Après 5 ans de silence, revoici
Disgust avec un death-metal sensiblement moins rapide. 3 anciens titres reliftés et alourdis pour l’occasion et une toute nouvelle compo vont remettre les pendules à l’heure illico.
Disgust reste LE groupe de death français ultime, celui capable d’assouvir les vils instincts de tout fan de Grave, d’
Entombed des débuts et de Canniboule. Un
Disgust qui n’est jamais aussi bon que lorsque ses deux gratteux se transforment en maniaques à la tronçonneuse comme sur le terrible "
Disgusting Butchery". Ambiances morbides et visions de viscères éclatés garanties. Scarvenger verse lui dans un death old-school plus mélodique entre
Death et
Obituary. Ce qui troue le cul surtout ici, c’est la voix imparable de Ch’blond, entre le grand Chuck et John Tardy. Une basse qui claque tel un fouet pour un métal fondu dans les plus nobles des aciers (death, thrash, heavy), Scarvenger mitraille à une allure globalement mid-tempo propice au headbanging sauvage mais hanté par un souffle qu’on croyait oublié à jamais. Le trio réussit le miracle de ne pas copier ses glorieux aînés en leur rendant un hommage vibrant et sincère. Dommage que les roulements de batterie sonnent un poil bizarre car, comme dirait Rocco, voilà un split destiné à rester dans les anals (aïe!).
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