre et de la Puissance
Dont la danse sur mon corps immobile
Annonce le retour
Eros Triomphant, torche en main
Mon désir, un arc tendu
Dont la flèche fendrait verticalement l'éther
Restaure mon intégrité, fais moi Un
Rend moi à mon être primordial,
Dans l'étreinte où la mort s'efface,
A l'éternité
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