Des Souris et des Hommes
Juste superbe.
Un film simplement beau, incroyablement humain et mettant le spectateur face à la cruauté et, paradoxalement, la beauté de l'homme. De ses espoirs, de ses craintes, de son régime...de ses différences aussi...
Cette histoire, tiré du roman éponyme de Steinbeck, racontant les aventures de Georges et Lenny (énorme Malkovitch !), le premier étant un garçon intelligent et loyal (Gary Sinise, impérial) surveillant le second, attardé
Mental qu'il garde sous son
Aile depuis le plus jeune age. Ils voguent de travail en travail, à travers le pays, ne pouvant garder durablement un emploi du fait du caractère impulsif et instable de Lenny, imprévisible et ne sachant pas communiquer normalement. Ils gardent tout de même, au fond d'eux, l'espoir secret d'une vie meilleure, indépendants et ne devant rien à personne. Georges parvient, après chaque échec, à garder l'espoir intacte chez son ami qui, de toute manière, oubli constamment les raisons de leur échec.
Un film simple, une mise en scène très naturelle, portée uniquement sur un duo d'acteur impeccable et une galerie de second rôles sans faute. Un grand film pour un grand livre, plein d'émotions et au final des plus poignants. Glory était à fleur de peau à la fin du film...
Le Dernier Maitre de l'Air
Mon dieu...
Je ne sais pas pourquoi on doit encore espérer quelque chose de Shyamalan...
Je ne connais pas le
MaNga, mais comme
Dragon Ball, c'est clairement le genre de chose qui ne passe pas en film. Les attaques sont absolument ridicules, le scénario d'une bêtise profonde, les acteurs (tous des ados, pour la plupart) ont le charisme de légumes verts pendant que les chorégraphies sont dignes des clip de Justin Timberlake.
Si ce n'est les effets spéciaux et les décors, tous très réussis, il n'y a rien à sauver de ce véritable naufrage du début à la fin.
Comment peut-on avoir été visionnaire au point de réaliser Sixième Sens et Incassable en début de carrière pour en arriver, dix ans après, à ça ou autres La Jeune Fille de l'Eau ou Devil ?
Welcome to the Desert of the Real