Dreamland…. La terre des rêves. Au vue de la pochette, laissant apparaître une troublante demoiselle jouant avec le feu, on ne peut en douter. Sourire hagard et complètement niais, on enlève le CD de son support. Le fond de la boite laissant apparaître les cinq gus du groupe, on est alors déçu, notre imagination s’étant laissé à des déviances d’ordre érotique sur le contenu caché par la rondelle.
Première déception passée, on injecte le CD dans le lecteur et on remarque attentivement que celui ci commence par une intro guitarisco-symphonique du plus bel effet. Cela nous rappelle les groupes les plus épiques d’Italie, c’est beau !
Seulement, les mecs de
Dreamland, ils ne sont pas là pour rigoler : après cette intro, on attaque par un power metal aux riffs acérés, bien lourd. Du bon heavy, le tout servi par un son des plus propres. Tout bonnement excellent. Le chanteur n’est pas en reste, nous envoûtant avec son timbre aigüe mais parfaitement maitrisé, rempli d’un allant naturel donnant spontanéité et force à son chant. Les lignes vocales et guitaristiques sont mélodieuses sans jamais tomber dans le gniangnian : tout simplement sublime. Les refrains collent à nos pauvres cerveaux, appuyé par des chœurs très clairement à la «
Hammerfall » (mention particulière aux « Hearts Like
Lions », « Breaking the Chains » et « All for One »).
En plein headbanging power warrior never die, nous sommes surpris par une magnifique ballade, « Fade Away ». Guitares acoustiques, mélodies à pleurer… une voix féminine qui supplée Jake… une ballade magnifique, rempli d’émotion comme trop peu de groupes de Heavy moderne nous proposent. Le heavy burnée reprendra ses droits la piste d’après.
Jeune groupe de
Power Metal Suèdois, les
Dreamland nous servent ici sur un plateau d’argent un premier album des plus réussis.
Pas original mais très réussi, et qu’on repasse souvent par plaisir…
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