The Plague That Makes Your Booty Move...It's the Infectious Grooves

Liste des groupes Fusion Infectious Grooves The Plague That Makes Your Booty Move...It's the Infectious Grooves
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18/20
Nom du groupe Infectious Grooves
Nom de l'album The Plague That Makes Your Booty Move...It's the Infectious Grooves
Type Album
Date de parution 1991
Produit par Mark Dodson
Style MusicalFusion
Membres possèdant cet album200

Tracklist

1. Punk It Up 03:51
2. Therapy 03:25
3. I Look Funny ? 00:26
4. Stop Funk'n with My Head 03:23
5. I'm Gonna Be My King 05:23
6. Closed Session 01:19
7. Infectious Grooves 04:13
8. Infectious Blues 00:43
9. Monster Skank 03:41
10. Back to the People 02:45
11. Turn Your Head 01:19
12. You Lie ... and Yo Breath Stank 02:55
13. Do the Sinister 04:14
14. Mandatory Love Song 00:09
15. Infecto Groovalistic 05:06
16. Thanx But No Thanx 01:52
Total playing time 44:51

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Infectious Grooves


Chronique @ leatherface

10 Octobre 2008
Voici un groupe qui mériterait qu'on lui donne un peu d'attention dans les colonnes de Som. Amateurs de basses slapées et d'ambiances funky, bienvenue au groove infectieux.
Ce groupe fut formé sous l'initiative de Mike Muir et Robert Trujillo. Les deux gars de chez Suicidal Tendencies décidèrent de créer ce groupe qui proposerait une musique centré sur le jeu de basse Trujillo .
"The Plague that makes your Booty move" propose donc une fusion musclé en hardcore, funk et metal. La musique est plutôt enjoué, pas "prise de tête" et pourtant servie par une paire de guitariste efficace et une basse/batterie imparable.

Punk it up démarre par une intro de basse slappé du meilleur effet avant d'être rejoint par une batterie punk, des guitares whawha et distos qui se complètent dans une parfaite unité.
Face à cette bande de zikos pas piqué des hannetons, on sent que Mike Muir peine un peu à se faire entendre. Cela dit, le chant est plutôt là pour justifier et accentuer le côté "fun" de la musique plutôt que de chercher quelques prouesses vocales qui seraient juste inutiles dans cette musique. Donc, pas mal de choeurs Hxc dans cette galette mais également aussi un guest de Mr.Osbourne en personne, reconnaissable entre mille avec sa voix nasillarde sur le titre Therapy, démonstration de grosses rythmiques metal couplés avec des cocottes Funky sur le plan des guitares et laissant à trujillo le loisir de poser quelques parties de basses vertigineuses et très véloces (et ce, toujours au service de la funk attitude). Yeah man, I like it, so funky !!
Le titre "stop funkin'with my hand" reste dans cette démarche, appuyé par un clavier assez kitsch très James Brown façon "livin in america".
Ce qui marque vraiment dans cette album, c'est cette marque de fabrique guitaristique : guitare disto / guitare claire funky qui perdure tout au long de l'album (un procédé qui fonctionne à merveille ici).
Des cassures assez virulentes sont parsemés de ci de là sur l'album. On pense à l'intro de "I'm gonna be my king" qui commence façon slow sur la plage / coucher de soleil et qui tombe sur une grosse rythmique metal bien épaisse.
"Infectious blues", un simple délire avec trujillo qui tape le blues sur une guitare slide avec Muir au chant, des morceaux inutiles où on entend des dialogues débiles genre gangsters qui se prennent le choux.
"back to the people", une instrumentale avec percussions, guitares encore funky, basse toujours slappé bien efficace...

Bref, pour conclure, je ne mettrais pas ce disque entre n'importe quel main. Ce premier opus de IG sonne tout de même "très ancré dans son époque" mais la qualité musicale est belle et bien là. Le pari de mêler hardcore avec funk est au final très réussi... Et puis le groupe (à cet époque) n'a pas encore sorti sa pièce maîtresse que sera "Family groove Cyco" : encore une grosse claque funky qui finira d'enfoncer le clou et de placer Infectious Grooves parmis l'une des plus grosses références de Fusion/Funk/metal, à côté des Faith no more ou autres Rage Against The Machine...

7 Commentaires

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NeoBaBa - 26 Août 2009: L'époque ou Trujillo n'était pas encore le sous-fifre mercenaire chargé de tenir la corde de mi des 4 hoursemens. Ici, au moins, son talent de bassiste nous est bel et bien prouvé.
Deloth - 23 Avril 2010: J'ai découvert çe groupe il n'y à pas longtemps par un amis fan des RHCP, et bluesman invétéré, et j'ai tout de suite accroché, l'ambiance Funky et violent est absolument jouissive.
metalsmith - 05 Novembre 2010: tout a fait d'accord c'esr top musicos!!
Lesterial - 27 Septembre 2012: c'est toute ma vie, en temps que batteur ce fut une véritable révélation perso, n'écoutant pratiquement que du thrash à l'époque, je n'imaginais pas que cette musique allait débrider mon jeu et le rendre beaucoup plus amusant, me sortant du jeu binaire dans lequel je commençais à m'ennuyer (grosse panne d'inspiration d'ado...mouarf) pour partir vers des contres temps que 20 ans plus tard je m'éclate toujours a jouer et qui m'a définitivement réconcilié avec les bassistes, dont je ne peux plus me passer aujourd'hui...FUCK YEAH Mike...
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Chronique @ stickinthemud

16 Septembre 2012

De la fusion comme on n'en fait plus

Infectious Grooves est le résultat d’un side project lancé en 1990 par Mike Muir (chant) et Robert Trujillo (basse) provenant tous deux de Suicidal Tendencies. À noter que ce vrai roadrunner qu’est le bassiste joue depuis 2003 dans un certain groupe appelé Metallica et qu’il a joué dans de nombreuses formations prestigieuses telles que Black Label Society ou encore pour Ozzy Osbourne. Le gaillard n’est donc pas n’importe qui !

La recette : Prenez le côté punk métal de Suicidal Tendencies représenté par une guitare métal soliste et un chant punk ; placez le tout sur une basse totalement funky jouée presque entièrement en slap et accompagnez avec une deuxième guitare, funk celle-ci. Liez la sauce avec une batterie tantôt métal, tantôt funk. Mélangez bien et Paf ! Ça donne Infectious Grooves, une fusion funk/métal inhérente à son époque.

Cet album est donc le premier de la formation et sort en 1991 (quatre autres suivront). Dès le début de celui-ci, on comprend qu’il va se baser principalement sur le jeu de Trujillo. En effet, « Punk It Up » commence par une intro de basse en slap et, jusqu’à la fin de l’opus, c’est cet instrument qui donnera le ton.

Nous avons donc ici un melting pot de morceaux très funky comme « Stop Funk’n With My Head », d’autres dotés de riffs bien heavy tels que « You Lie… And Yo Breath Stank » mais aussi de pistes qui alternent (assez agressivement) de rythmes funk à des rythmes très punk comme le morceau d’ouverture « Punk It Up ». Dans les morceaux les plus accrocheur on retiendra notamment le morceau éponyme ainsi que « Do The Sinister » qui tient bien dans la tête. Je souligne également la participation de ce bon vieux Ozzy Osbourne dans le refrain de « Therapy » (on se demande quand même si c’était bien nécessaire).

Les titres sont liés par un fil conducteur sous forme de petits interludes plus ou moins humoristiques (pas entre chaque morceau, je vous rassure), c’est assez efficace lors d’une première écoute, ça permet de créer un lien entre les titres et d’obtenir une certaines cohérence dans l’album. Par contre ça devient très vite casse-bonbons dès les écoutes suivantes.

Pour apprécier cet album, il faut aimer le funk mais aussi le métal, si l’un de ces ingrédients vous fait défaut, vous aurez du mal à accrocher. Personnellement j’aime beaucoup ce genre de fusion comme on en fait plus (il est vrai que ce genre de son n’a pas forcément très bien vieilli). Par contre si je pouvais changer quelque chose à cette musique c’est clairement le chant. Je ne suis effectivement pas fan de punk et aurais plutôt opté pour un chant plus hip-hop ou même plus heavy metal. Cela dit, ça ne m’empêche pas d’apprécier ce groupe car Mike Muir apporte une ambiance assez positive voire festive dans les compositions. De plus, il reste plutôt modeste et n’est pas trop mis en avant contrairement à la basse qui est omniprésente et mange un peu le reste de la musique.

Je pense tout de même que c’est un groupe qui mérite d’être mieux connu car ça fait du bien par où ça passe. Évidement, il faut aimer la basse, mais que les guitaristes se rassurent, Adam Siegel et Dean Pleasants ne sont pas en reste ! Enjoy !


2 Commentaires

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ZazPanzer - 16 Septembre 2012: D'accord avec toi, sauf sur le fait que cet album aurait mal vieilli ou que Cyko Miko aurait dû chanter autrement. Ce disque est pour moi une tuerie intemporelle, tout comme les deux suivants (un petit bémol quand même pour le suivant). Merci pour le texte.
stickinthemud - 23 Septembre 2012: Attention ZazPanzer, je ne dis pas que l'album en lui même a particulièrement mal vieilli, mais ce genre de son. Et je veux dire par là que, simplement, la sortie d'un album de cet acabit aujourd'hui serait probablement mal reçu car ce type de son n'est plus actuel. Et Mike ne doit pas chanter autrement, ce qu'il fait, il le fait très bien, mais j'aime moins ce genre de voix, c'est personnel. Merci pour ce comm positif en tout cas!
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