Altor : The King's Blacksmith

Liste des groupes Power Symphonique Kaledon Altor : The King's Blacksmith
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14/20
Nom du groupe Kaledon
Nom de l'album Altor : The King's Blacksmith
Type Album
Date de parution 23 Avril 2013
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album14

Tracklist

1.
 Innocence
 01:05
2.
 Childhood
 05:12
3.
 Between the Hammer and the Anvil
 04:35
4.
 My Personal Hero
 03:52
5.
 Lilibeth
 05:21
6.
 A New Beginning
 05:06
7.
 Kephren
 03:27
8.
 Screams in the Wind
 05:05
9.
 A Dark Prison
 06:19

Durée totale : 40:02

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Kaledon


Chronique @ dark_omens

18 Avril 2014

Un disque éminemment dispensable et anecdotique...hautement accessoire et inutile...

Les Ultramontains de Kaledon pratiquent un Power Metal bâti sur certains de ces principes communs qu'ils partagent avec les Crystallion, Instanzia ou Dreamtale. Il y a aussi dans l'expression de cette formation un quelque chose de Power Quest qui, tout comme lui, semble-t-il, aura développé un penchant excessif pour une musicalité enjouée.

Après nous avoir conté les affres de cette saga intitulée Legend of the Forgotten Reign (La légende du Royaume Oublié) durant une décennie et 6 chapitres, Kaledon sort un nouvel effort du nom d'Altor : The King's Blacksmith.

Même si le groupe transalpin nous avait habitués jusqu'alors à professer un art aux airs gais, guillerets et parfois candides, rien ne nous avait véritablement laissé présager que ce nouvel opus allait être un spectacle aussi empreint de naïveté et de mièvrerie. Ce collectif ayant toujours su éviter, et parfois de justesse, l'excès dans cet étalage niais et garder un fond, et une forme, suffisamment respectables en nous proposant, au final, un équilibre acceptable entre ses différentes facettes. Désormais, brisant indéniablement cet équilibre entre cette créativité mélodique allègre et cette autre plus caricaturale et ridiculement maniérée, le sextet romain se sera ici indiscutablement égaré.

Et cet atroce calvaire démarre dès Childhood et Between the Hammer and the Anvil dont certaines parties nigaudes et puériles au possible pourraient bien faire passer les Suédois de Reinxeed ou les Allemands de Freedom Call pour de dangereux extrémistes. C'est dire.

Et alors que nos consciences maltraitées et lacérées par tant de monstruosités pensaient avoir déjà subi quelques outrages fatidiques susceptibles de nous faire basculer dans l'horreur indicible, la ballade Lilibeth vient nous achever en nous en proposant l'ultime. Si les refrains de ce titre gardent suffisamment de tenue pour ne pas totalement sombrer, il n'en va pas de même pour les couplets ridiculement consternants de cette chanson navrante.

Le morceau A New Beginning nous offrira, quant à lui, enfin les premières vraies variations de rythme puisque les doubles-croches prestes de doubles grosses-caisses jusque-là envahissantes, seront ici absentes. Cette chanson poursuivra sur la voie affligeante sur laquelle Kaledon nous mène depuis l'entame de ce disque néanmoins, a contrario de celle qui la précède, ici, ce sont les refrains qui seront scandaleusement déplorables.

On regrettera également certaines interventions de ce clavier omniprésent qui manqueront un peu de cette ampleur pourtant essentielle au genre. Ainsi que la prestation d'un chanteur, Marco Palazzi qui, bien que souvent respectable puisqu'elle évitera les terribles écueils dans lesquels nombre de ses compatriotes sombrent, manquera d'un soupçon de personnalité et de puissance. Rien d'insurmontable cependant eu égard aux autres tares déjà évoquées.

Quelques titres, s'éloignant un tant soit peu de cette candeur ingénue ambiante, du systématisme et de cette piètre inspiration que par bienveillance, ou peut-être par dépit, nous n'évoquerons pas davantage, réussiront tout de même la miraculeuse prouesse d'éveiller en nous les prémices d'un infime plaisir latent. Citons le véloce My Personal Hero, Kephren et ses refrains très réussis, Screams in the Wind et A Dark Passion, à l'entame frénétique, et sur lequel un certain Fabio Lione viendra suppléer le vocaliste de Kaledon.

Pas grand-chose à ajouter sur un disque aussi dispensable et anecdotique sinon, justement, qu'il est éminemment accessoire et inutile. Tout est dit en somme.

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