Nightwish : le retour au Zénith

le Lundi 23 Mars 2009, Zénith, Paris



Pain (SWE)

Pain est arrivé sur scène en dévoilant une énorme batterie qui occupait un bon tiers de la longueur de l’estrade. Le groupe s’est retrouvé face à un public bouillonnant. D’une part la prestation d’Indica en a laissé beaucoup insatisfaits. D’autre part, Pain avait été retenu depuis leur dernière tournée comme première partie de Nightwish comme un groupe innovant et dynamique.
Ils ont été à la hauteur de leur réputation et ont, comme la dernière fois, chauffé la salle avec des chansons devenues cultes comme « same old song » ou « shut your mouth ». Le groupe a fait une très bonne prestation en live avec un chanteur dont les accents trashs étaient beaucoup plus prononcés que sur la version album et des guitares dont les amplis poussés changeaient agréablement d’Indica.
Après une première partie détestable, Pain reprend les choses en main et redonne au concert la teneur de l’affiche

Nightwish

Les membres de Nightwish sont apparus successivement au milieu d’un décor marin avec une ancre géante, un bateau dans lequel se tenait Tuomas et des rochers en polystyrène.
Le groupe n’a pas lésiné sur la présentation et les effets. En effet, on a pu apprécier de nombreux effets pyrotechniques recherchés et divers. La fosse était régulièrement réchauffée par des flammes provenant de la scène, recouverte de confettis rouges et blanc ou encore aspergée d’une fausse neige en mousse.

Musicalement parlant, le groupe s’est révélé excellent. La présence de Troy sur scène et pendant l’intro a été une bonne surprise qui s’est confirmée lors du concert du 24. Nightwish a successivement interprété :
INTRO (avec Troy)
7 DAYS TO THE WOLVES
DEAD TO THE WORLD
THE SIREN
AMARANTH
ROMANTICIDE
DEAD BOY'S POEM
SAHARA
NEMO
THE ISLANDER
THE POET AND THE PENDULUM
DARK CHEST OF WONDERS
ESCAPIST

- Rappel -
GHOST LOVE SCORE
WISH I HAD AN ANGEL

La setlist présentait plusieurs titres provenant d’albums plus vieux comme The siren, Dead to the world, ou encore Dead boy’s poem, à la demande d’Anette, bien que la fin ait été coupée par Tuomas, qui l’a faite remplacer par un allongement du solo d’Emppu.

Anette s’est montrée beaucoup plus stable et sûre d’elle que lors du premier concert. On a vraiment senti que l’expérience accumulée pendant sa première tournée avec Nightwish s’est transformée en professionnalisme.
Elle rythmait de plus le concert par des « hay hay » répétés notamment pendant Amaranth, the Islander et Sahara. La chanson Escapist en live a été pour moi une démonstration de la puissance de la voix d’Anette sur scène et de son excellente coordination avec les autres membres du groupe.
Evénement inattendu : Annette nous a fait chanter « Frère Jacques » à sa grande satisfaction et au grand étonnement du public qui a néanmoins participé avec ferveur à cet exercice. Marco a pris le relais en revenant à un sujet plus métal en sollicitant la fosse de faire du bruit.

Jukka a été une surprise pour tout le monde vers la fin du concert, en se déchainant littéralement sur sa batterie, ce qui a pris au dépourvu Emppu pendant un instant.

Contrairement au brésil où le public criait le nom de Tarja, Paris criait celui de Anette avec insistance du début jusqu’à la fin. On sentait une réelle interaction, presque chaleureuse, entre le public réagissant aux appels d’Anette et le groupe.

Seul Tuomas, qui buvait discrètement sa bouteille de vin dans son bateau, semblait un petit peu à l’écart du groupe, contrairement à Emppu et Marco qui échangeaient leurs places entre deux chansons.

On a retrouvé les Nightwish de l’année dernière avec encore plus d’effet, d’expérience et de confiance, au dessus de toute espérance du public.

On attend impatiemment leur prochain concert et leur souhaite une bonne continuation pour le reste de la tournée.

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