Formé en 2000 à Sydney au pays des chasseurs de crocodiles,
Shackles sortit tout d’abord 2 démos et un Ep chez Beer in Your Ear Records. (
Orgy of
Corpse :2005/
Coup de Grace :2006/
Inquisitor’s
Curse :2007). Sur ces trois sorties nous avons à faire à un thrash death des plus efficaces avec ses gros relents de heavy.Sur
Coup de Grace la magie qui est sûr les sorties suivante est moins présente, elle prend vraiment de l'ampleur sur
Inquisitor's Curse.
Traitor’s
Gate sortit enfin chez
Hell’s Headbangers en 2009.
Les compositions sont assez uniques pour ce genre, elles regroupent le meilleur du death thrash au heavy metal, un très bon mélange influencé par leurs confrères d’Hobb’s
Angel of
Death, Deströyer
666 ou autres
Armoured Angel sans oublier ce qui fait l’une des particularité de
Shackles ; ces influences d’Iron Maiden. La production est parfaite pour le genre que pratique le groupe, ni trop crade, ni trop lisse.
Et puis bien sûr la touche Australienne que l’on reconnait à chaque écoute de Gospel of the
Horns,
Armoured Angel,
Trench Hell…etc…
Cette puissance, cette bestialité, ce coté primaire violent dans le son et les compositions. Ce doit être leur descendance de bagnards, possédants ainsi leurs gènes de guerriers violents, sadiques et infatigables.
Quand à l’éponyme, à elle seule, elle peut résumer la magie et la puissance de cet album. Une guitare acoustique sublime, des riffs autant accrocheurs que sombres, mêlés à deux solos. Avec
Shackles pas de branlette de manche ou autre avalanches de notes ennuyeuses, sans âme. Là on sent vraiment que les mecs les jouent avec leurs tripes, ça vous met ce petit sourire dans le coin de la bouche tellement c’est sincère, épique et guerrier ; sans oublier les coups de vibratos qui réveilleraient Willem Jansz dans sa tombe.
Puis il y a ce pont si puissant et épique qui fait voyager en plein milieu d’une nuit brumeuse à la tour de Londres et autres grands monuments tel que le
Tower bridge, à l’époque de la pendaison et de l’inquisition.
Cet album vous enchaîne donc pendant 41 minutes, 41 minutes où il vous fouette et vous torture à grand coups de riffs incisifs et de solos, vous n'avez même pas le temps de souffler lors des passages acoustiques, que c’est repartit de plus belle pour votre plus grand plaisir…
Ils font partis de ces groupes qui ont préférés se retirer dignement de la scène, après un album de grande qualité ; pensent avoir réalisé le meilleur d’eux-même sur ce premier Full Lenght, ils n’ont pas souhaité sortir autre chose.
A l’époque où Hobb’s
Angel of
Death,
Slaughter Lord et
Armoured Angel tenaient les reines du Thrash
Death ; en continuant
Shackles aurait été le fer de lance de ce genre en Australie. Mais autant partir en laissant derrière soi un album excellent contenant cette osmose si réussie entre le Heavy et le metal extrème.
“We Came, We
Saw, We Shackled”
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