Perpetual Flame EST LA !
Comme l'indique le titre yngwie a toujours la flamme et "perpétue "la
longévité de son style. Je pense malgré tout que ce n'est pas l'album
du siècle et si il comblera les fans les plus purs, il en décevra
d'autres. Premier constat: les son est un peu étouffé, ce n'est
décidemment pas le fort du suèdois. A vouloir tout faire seul, il y a
forcémment des lacunes quelque part. Il compose, joue, chante écrit
paroles et mélodies, enregistre, mixe, produit et sort cela sur son
propre label !! ouf !les musiciens n'ont qu'à jouer ce qu'on leur
demande ..
Il faur plusierus écoutes pour commencer à trouver les qualités de cet
album, car en premier on a l'impression d'avoir mis différents de ces
anciens titres sur la platine.
Ensuite viennent les bonnes notes : Death dealer et son riff
impressionnent dans un style très "never die", the four horsemen
déboule sans concession tel "un fire in the sky", "damnation game"
rappelle sans aucun doute "revolution" avec un peu mois de feeling. "be
careful what u wish for" se situe dans un registre très "poison in your
veins". "red devil" plus mélodique mais dont de refrain tombe un peu à
plat met de l'eau dans le vin. Owens s'en sort pas trop mal mais pêche
un peu sur les mélodies.
On a droit aussi à trois titres plus lourd, ambiance orientale pour "the eleventh hour" qui s'en sort le mieux à mon avis.
"Priest of unholy" dans la veine de "sacrifice", "dark ages" ne
fait pas tâche mais owens ne modile pas assez sa voix et devient très
vite lassant.
"live to fight.."et sa section de cordes d'istanbul tire dans le même
sens et cela commence à faire beaucoup pour un seul album et
"seulement" 12 titres.
On a droit aussi à 3 instrumentaux dont 2 plutôt mélodique et sur
lesquels le suèdois passe trop de temps à "improviser". "Caprici di
diablo" est en revanche bien construit et techniquement imparable tel
un "blitzkrieg"
Il reste un "magic city" bien mélancolique ou malmsteen continue à
s'essayer au chant. Sympa mais l'ordre des titres fait que la deuxième
partie de l'album retombe dangereusement et si on le compare à "unleash
the fury", il est moins varié, plus standard et tim owens ne parvient
pas à tirer son épingle du jeu