Don't Tread

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Damn Yankees
Nom de l'album Don't Tread
Type Album
Date de parution 1992
Style MusicalHard FM
Membres possèdant cet album82

Tracklist

1. Don't Tread on Me 05:06
2. Fifteen Minutes of Fame 04:50
3. Where You Goin' Now 04:39
4. Dirty Dog 04:53
5. Mister Please 04:19
6. Silence Is Broken 04:53
7. Firefly 04:58
8. Someone to Believe 04:57
9. This Side of Hell 03:59
10. Double Coyote 04:44
11. Uprising 05:31
Total playing time 52:49

Acheter cet album

 $16.55  28,00 €  15,30 €  £24.44  $29.19  28,00 €  28,00 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Damn Yankees


Chronique @ drrock

14 Décembre 2020

Damned ! C'est toujours aussi bon.

L'association de musiciens et de formations ayant rencontrées le succès à un moment ou à un autre ne date pas d'hier et perdure encore aujourd'hui. Audioslave, Chickenfoot, Black country Communion ou encore récemment le trio KXM me viennent ainsi instantanément à l'esprit. Dans le cas présent, il fut plus étonnant de voir se rapprocher, autour de Ted Nugent, les noms que ceux de Tommy Shaw (Styx) et de Jack Blades (Night Ranger), sans oublier l'excellent Michael Cartellone (Accept, Lynyrd Skynyrd), afin de créer Damn Yankees. Et ce, alors que ce Hard Rock à l'américaine s’apprêtait à subir de plein fouet la déferlante, que dis-je !? Le raz de marrée Grunge.

De toute évidence, ceux qui auront cédé aux avances d'un tel casting auront toujours davantage plébiscité et préféré le premier album éponyme du groupe à celui ci. Et bien en ce qui me concerne, j'ai toujours largement préféré ce dernier justement. De part la qualité de ses compositions et ça grande variété de style. Seule sa pochette m'aura toujours rebuté. L'humour Américain de l'ère Bush, moi vous savez...

Formidablement Produit par Ron Nevison (celui qui avait pourtant lissé à l'extrême le Ultimate Sin d' Ozzy Osbourne), Don't Tread est un disque qui, même après tout ce temps, continu de flatter mes oreilles du premier au dernier morceau. Qualifié à tord de Hard FM (sans doute à cause du look de l'époque des protagonistes et de la tessiture vocale de Tommy Shaw), la musique de Damn Yankees était en plus exempt de tout clavier. Là aussi, époque oblige, les exigences des maisons de disques invitaient souvent ce genre de formation à proposer la sucrerie réglementaire sous la forme d'une ou deux ballades. Sauf qu'heureusement ici, même à ce petit jeu là, les quatre musiciens ne versent jamais dans l'indigeste. Le travail fait sur les harmonies vocales par exemple élevant à chaque fois le morceau à un autre niveau que les niaiseries écrites, au hasard, par les Poison, Warrant, Slaughter et consort de l'époque. Damn Yankees, tout comme un Giant, boxait d'évidence dans une tout autre catégorie.
"Don't Tread On Me", en ouverture, tout comme "Dirty Dog" et le tout aussi génial "Mister Please" en attestent aujourd’hui encore. De la même manière, quand le groupe envoyait la sauce (piquante) avec l'incendiaire "Firefly" et le tout aussi imparable "Double Coyote" (Bip ! Bip !), on se dit de toute évidence que ces quatre là auront dû s'éclater comme des gamins lors de l'écriture d'un tel disque. "Up Rising" parachevant ce deuxième et malheureusement ultime album avec la même maestria.

Franchement, des albums qui, 28 ans (à ce jour) après leur parution, continuent de me plaire à ce point, je n'en possède finalement pas tant que ça.

17/20

6 Commentaires

6 J'aime

Partager

Elevator - 15 Décembre 2020:

Quant à moi, j'aime vraiment seulement deux morceaux sur celui-ci alors que j'adore le premier album. Cependant, cette chronique intéressante va m'inciter à le réécouter, ce qui n'est plus arrivé depuis très longtemps je dois l'avouer ...

samolice - 15 Décembre 2020:

Merci pour la chro DrRock.

Et merci Christian/elevator, je n'osais pas intervenir avant que quelqu'un émette des réserves sur ce disque (oui je suis lâche). Moi aussi j'ai du mal avec ce disque, beaucoup de mal. Ce qui me vaut souvent les reproches de l'ami Zaz qui ne comprend pas que je ne comprenne pas ce disque. Et moi je ne comprends pas qu'il ne comprenne pas que je ne comprends pas ce disque. Vous me suivez?

J'apprécie beaucoup le premier pourtant. Et c'est pourtant aussi la même équipe et le même producteur ici.

Perso, excepté l’opener (aux paroles patriotiques de merde) « Don’t tread on me » , « This side of hell » et « Firefly », je me fais chier royalement, rien n’est au niveau du précédent à mes oreilles, c’est mollasson même quand ça devrait pas (« Dirty dog », « Fifteen minutes of fame », « Mister please », « Uprising ») et les ballades me sortent par les yeux/oreilles (« Where you goin now », « Silence is broken », « Someone to believe » - plutôt power ballad, avec un superbe solo j’avoue -). Ok ça chante bien mais que c’est pompeux. Même le bluesy « Double coyotte » est mou du cul je trouve.

Un énorme bon point quand même,  Nugent est excellent question soli. Meilleur encore que sur le précédent peut être. 

 

Bon allez, promis, je me le retente une énième fois demain.

MCGRE - 15 Décembre 2020:

Bon sam t'inquiète tu n'es pas seul hé hé, moi aussi je suis un très grand fan du premier album , mais celui ci je le trouve limite soporifique, bref je passe mon tour.

founzi - 16 Décembre 2020:

He bien j adore cet album c était un groupe qui avait des chevaux sous le pied et qui jouait pour le plaisir je trouve nugent meilleur que pour son groupe avec des solos inspirés vraiment domage qu ils n ai pas été plus loin ça fait du bien de voir qu ils n ont pas été oubliés 

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire