7 Deadly Sins

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11/20
Nom du groupe The Alpha Structure
Nom de l'album 7 Deadly Sins
Type Album
Date de parution 18 Septembre 2020
Labels Music Records
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album1

Tracklist

1.
 Empty Vessel
 01:39
2.
 7 Deadly Sins
 03:05
3.
 The Red
 03:19
4.
 Shell
 02:19
5.
 This Is Endless
 03:45
6.
 Memories Left Unturned
 03:14
7.
 Grudges
 05:10
8.
 Breathe
 01:18
9.
 In Circles
 03:10
10.
 XIII
 03:27
11.
 Return to the Earth
 04:07

Durée totale : 34:33

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The Alpha Structure


Chronique @ Groaw

25 Octobre 2020

Un travail encourageant mais encore trop superficiel

Novice dans le paysage musical, The Alpha Structure est une énième formation de deathcore américaine, qui vient compléter une liste déjà bien fournie et dont la plupart de ses candidats finissent par sombrer dans l’oubli. Pourtant, avec cinq ans d’existence à son actif, ce n’est que cette année que notre quintuor sort son premier opus, du nom de 7 Deadly Sins. Pour sa première parution, les américains ont fait confiance au label Music Records, dont nous avions déjà parlé lors de la chronique de l’éponyme de Sangheilis (metal moderne). La maison de disque française se montre d’ailleurs assez active en ce moment puisque parmi sa petite trentaine d’albums référencés, quatre datent de cette année, dans des registres bien différents.

Aux premiers abords de ce 7 Deadly Sins, on comprend déjà parfaitement vers quel chemin se dirige nos musiciens américains. Avec un chant hardcore prononcé et un instrumental trainant, étouffant mais néanmoins tranchant, notre quintuor exerce dans un style deathcore beatdown assez peu représenté et plutôt underground. Dans un sens, un effet assez rafraichissant se propage, du fait d’une certaine originalité et d’un concept encore peu exploité. Le groupe arrive par ailleurs à tirer profit d’un genre de base peu technique en incorporant des spécificités intéressantes.

On notera par exemple des passages atmosphériques inquiétants et très spirituels, qui créent des cassures notables, une certaine expérimentation et surtout, une envie de briser des codes conventionnels. Parmi ces quelques curieuses transitions, celle du titre éponyme est sans doute la plus marquante. Avec, au départ, une orchestration crue, éraillée, notamment avec des cordes distordues, qui se montrent proches de formations telles qu’Emmure ou Traitors, ce basculement dans une ambiance plus solennelle et épurée, que l’on pourrait presque considéré comme un breakdown, au-delà de son improbabilité, offre une vision à la fois captivante mais aussi extravagante.

Si certaines pièces privilégient l’authenticité et l’excentricité, d’autres reviennent à des aspects plus classiques, peu surprenants, où seul l’efficacité prime. C’est le cas de This Is Endless qui préserve un tempo excessivement lent mais où la prestation vocale se rapproche un peu plus du deathcore. Les breakdowns old-school viendront confirmer cette impression. Du côté des percussions, on ressent un travail un peu plus poussé, palpitant et mordant qu’à l’accoutumé. In Circles se démarque, quant à lui, par un riffing plus clair et optimiste. Nos américains n’en oublient pas leur transition cérémonieux avec une petite surprise : la présence d’un chœur féminin.

Même si ce premier album manifeste de bonnes attentions, c’est bien la lassitude qui finira par prendre les devants. D’une part, notre quintuor abuse beaucoup de ces renversements entre instrumental paresseux, massif et orchestration grave, sérieux. D’autre part, le riffing demeure similaire entre les titres et, par conséquent, très prévisible. Certes, la technicité est loin d’être le centre du travail de nos américains, le beatdown imposant quelque peu ces règles mais ici, la ressemblance n’en est que trop frappante. L’instrumental affiche par ailleurs un intérêt parfois très limité, comme le démontre le titre Breathe, dont l’instrumental est répété en boucle et est joué de plus en plus lentement. Le morceau porte d’ailleurs bien son nom puisque dans la prestation vocale, on peut facilement discerner un homme qui respire. On ne s’attardera donc pas bien longtemps sur ce réel faux-pas.

7 Deadly Sins est une première toile séduisante dans son fond mais maladroite dans sa forme. Si l’on peut déplorer un manque de morceaux véritablement marquants, une production assez inégale, où étonnement, la batterie manque de prépondérance, ainsi qu’une répétitivité entre plusieurs titres, notre quintuor a su incorporer quelques éléments novateurs qui leur permettent de ne pas couler et de maintenir une lueur d’espoir. Il faudra maintenant aux américains l’envie et la volonté de rectifier ses erreurs pour intensifier cette flamme, un projet qui sera sans doute long et périlleux.

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