Nessun Urlo Nell'Ombra

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14/20
Nom du groupe Lacerater
Nom de l'album Nessun Urlo Nell'Ombra
Type Demo
Date de parution 2007
Labels pas de label connu
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. O.S.S.A.
2. Nato Morto
3. W.H. 22
4. (L'Odore Del) Sangue

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Lacerater


Chronique @ tonio

09 Août 2007
Lacerater est un groupe qui nous vient tout droit d’Italie et qui nous propose sa première démo. 4 titres pour un total de 13’23 et puis s’en va… Quelle pochette appétissante ! Et vu le nom du groupe, je savais à l’avance à quoi m’attendre en glissant le cd dans le lecteur. On dirait un peu les gros vers blancs que les aventuriers à deux balles de Kho-Lantha doivent ingurgiter encore tout vivants, vous trouvez pas ?

Fort heureusement, la musique de Lacerater est bien loin d’être aussi indigeste que ces immondes lombricidés (j'emploie ce terme pour me la péter un peu, ça sonne mieux que "vers de terre"). Disons que la musique du groupe a plus des allures de grosse sangsue vicieuse prête à vous aspirer la cervelle à coup de succions écœurantes et obscènes !
Partagées entre grind et death, les compositions sont résolument efficaces et pilonnent dans tous les sens, mais sans prendre non plus des allures de gros foutoir. Les musiciens ne s’éparpillent pas dans toutes les directions, la maîtrise instrumentale et la mise en place sont parfaites, les mid tempos sont ravageurs, bref, les quatre titres proposés ici sont de qualité égale. Leur style, qui flirte parfois avec le hardcore, me fait assez penser à nos français de DSK, l’énergie est donc ici de mise. Les riffs sont souvent plutôt basiques et directs mais peuvent également se montrer fort tranchants et corrosifs, comme sur l’intro de « Nato Morto ». De plus, les quelques soli exécutés à la wah-wah, dans un esprit assez Massacra, sont tout à fait savoureux. A noter également que le batteur soutient les rythmiques de façon magistrale, sa précision et ses parties de double expéditives sont remarquables.
Lacerater ne cherche absolument pas à se créer un style unique et encore moins à proposer du neuf, il tente simplement d’apporter sa petite pierre à l’univers du grind / death, ce qu’il parvient à faire de façon totalement efficace. De plus, la prod’ quelque peu rugueuse mais parfaitement adaptée, insuffle au compos un petit côté à la fois authentique et sincère que j’affectionne particulièrement dans ce genre…

Lacerater est un groupe que j’imagine tout à fait bien en tournée avec des pointures comme Avulsed ou Grimness 69, autre groupe italien qui évolue dans un style assez similaire. Cette première démo convaincante est une bonne mise en bouche, vivement l’album complet !

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Chronique @ blackpsychoz

13 Avril 2008
Comment dit-on boucher en italien ? Lacerater non ?! A la vue de l’ignoble jaquette et par-dessus tout, une des plus laides qu’il m’ait été donné de voir, et du logo vraiment tout pourri, je m’attendais à un brutal death metal des plus indigeste. Certes, Lacerater ne fait pas dans la dentelle, mais en contrepartie de cette violence qui n’en fini pas d’émerger, on observe une musique malgré tout réfléchie. Car je m’attendais aussi à un brutal death au niveau plus qu’amateur où le tempo résonnerait plus mid-tempo que blast beast, où les guitares mal accordées seraient noyées par une basse horriblement trop poussée, le tout ridiculisé par un chant de chien castré.

Au cachot ces fausses idées ! Les Lacerater montrent qu’ils ont le niveau, qu’ils savent manier leurs instruments dans l’art subtil et voluptueux du brutal-grind-hardcore (oui ça gicle quoi !). Ils n’apportent rien de neuf, et en même temps, je ne veux pas être méchant, mais il est plutôt difficile de révolutionner le genre. Cependant, la romantique langue qu’est l’italien (que l’on a d’ailleurs trop peu l’habitude d’entendre) apporte une originale petite touche, les textes traitant apparemment des périodes sanguinaires de l’histoire d’Italie. Mes faibles notions d’italien m’empêchent de vous le certifier.

La courte durée nous laisse un peu sur notre faim et l’on s’empresse de le réécouter afin de savoir si l’on pas oublié quelque chose. Mais "Nessun Urlo Nell’Ombra" a l’avantage d’apporter un savoureux avant-goût pour une suite qui s’avère déjà bien engagée. En attendant je vais m’enfiler un délicieux plat de petits vers bien juteux. Huuum ! Mes papilles en frémissent d'avance !

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