Celui là n'achète plus à la pochette depuis longtemps mon pauvre Monsieur, You Tube est là.
Je parle pas forcément des plus jeunes
Cavalera Bros - Schizophrenia

D'un point de vue purement technique, cette relecture est moins pertinente que celle de Morbid Visions, la première mouture de Schizophrenia tenant encore bien la route même aujourd'hui.
Le travail de Arthur Rizk est même moins finaud que sur Morbid Visions, l'ensemble guitare rythmique, lead/ basse/caisse claire/grosse caisse sonne très 2024, c'est à dire plat, compressé et bourrin, alors qu'il a bardé de révèrb le chant et les rototoms pour faire vintage, la juxstaposition des deux dans le mix génère un sentiment presque désagréable ou au moins déstabilisant, en tout cas pas très harmonieux.
Pour le reste, les morceaux sont géniaux mais ça c'est pas un scoop et l'inédit se contente d'être là histoire de.
J'étais dubitatif quand à l'intérêt de cette sortie, autant le bestial et le Morbid pouvait être pertinents, autant là....
Ca confirme ma première intuition
Au niveau des instrus, c'est bien plus moderne, clair, puissant, bref ce qu'on pouvait attendre de ce genre d'exercice, par contre cette reverbe sur la voix est chiante. Les 2 ensembles ne collent pas des masses je trouve.
Nom d'un petit bonhomme, j'ai retrouvé dans mes vieux magazines la chronique de Bourgade sur le Testament dont je parlais plus haut, je la poste ici pour la gloire de son auteur (en bonus celle de Harmony Corruption, on a d'ailleurs vaguement l'impression que le skeud avait du atterir par mégarde sur le bureau de Fred Burlet et qu'elle ne savait pas trop quoi en dire) :

jack_owen dit : Cavalera Bros - Schizophrenia
D'un point de vue purement technique, cette relecture est moins pertinente que celle de Morbid Visions, la première mouture de Schizophrenia tenant encore bien la route même aujourd'hui.Le travail de Arthur Rizk est même moins finaud que sur Morbid Visions, l'ensemble guitare rythmique, lead/ basse/caisse claire/grosse caisse sonne très 2024, c'est à dire plat, compressé et bourrin, alors qu'il a bardé de révèrb le chant et les rototoms pour faire vintage, la juxstaposition des deux dans le mix génère un sentiment presque désagréable ou au moins déstabilisant, en tout cas pas très harmonieux.Pour le reste, les morceaux sont géniaux mais ça c'est pas un scoop et l'inédit se contente d'être là histoire de.
Beh moi elle ne me déplaît pas la prod. Elle n'a rien à voir effectivement avec l'originale, mais elle est plutôt cohérente. Le son de batterie bien compressé, (bon à part les rototoms trop réverbés effctivement), j'sais pas j'y trouve une coloration Morrisound qui me plaît bien. Et la voix un peu caverneuse, et surtout en retrait, beh j'aime plutôt bien aussi.
Après bah c'est comme pour MV, la toute première impression bim ça claque, ça pète (en plus la nouvelle intro est réussie), je me suis même dit "putain c'est pas si mal quand même, ça aurait mérité que le line-up d'origine soit au complet". Mais plus on avance dans l'album, plus ça s'essouffle (je l'ai écouté 3 fois quand même). Les petites touches de nouveauté n'apportent vraiment pas grand chose de terrible (le finish de To the Wall bien bateau, la "nouvelle" rythmique de Igor sur Inquisition Symphony j'aime pas du tout, ou le morceau bonus bien bien générique pour être poli...). Au moins ils n'ont pas eu l'outrecuidance de refaire The Abyss (totalement inutile l'instru qui la remplace), mais les soli d'Andreas sont quasi à la note près quoi, c'est franchement pas très élégant envers lui.
Mais Andreas ne semble finalement pas si revanchard, puisqu'aux dernières nouvelles les 2 parties se seraient mises d'accord pour une réunion juste le temps d'un dernier concert (bon, j'ai découvert seulement ces jours-ci qu'Andreas avait perdu sa femme en 2022, ça te chamboule un homme c'est sûr).
Slayer - Reign in blood (1986)

What else ? 
Revocation - Revocation (2013)

Impossible de dire si cet album éponyme est le meilleur de la disco des bostoniens tant la qualité de leurs sorties a toujours tuttoyé des sommets !
Sur une bonne base thrash, les musiciens s'amusent à parsemer des éléments death (voire un chouia de black dans certains riffing), le tout au service d'une qualité de composition assez incroyable.
Technique, Revocation l'est sans nul doute, mais son talent lui évite toute redondance pénible et toute démonstration stérile.
Ici, c'est toujours la composition qui prime, la technique n'étant qu'un outil.
Un putain d'album de Black Thrash avec une putain d'énergie et des riffs qu'on croirait sortis des années 80, pour ceux qui ont la nostagie des moments les plus barbares de ces années passées c'est un putain de joyau