Pussy, Booze and Rock 'n Roll

Liste des groupes Hard Rock Sixty-Nine Vette Pussy, Booze and Rock 'n Roll
Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
18/20
Nom du groupe Sixty-Nine Vette
Nom de l'album Pussy, Booze and Rock 'n Roll
Type Album
Date de parution 04 Juin 2011
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 No Tough Guys in Love
 
2.
 Jeffrey's Gone
 
3.
 (We Are) Brothers
 
4.
 Selling My Soul
 
5.
 No Future with Me
 
6.
 Stay Free
 
7.
 Needle Lied
 

Acheter cet album

 buy  buy  buy  buy  buy  buy  buy
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Sixty-Nine Vette


Chronique @ Sixtyninevette

10 Août 2011

Sixty-nine vette est peut-être ce qui se fait de mieux 35 ans après la vague déferlante du Punk'n'Ro

Il y a ce moment magique lorsqu'on a dans les mains un nouvel album, encore plus si c'est le premier des protagonistes, cet instant où l'on introduit ce morceau de plastoc dans la platine.... On tourne le gros bouton "power" de l'ampli avec le pouce et l'index vers la droite (en général j'ai tendance à m'y prendre en deux fois pour le placer au taquet), on appuie sur "close", le plateau se referme et on attend deux secondes. Premier titre : "No tough guys in love", 2 mn 41, Sixty-nine vette est fidèle à ses principes, pas le temps de bavasser, annonçons vite la couleur, qui n'est ni mauve, rose ou violet, mais plutôt rouge vif et noir comme de l'ébène. Six titres allant de 2 mn 30 à 3 mn 40 et le dernier à 4 mn 32, un cadeau en quelque sorte ou une provocation, allez savoir. Le contenu de ce CD n'est pas indigent, il est simplement anti superfétatoire (contraire de ce qui s'ajoute inutilement). En effet pourquoi ajouter une note si elle n'est pas nécessaire ? Le gang n'a pas l'intention de cacher ses influences. A part la voix de Fred le chanteur, on sent rythmiquement parlant la touche des "4 faux frères new-yorkais" et on ne va pas s'en plaindre. Il y a peut-être plus "dirty", mais on ne risque pas de confondre avec Supertramp. Les quatre "sons of the bitch" nous claquent des rythmes jouissifs et libérateurs en forme de gifles métalliques, çà cisaille à mort et çà envoie la soudure (expression authentique du "fuckin' bass man" qu'aucun rock critic n'a encore osé employer).

Le 5ème titre "No future with me" m'a foutu la trouille dès les premières secondes : "comment ils nous servent une ballade ???" Plaisanterie !!! Certes le tempo baisse mais pas pour longtemps car avec "Stay Free", les amateurs de sensations fortes peuvent le classer entre un coup de boules dans les gencives et un coup de latte dans les gonades. Moins prosaïquement, les musicologues apprécieront surtout sa sauvagerie élémentaire et son mur de Berlin de guitare-basse-batterie en béton armé. Bon, çà fait trois fois que j'écoute cette galette, je ne sais plus où j'en suis et si j'existe encore, je griffonne des insanités, je suis bloqué et il est à peine 8 h du matin. Et justement, si ce disque était le disque du matin? Je récidive, et oui celui dont on a besoin pour réveiller nos sens envapés après une nuit de débauche ? Cette énergie primale, ce cri qui fait partie de nos addictions. Peut-être nous faut-il Sixty-nine vette pour nous donner cette adrénaline qui nous fait démarrer encore un jour de plus, bouger son boule et agir !!! Voilà, c'est fait !!!

Ne parlons pas de ce "Fuck'n'Roll band of bastards" on stage. Si parlons-en un peu avant de conclure, on va s'gêner, tiens !!! Déjà on n'assiste pas à un concert de Sixty-nine vette mais on est victime du concert. Une guitare déchirante, crue et féroce, une basse-batterie rapide et déjantée et par dessus tout ce barouf... la voix de Fred, animal blessé, qui aboie, crie, éructe prêt à bouffer le micro et à massacrer le pied si on lui dit que c'est trop fort... Il n'y a pas à dire mais çà c'est du "Fuck'n'Roll" et rien d'autres. Hein ? Quoi ? Il y a un problème ??? Ces quatre gus, je les vois bien dans un bar à putes avec cinq pouffiasses aux yeux maquillés de goudron, trois junkies édentés et deux dealers analphabètes pour tout public et... moi-même, j'aime me trouver dans des endroits improbables. Pour en revenir à ce premier album (on ne va pas disséquer toutes les chansons), il reste agréable à écouter, le son est très bon et c'est un manifeste car il prouve tout simplement que le Rock'n'Roll ressurgit toujours où on l'attend vraiment pas. Quitte à m'attirer des ennuis, Sixty-nine vette est peut-être ce qui se fait de mieux 35 ans après la vague déferlante du Punk'n'Roll. Dans le ronron actuel, alors que la concession est de mise partout, ils font systématiquement le contraire. Tout simplement indispensable. D'ailleurs il devrait être remboursé par la Sécurité Sociale tant son niveau speed est élevé.

Après un passage en boucle depuis seulement trois heures, les pompiers, alertés par ma voisine, ont attaqué ma porte à coup de hache. Fuckin' Rock 'n' Roll !!!!!!!!!!!

Michel Krauzé
Président du fan club de Natchez
www.natchezband.com

1 Commentaire

1 J'aime

Partager
ZazPanzer - 10 Fevrier 2024:

RIP Fred... Deep in the dark.

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Sixty-Nine Vette