Ataraxie >> les chroniques de Slow Transcending Agony
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Vendredi 13 Janvier 2006 - 22:51:01
voici plusieurs liens a propos des chroniques de notre album "Slow Transcending Agony"

http://www.slowend.com/chroniques/?id=41

http://www.crypticmadness.com/Album.php?id=6265

http://www.necrometal.com/site1/index.php?option=com_content&task=view&id=261&Itemid=141

Vous avez toujours cru que l’essence du doom venait des pays du nord ? Et bien les Français d’Ataraxie vont vous prouver le contraire. Développant un doom death alliant harmonie, passages ultra lents et envolées puissantes digne des plus grands du nom, ce premier album est un petit chef d’œuvre. Cela faisait un long moment que ces jeunes musiciens faisaient partie des chouchous de Noiseweb, aujourd’hui ils peuvent enfin confirmer au plus grand nombre leur indéniable talent. Cinq morceaux composent cet album pour une lente agonie d’environ 51 minutes, produit par leur propre soin, les Français d’Ataraxie n’en ont pas pour autant démérité car le son de l’album est en tout point énorme !! La totalité des morceaux présents sur cet album sont d’une maturité évidente mais deux sortent particulièrement du lot : Funeral Hym et Another Day Of Despondency, où le talent des musiciens est mis en exergue comme le prouve ce cher Marquis au chant, alternant brillamment growls émanant directement des entrailles de cette pauvre terre et cris martyrisés au-delà du désespoir. Nous ne pouvions donc donner que la note maximale à cet album qui on l’espère, en appellera beaucoup d’autres. Bravo messieurs et à très bientôt en live ! www.noise-web.com, note 10/10

Vendredi 13 Janvier 2006 - 22:53:35
http://www.metalfrancais.com/modules.php?op=modload&name=Reviews&file=index&req=showcontent&id=291

http://www.lordsofwinter.com/Menu.php3?action=chronique&groupe=1038&album=2285

http://www.vs-webzine.com/ind.php?act=kread_comment-first.php&id_news=5018&actdroite=kmenunew-first.php

http://darkmag.net/chroniques/381/ataraxie-slow-transcending-agony

Le premier maillon de cet album, un instrumental de plus de six minutes, vous colle au mur. Une pure tuerie ! L'espèce humaine n'avait rien enterndu d'aussi terrifiant depuis le into Darkness de Winter. C'était en 1992. Ce premier opus d'Ataraxie, groupe normand de pur doom-death metal, va certainement laisser des traces.

Après 3 CDs auto-produits (dont deux live), les doomsters de Rouen ont enfin pu réaliser un véritable album. et cela, dans des conditions techniques royales. Un séjour au CCR Studio, sous la houlette d'un certain Kris Belaen (Thee Plague Of Gentlemen, Pantheist, No Return), s'est donc révélé plus que profitable. LE résultat est ce Slow Transcending Agony, qui est déjà en mesure de concurrencer les récentes productions des leaders du style (Evoken, Mourning Beloveth, Morgion et autres Esoteric).

Une prise de son pointue, une production top niveau caractérisent ce disque. Le reste, à savoir la musique en elle-même, est un émerveillement total pour tout amateur de doom pétrifié. Une descente vers les abîme, orchestrée dans les règles par une formation (déjà !) au sommet de son art.

Outre le premier morceau instrumental ( " Step Into the Gloom"), l'album propose quatre autres titres. D'une durée moyenne de dix minutes chacun, ils sont une véritable démonstration des capacitiés d'Ataraxie en matière de gravité artistique.

Cet opus s'apparente à une sombre muraille sonore. Les échos d'une humanité suppliciée et dévastée viennent s'y briser, et leur noire résonance tourne en boucle, tel un nuage infesté au fond d'un puits. "L'Ataraxie" et son atmosphère de sentence irrémédiable reste l'un des moments forts du voyage. "Another Day Of Despondency" qui clôt l'album est une ultime invitation vers l'indicible. Une marche forcée vers les ténèbres. Près de douze minutes d'un trip suicidaire qui voit Jonathan, le bassiste-chanteur, se lâcher totalement : Voix gutturale, dérapages hystériques, et ton narratif clair.

L'une des particularités d'Ataraxie est d'incorporer des phrases ou des paragraphes en français dans des textes chantés principalement dans la langue de Shakespeare. Une singularité fort bienvenue. Dans un style aussi radicalement codé que celui-ci, il est toujorus délicat de définir sa propre identité. Ataraxie aura attendu plusieurs années avant de dévoiler, à la face du monde, son premier disque "officiel".
Rocj Hard, note 8/10

Vendredi 13 Janvier 2006 - 22:56:25
Voila une réalisation qui nous replonge dans le début des années 90, lorsque ce style musical qu'est le doom/death metal vivait son heure de gloire. Enfant maudit né du croisement entre la mélancolie de My Dying Bride et la lourdeur inhumaine de Thergothon.

Ataraxie fait figure d'intrus au sein de la scéne hexagonale étant donné le peu de formations évoluant dans ce genre bien spécifique. Slow transcending agony est un véritable hymne de la désespérance, mené par des compositions qui associent adroitement doom extrême et death metal "old school" .

Du premier, il en restitue la lenteur ultime à l'aide de mélodies sombres, du second, il en fait vivre la puissance à coup de "blast beats" intense. Cette alliance des deux styles perdure également dans les vocaux, qui alternent murmures torturés et chants gutturaux, le tout avec un goût prononcé pour la langue de molière et celle de shakespeare.

De toutes ces ambivalences environnantes nait une union, celle de la malediction

5/6

Laurent Michelland
Metallian

http://www.blackhearts-domain.com/album-2137-ataraxie-slow-transcending-agony.html

Rarement album aura trouvé plus juste titre que ce Slow Transcending Agony. Cinq titres, pour plus de cinquante minutes d'une lente descente dans les tréfonds de la dépression: voilà une visite déconseillée aux âmes chagrines. Pourtant, pour peu que l'on se sente d'humeur à faire la route, ce voyage se révèle bien prenant........"
voici les premières lignes de la chronique de Hard n Heavy, note 4/5

Vendredi 13 Janvier 2006 - 22:57:12
La minute du savoir : « Ataraxie » vient du grec a – taraxie, signifiant une absence de douleur morale (dans les philosophies épicuriennes et stoïciennes). Je n’ai pas écris ceci pour vous montrer que je sais user d’un dictionnaire, mais pour pouvoir engager la chronique de fort belle manière. Démonstration : [sauter la phrase précédente pour obtenir un tout cohérent] Soit un nom à l’opposé de la musique du groupe.
Là, vous êtes obligés de ressentir un grand respect en vous à mon égard : vous ne vous attendiez pas à pareil retournement de situation, n’est ce pas ? Quoique, l’étiquette « Doom/Death » vous aura sûrement mis la puce à l’oreille… Ce après quoi, mon introduction tombe au fin fond d’une abîme, comme le moral à l’écoute de l’album (et là, je sauve les meubles – ou pas (steque)).

Encore plus qu’un disque de Doom ordinaire, Slow Transcending Agony est une œuvre brumeuse qui se ressent au plus profond de soi. L’humeur biliaire, la mélancolie, et la déchéance sont retranscris en musique comme rarement il a été fait, si bien que le disque ne saurait convenir à quiconque n’éprouvant pas ces sentiments. De la relative violence de ces sentiments du déchirement à l’agressivité exacerbée du désespoir, de l’impressionnante de noirceur Funeral Hymn, en passant par la quintessence de la folie sur L’Ataraxie, véritable hymne au Doom et pièce maîtresse de l’album, au pont assommant de détresse, la musique de notre combo rouennais pèse sur notre conscience, à un niveau tel que même quand t’as la chiasse, c’est pas comparable (voilà, il fallait bien que ça dérive). Non, sans rire, cet album procurerait même au plus heureux des clowns l’envie de faire autre chose avec ses balles que de jongler. La voix de Marquis sait se faire varié (autant que l’humeur d’une femme), permettant de véhiculer bien plus d’émotions que la majorité des chants monotones auxquels nous sommes habitués. Que ce soit growls, hurlements ou chuchotements, la « magie » opère toujours, appuyée par des mélodies d’une tristesse que je n’ai, peu ou prou, jamais retrouvée ailleurs.

Que dire de plus ? Que même si je n’ai pas parlé des deux morceaux qui suivent, l’éponyme et Another Day of Despondency, ils n’en sont pas moins aussi énormes ? Que je n’ai pas assez développé ? Que ce disque transpire le malaise, et se veut être la bande originale parfaite pour lire du Baudelaire ? Que j’accumule les clichés du genre ? Oui, je crois qu’on peut dire tout ça à la fois. Il y a des albums pour lesquels on n'arrive pas à dire tout ce que l'on en pense, peut être de peur de perdre ce "quelque chose" qui nous séduit tant dedans. Cependant, cet album n'en est pas moins une perle noire (oh, quelle belle image inattendue), et un coup de maître, et ce dès le premier effort longue durée du groupe. Saluons donc avec tout le respect et la reconnaissance possible un groupe qui se place d’entrée en tant que fer de lance de la scène Doom française.

www.thrashocore.com, note 9.5/10


Vendredi 13 Janvier 2006 - 22:58:14
Ataraxie , n.f (Gr. Ataraxia, absence de troubles). PHILOS. Quiétude absolue de l’âme (principe du bonheur selon l’épicurisme et le stoïcisme)… »
C’est fou ce que ça peut être trompeur un nom, des fois.

En effet, si vous n’êtes pas encore familier avec le quatuor de Rouen, vous devez savoir que « Slow Transcending Agony » ne vous mènera guère plus que vers la tombe et le tourment le plus absolu, encore que ça dépende de quel point de vue on se place surtout pour un fan de doom.Oui car de doom il s’agit, et quel doom…

Après nous avoir pondu diverses démos et un album auto produit, Ataraxie arrive cette fois-ci avec un album incroyablement professionnel, lourd et dérangeant. Il n’y a plus grand rapport avec la musique alambiquée entre death et doom que nous proposait la formation à l’époque. Nous voici face à un caveau…Vomissant les entrailles du mal être dans nos oreilles, coup à coups enchantées par le désespoir et terrifiées par l’absolution et le profond lyrisme torturé dont font preuve les cinq véritables rochers que compose l’album.

Se rangeant volontiers aux côtés des Morgion, Evoken, et autres Mourning Beloveth, l’album s’ouvre sur une intro monolithique, sans fioritures et écrasante (la merveilleusement nommée « Step into the Gloom »), qui ne laisse qu’une trace de larme sur la terre défraîchie qui jonche le sentier vers la peur.
Après avoir subi ce véritable filet de sueur froide, « Funeral Hymn » vient nous tabasser à grand renfort de notes surprenantes de lourdeur et de mélodies (si, si) confirmées sur « L’ataraxie », cairn central de plus de onze minutes, mettant en valeur toute la saveur mélancolique sur son pont atmosphérique. La folie latente de Jonathan (basse voix) se ressent avec frissons sur ce titre…Des voix littéralement criées…

Si vous n’êtes pas encore mort de désespoir à ce stade de l’album, vous avez passé le plus difficile. Ataraxie sait jouer des mélodies que lui confèrent ses deux guitares et n’hésitent pas à en jouer pour créer des moments d’anthologie (la fin de « L’ataraxie » et le riff conducteur de « Slow Transcedning Agony », digne de My Dying Bride), mais pour les furieux que vous êtes , le groupe n’hésitent pas non plus à tabasser lourdement et sans vergogne comme à l’époque ( ’ Another Day of Despondency », et le milieu de « Funeral Hymn’ ).

L’ataraxie…La voilà notre emblème…Celle que nous voulons tous, même inconsciemment atteindre. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, Ataraxie pourrait bien être plus proche de nous la faire atteindre que n’importe qui…Qui ne serait pas fier de compter dans ses rangs une telle force et un tel espoir a porté d’oreille…Employer le mot « Espoir » est bien étrange après avoir user voir abuser de termes tous plus tristes et maladifs les uns que les autres pour définir la musique du groupe…Mais le talent, ça ne se contredit pas.
Merci Ataraxie.

Sephiroth, ‘ Je voudrais atteindre l’ataraxie que je mérite tant…
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