Hallow's Victim

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17/20
Nom du groupe Saint Vitus
Nom de l'album Hallow's Victim
Type Album
Date de parution Août 1985
Labels SST
Style MusicalDoom Metal
Membres possèdant cet album42

Tracklist

1.
 War Is Our Destiny
 04:05
2.
 White Stallions
 05:25
3.
 Mystic Lady
 07:37
4.
 Hallow's Victim
 02:40
5.
 The Sadist
 03:56
6.
 Just Friends (Empty Love)
 05:40
7.
 Prayer for the (M)asses
 04:46

Durée totale : 34:09

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Saint Vitus


Chronique @ grogwy

21 Juin 2016

Avant le Doom il y avait Saint Vitus

Formé à Los Angeles en 1979 par le guitariste David Chandler, Saint Vitus est considéré avec les groupes Pentagram et Trouble comme l'un des précurseurs du Doom.
La raison est que ces différentes formations, qui évoluent dans un registre lent et lourd, étaient déjà en activité avant que ce style ne soit popularisé en 1986 par le groupe Candlemass avec son premier album "Epicus Doomicus Metallicus".

Après avoir donné plusieurs concerts, dont certains avec les hardcoreux de Black Flag, Saint Vitus est signé par le petit label Punk SST Records (Solid State Transformers).
En effet, malgré un style musical antinomique, Saint Vitus avait réussi à se faire accepter par les groupes et le public Punk qui respectaient son intégrité et son refus de toute compromission.
D'ailleurs cette signature s'est faite par l'entremise de Chuck Dukowski, bassiste de Black Flag et salarié au sein du label.
En 1984 Saint Vitus sort son premier et éponyme album qui, comme tous les disques édités par SST Records, ne bénéficie pas d'une grande distribution (dans les années 80, même en import, les productions de ce label étaient assez difficiles à se procurer).
Sur cet album le groupe délivre cinq titres influencés par les morceaux les plus lents de Black Sabbath (période 1970-1972), mais dans un registre plus brut.
L'année suivante Saint Vitus retourne au studio Total Access (Redondo Beach, Californie) enregistrer "Hallow's Victim".
C'est donc affublé de la même production étouffante que son prédécesseur (qui a comme effet d'accroître l'atmosphère oppressante des morceaux) que ce second disque atterrit dans les bacs en août 1985.

Si le groupe n'a en rien changé son style et interprète toujours des titres lents et austères ("Just Friends"), ses membres ont cependant raccourci sensiblement leurs durées (seul le sombre "Mystic Lady" dépasse les six minutes) et ont décidé d'en proposer d'autres que l'on peut qualifier de rapides ("War Is Our Destiny"), et même de très rapides (l'excellent "White Stallions").
Le chanteur Scott Reagers par son phrasé, et malgré la faiblesse de sa voix, apporte aux morceaux une tonalité très particulière.
De son côté le guitariste David Chandler, en plus d'accélérer son jeu comme sur l'intense et très court "Hallow's Victim" (deux minutes quarante quatre secondes), n'hésite plus partir en solo laissant au seul bassiste Mark Adams la gestion de la partie rythmique ("The Sadist").
Quant au batteur Armando Acosta celui-ci alterne rapidité et lenteur avec une grande dextérité, remarquable notamment sur "Prayer For The (M)asses".

Certes "Hallow's Victim" n'est pas le meilleur album de Saint Vitus (le groupe en réalisera de plus aboutis avec son nouveau chanteur Scott "Wino" Weinrich), mais ce disque reste un très bon témoignage de ce que proposait les californiens à une période où ces derniers étaient encore inconnus.



2 Commentaires

6 J'aime

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Evisceror - 21 Juin 2016: Bonne chronique, assez d'accord sur l'ensemble, même si je trouve que l'ambiance oppressante est moins marqué que sur le précédent qui était très réussi de coté là.

Pour moi deux morceaux se détache vraiment sur cet album, " Mystic Lady " qui est la seule piste où je retrouve l'ambiance aussi sombre de leur éponyme, et " Prayer for the (M)asses " qui donne un bon avant gout du futur Born Too Late.
Elevator - 22 Juin 2016: Je suis assez d'accord avec cette chronique sobre et juste.
Merci pour ton texte !
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