Me, Meal and Keckett, quel nom de formation absolument somptueux (hum, hum …). Ce duo bleu blanc rouge composé de Me Meal et Keckett (qu’est-ce que je suis en train de faire là …) vont essayer de prouver leur talent dans ce premier EP : T’es où ?
Pas là … On essayera de faire en sorte d’oublier cette pochette hideuse, digne des anciens fonds d’écran Windows … et de ce logo, qui, comment dire … ne fait pas vraiment metal ? (on dirait que ça a été fait sur Paint …). Un défi qui semble néanmoins intéressant dans une scène neo qui semble à court d’idées depuis quelques années maintenant même si les maîtres du genre sont bel et bien là.
On ne va pas y aller par quatre chemins et on va directement entrer dans le lard avec Big Chick (faut vraiment que j’arrête de chroniquer ce genre de toiles, ça ne va plus …). C’est gueulard, innommable mais c’est surtout désagréable et insupportable. Il n’y a absolument aucune ligne mélodique, ni de variations dans l’instrumental. Le seul point positif (si on peut dire ça ainsi), c’est le refrain avec deux vocalistes qui montrent une facette plutôt intéressante avec des petits airs de
Limp Bizkit et de
Linkin Park même si ce n’est pas réellement homogène.
Plus nous allons avancer et plus nous allons mourir de rire avec des morceaux complètements ravageurs (pour nos oreilles), dans un style « je veux tout détruire mais le vocal est tellement pas sérieux que ça m’enlève toute crédibilité » et où, une nouvelle fois, il n’y a absolument aucune prise de risque. C’est plat, il n’y a aucune nuance mais on se fend la pipe par autant de ringardise et de médiocrité. Jusqu’au moment où on a quand même un solo de guitare. Et bizarrement, on est plutôt agréablement surpris car même si ce dernier se montre extrêmement expéditif, il témoigne d’une force malheureusement peu exploité.
Et pourtant, il y a vraiment un savoir-faire à développer comme le démontre Italian
Stallion. Certes, ce n’est pas une narration des plus innovantes mais on passera un assez bon moment. Et même si ça reste très coléreux, l’agressivité est mieux régulée. On a même de ravissantes connotations 90’s, deux vocaux très séducteurs, un refrain aguicheur et une guitare qui se fond mieux dans l’ensemble. Car oui, cela reste un défaut majeur de ce tableau : le mixage est complètement raté, la gratte est totalement saturée, les percussions ne sont pas assez mises au premier plan et les vocaux prennent totalement l’ascendant. C’est dommage car on sent néanmoins que tout n’est pas perdu et que nos frenchies sont dans la capacité de nous charmer.
Finalement, même si on se fend la poire dans l’ensemble de notre écoute, il y a un certain goût d’amertume pour ce duo qui semble réellement capable d’envoûter son auditorat. Si le chant ne se montrait pas si tempétueux et misait un peu plus sur l’harmonie et la délicatesse, nul doute que nos musiciens pourraient moderniser et redonner de l’intérêt à une scène qui semble avoir puiser dans toutes ses ressources. En attendant fuyez pendant qu’il en est encore temps …
Haha, je ne sais pas pourquoi mais ça sent la private joke, ce "groupe" et cette chronique...
Je crois surtout que le nom de l'album sent la caricature / moquerie de la chanson "Pas là" de Vianney ("Mais t’es pas là, mais t’es où? (Pas là, pas là)") :D
Pas mal du tout la blague Matai, je valide ! :P
Sinon, j'admets ne pas comprendre le délire du groupe surtout que le morceau Italian Stallion est vraiment loin d'être mauvais. À suivre donc ..
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