Steve'N'Seagulls @ l'Usine-Istres

le Samedi 03 Décembre 2016, L'Usine

Programmé pour débuter à 21 heures, nous arrivons juste à temps dans la salle en espérant ne rien manquer de la prestation des Steve'N'Seagulls. En effet, étant donnée l'heure relativement tardive de début du concert, nous imaginons que, faute de première partie annoncée, nos cinq Finlandais attaqueront direct. Avec un peu de précipitation, nous arrivons et découvrons la grande salle : ses murs en pierres pour la partie basse, et en suivant les énormes poutres métalliques noires on arrive sur la partie haute entièrement peinte en noir. La salle est déjà bien rempli malgré tout le monde resté dans l'avant salle devant le bar. La moyenne d'âge est plutôt haute sur les fans du devant de scène où nous avons pu nous positionner. Salopettes, chemises à carreaux, bonnets et coiffes en tout genre sont présents dans le public ce soir. Tee-shirts ACDC et Iron Maiden sont également de mise bien entendu.



Steve 'N' Seagulls

21h20 c'est parti !

« Aces High » pour commencer, quoi demander de plus ? Un titre qui nous permet de découvrir la petite voix d'Irwin Remmel, trapu et costaud, ainsi que la grosse voix du contrebassiste plutôt menu. Et voilà que commence « la valse » des instruments : après la Balalaïka, Irwin prend la Mandoline. A la contrebasse, plus grande que lui, c'est la manière qui fait la différence ; le premier titre sera joué avec les doigts et le deuxième avec l'archer, et ainsi de suite... Trio de voix avec Hermann dont le Banjo n'a d'égal que son chapeau à l'originalité sans pareille. Puis, comment ne pas remarquer « la montagne » chapeautée d'une peau de renard, qui commence à l'Accordéon et continue en récupérant la Mandoline.

Le quatrième titre "From England !" nous emporte dans une folle tornade de Maiden. Pour la suite, la rythmique est également au taquet ; Punk Rock oblige, Offspring bien entendu ! Le ton devient plus grave après la présentation de Wild Till Hiltunen et son accordéon : « Symphony Of Destruction » déboule sur nous pour notre plus grand plaisir. Alors que nous hallucinons en voyant le batteur taper la cymbale armé d'une espèce de maracas, le moment da folie retombe lorsque survient un problème technique ? En attendant le contrebassiste sifflote .... une bière en sifflant un air du Far West, et nous dévoile un français presque timide avec un : "à votre santé !" Malgré le malaise, la foule soutient ce trou que les musiciens "en acoustique" essayent de combler. Tout le monde sur scène fini par figer, sauf le batteur qui nous abreuve de rythmes plus fins que la bière sirotée par le reste du groupe. La scène s'est vidée, la fumée l'envahi alors que les techniciens fulminent derrière pour rétablir et qu'un courageux finisse par annoncer : "10 minutes de patience ! »

Et puis, c'est reparti, après la « reconstruction de la balance ». Professionnels jusqu'au bout des doigts, les Steve'N'Seagulls enchaînent "with England From 70's !" et un Led Zep s'il vous plait. A cet instant, nous avons déjà oublié l'incident technique, et nous sommes presque aux anges.

C'est alors que : « Hardcore Metal ! » Toutes les annonces qui précèdent les titres sont excellentes. Le contrebassiste avec sa bonhomie à la Billy The Kid, et son petit chapeau noir, nous fait sans problème taper dans les mains sur « Cemetery Gates » ? Puis le moment de contrebasse à l'archer ultra Thrash est juste énorme. Au passage, présentation de Puikkonen, le batteur, qui nous gratifie d'un "bonjour" avant d'attaquer au chant. Ce qui nous fait dire que nous avons donc quatre chanteurs. Nous allons de surprises en surprises...

C'est à cet instant qu'arrive un premier titre ultra connu (comme les autres) que nous n'arrivons pas à faire ressurgir de notre mémoire. « On the bass, mister Pukki ! » qui semble entamer un titre grave... mais non la folie envahie la salle avec un refrain qui nous fait chanter « All Night Long ! » La dextérité des musiciens est juste impressionnante banjo et contrebassiste sont d'enfer. Le choix des titres est excellent alors que les refrains tous plus connus les uns que les autres fédèrent une salle captivée.

Petit moment d'accalmie avec seulement trois musiciens restés sur scène pour un "November Rain" doux comme une soirée de décembre. Un duo de voix grave et aiguë qui voit revenir un accordéon tout en solo. Morceau suivant, la fête est de la partie, et Hermann, délaissant son Banjo, nous gratifie cette fois d'un titre à la guitare sèche et Bottleneck. Puis soli croisés de guitare, accordéon et regards complices des deux musiciens. Les présentations n'en finissent plus, alors qu'au Banjo "Hermann" attaque un « Thunderstruck » qui explose la fureur de la salle au point que votre serviteur n'arrive plus à prendre de notes sur son téléphone tellement tout s'accélère !!! Nouvelle présentation du batteur avec le vrai solo de la soirée ; chapeau bas et mains levées pour l'occasion. Et cette fois-ci remerciement au public d'être venu ce soir. « Seek And Destroy » accélère encore notre pou et fait monter la chaleur.

Nous voilà arrivé au rappel et un contrebassiste qui lance "nous essayons quelque chose en français !". C'est donc lui qui va encore nous surprendre au chant et un "Antisocial" juste énorme. La salle est au taquet derrière ce titre emblématique qui donne l'occasion à l'accordéon de résonner à la française sur les glissements de la Contrebasse magique.

Et voilà que survient le second titre que nous ne reconnaissons pas de suite (honte à nous), avant que n'arrive le refrain "Born To Be Wild". Puis se fait le calme alors qu'un objet mystérieux est sorti et construit par Till. A ce stade, je me rend compte que je vous en ai peut-être trop dit. Alors, allez les voir et vous saurez quel est cet autre instrument magique. Comme le moment que nous vivons avec une joie extrême tellement ce qui se passe sur scène est fantastique. Deux heures de show au delà de nos attentes, et les mots sont faibles pour un final en apothéose. Si ils passent près de chez vous et que vous êtes fan de tout ou partie des groupes qui sont à l'origine des titres ci-dessous, n'hésitez pas une minute. Qui plus est, le groupe, ultra-disponible pourrait encore vous surprendre derrière le stand de mersh, avec, bien évidement, leur sympathie, mais aussi les objets qu'ils vendent. Je ne parle pas du tee-shirt ou du CD, mais bel et bien du «Hermann-Hat », de l'huile à barbe ou encore d'un autre objet que nous n'avons pu voir...

Set List :

Aces High - You Could Be Mine - Long Way To The Top - The Trooper - Wishmaster - Self Esteem - Symphony Of Destruction - Black Dog - Pretender - Cemetery Gates - You Shook Me All Night Long -File Up The Tank - Sad But True - Out In The Fields - November Rain - Burn - Thunderstruck - Seek And Destroy - rappel / Antisocial - Born To Be Wild

Prochaine date à retenir à l'Usine : 28/04/2017 No One Is Innocent + Tagada Jones

Photos : FredB Art


2 Commentaires

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growler - 30 Décembre 2016: Bon report l'ami, ça devait être une expérience bizarre (au sens non péjoratif) d'entendre tout ces hymnes interprétés de cette façon. En tout, ton report donne envie pour les prochains concerts.
LostPhoenix - 30 Décembre 2016: Un concert au delà des deux disques qu'ils ont produit. Le son, l'inventivité et l'entrain de ces gars est extraordinaire !
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