La haine. La vraie. La seule. L'envie de détruire, de se faire du mal. Perdu dans des volutes de fumée grisâtre, j'erre dans la souffrance et les ténèbres sont tous ce que je distingue. Suis-je mort? Impossible de le savoir...
Autour de moi tout n'est que dissonances et rythmes frénétiques, je deviens fou!
Et ces hurlements d'outre tombe...ouvrent une porte sur un abîme de noirceur ... comme un dernier voyage, sur une barque funéraire.
Avec "I Don't Care Where I Go When I
Die",
Gaza frappe un grand coup en proposant un SLUDGENOISEGRINDCORE de haut vol, à la fois hyper brutal et mélodique, en demeurant cependant très noir, comme un croisement entre
Unsane,
Brutal Truth,
Cursed et
Amen Ra, avec un soupçon de
Xasthur pour l'esprit de certains riffs. L'album est donc varié, passant par exemple du Grind Noisy Blackisant (oui c'est possible!) et frénétique du titre éponyme, à la traversée funéraire de "Hospital Fat Bags" et "Sire" qui mélangent Hardcore TRES violent et
Sludge Doomy TRES noir! La majorité des morceaux suivent une construction similaire, à savoir un départ rapide et abrasif, soutenu par une rythmique très lourde (ça blast et ça cogne), pour ensuite casser le rythme avec des ralentissements
Sludge de très bon goûts! De plus, on remarque régulièrement des passages plus mélodiques aux sonorités "post" que
Mastodon ou
Neurosis renieraient difficilement.
Gaza sort donc un disque d'une intensité et d'une noirceur rare, que je conseille aux fans de Hardcore-noise, de
Sludge et de Grind, ou tout simplement de trucs originaux et brutaux. Vous en aurez pour votre argent, cette galette vaut son pesant d'or!
666 fois oui, nom d'un bouc, voici la B.O. de votre suicide !
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