Arioch91 dit : Whiplash fait partie de ces groupes présents aux premiers balbutiements du Thrash et que je ne connais pas beaucoup. D'eux, je n'ai que l'album Insult for Injury que je n'ai jamais beaucoup posé sur feu ma platine 33 tours.
En mode découverte donc de ce Power and Pain. Dès les premières secondes, ça annonce la couleur : ça va dépoter !Et c'est le cas.
Référence !... à sa sortie ce disque sortait du lot.. et vu la taille du lot, ça en fait un album d'exception.
Sorti en mars dernier et ça pulse :
Ca me fait penser à Slayer et Sepultura mais les influences ne sautent pas à la gueule dès la première seconde comme toute la tétrachiée habituelle. Album court bourré de compos bien speed, ça le fait !
Album en écoute intégrale sur le Bandcamp de ces californiens : https://ravagerealm.bandcamp.com/album/realm-of-the-unknown
Ah et sinon, c'est une autoproduction avec Joel Grind (Toxic Holocaust) qui s'est occupé de l'enregistrement et du mixage.
swit35 dit :Arioch91 dit : Whiplash fait partie de ces groupes présents aux premiers balbutiements du Thrash et que je ne connais pas beaucoup. D'eux, je n'ai que l'album Insult for Injury que je n'ai jamais beaucoup posé sur feu ma platine 33 tours.Référence !... à sa sortie ce disque sortait du lot.. et vu la taille du lot, ça en fait un album d'exception.
En mode découverte donc de ce Power and Pain. Dès les premières secondes, ça annonce la couleur : ça va dépoter !Et c'est le cas.
Oui, c'est la pochette, vraiment moche, qui a fait du mal au contenu, beaucoup à l'époque s'es sont moqués et ça a fait du tort à cette sortie très intéressante, une belle tranche de thrash intense
Moi c'est surtout le poto qui me fournissait en disques à écouter qui n'a pas eu cuilà, comme tant d'autres.
Sans thunes à claquer à l'époque, je me suis contenté de ce qu'il me passait. Mais forcément, j'ai zappé des tonnes de trucs. Dont ce premier Whiplash.
Destruction - Live ... without sense (1989)
J'ai toujours eu un petit faible pour ce live de Destruction, un groupe qui prend toute son ampleur sur scène.
scotch dit : Destruction - Live ... without sense (1989)J'ai toujours eu un petit faible pour ce live de Destruction, un groupe qui prend toute son ampleur sur scène.
Ce live a surtout permis de réhabiliter les compos de l'album précédent, desservies par un son immonde.
Là elles prennent toute leur ampleur.
Absolument.
Cela dit d'une manière générale, Destruction c'est particulièrement bon sur scène, sur album ça reste très sympa mais pas d'une originalité incroyable !
"Chemical Assault" - VIOLATOR (2006)
Un album que je me remets régulièrement depuis son acquisition (fin 2000 - début 2010) et pour lequel mon affect n'a jamais faibli. Un pur concentré de Thrash qui déboite, joué par de jeunes loups qui ont tout digéré de la scène. Pour un premier long format, c'est juste bluffant (il faut dire que nos lascars se sont bien fait les dents sur une démo, un EP et deux splits). Musicalement, on est sur du EXODUS survitaminé (non non, ce n'est pas un pléonasme. Ecoutez, vous verrez). Zéro temps mort, un pur tabassage en règle sur dix chapitres qui demandera plusieurs écoutes aux néophytes pour y entendre autre chose qu'un déluge sur trent-sept minutes. Il est vrai que (et c'est bien la seule chose que l'on pourrait lui reprocher) "Chemical Assault" est un album binaire, sans grandes variations. N'empêche que chaque morceau fait mouche et, si le Thrash fait un tant soit peu parti de votre philosophie de vie, il n'est pas impossible que vous vous surpreniez à presser le bouton "repeat", acquis que vous serez à la cause des brésiliens. Une des meilleures réalisations Thrash des années 2000, me concernant.
"Annihilation Process" - VIOLATOR (2010)
Excellent EP. La recette ne change pas. Je le trouve même un chouille plus bourrin que "Chemical Assault". J'adhère un peu moins au son sur celui-ci. La tessiture des guitares est différente, un peu plus épaisse. Les compos m'enthousiasment peut-être un peu moins aussi. Toujours est-il que "Annihilation Process" fait plus que le taf et maintient le groupe sur de bons rails.
"Scenarios Of Brutality" - VIOLATOR (2013)
Alors, celui-là, il m'a bien mis sur le cul. Non seulement il est bon, mais en plus il se paye le luxe de faire jeu égal avec "Chemical Assault". Il est peut-être même meilleur, à certains égards. Déjà, la production est impeccable. Le groupe n'a jamais aussi bien sonné. Et surtout (et là c'est peut-être une fausse impression), les compos me paraîssent un brin plus variées. On est toujours en présence d'un Thrash sans concession, bien décidé à vous faire comprendre pourquoi l'album porte ce nom, mais je décèle un tantinet plus de singularité dans les morceaux. Certains d'entre eux m'ont paru plus facilement identifiables après les premières écoutes. En tous cas, il vieilli aussi bien que son aîné de 2006 (sinon mieux) et conserve une bonne place dans ma sélection d' "écoutes régulières".
En conclusion, je dirai que... bah, VIOLATOR, ça défonce ! Un groupe passé sous le radar pour beaucoup (faut dire que la distrib' était plutôt merdique et la promo quasi-inexistante), écouté sur le moment par d'autres, pour ma part il s'agit d'un groupe majeur de ces vingt dernières années. Et non, j'exagère même pas. Le plaisir d'écoute et la longévité dans le lecteur ne mentent pas.
Joli feedback sur Violator, merci
On a tous nos albums qui passent les années sans pb dans nos esgourdes, et c'est ça qui est bon !
Roots77 dit : "Chemical Assault" - VIOLATOR (2006)Un album que je me remets régulièrement depuis son acquisition (fin 2000 - début 2010) et pour lequel mon affect n'a jamais faibli. Un pur concentré de Thrash qui déboite, joué par de jeunes loups qui ont tout digéré de la scène. Pour un premier long format, c'est juste bluffant (il faut dire que nos lascars se sont bien fait les dents sur une démo, un EP et deux splits). Musicalement, on est sur du EXODUS survitaminé (non non, ce n'est pas un pléonasme. Ecoutez, vous verrez). Zéro temps mort, un pur tabassage en règle sur dix chapitres qui demandera plusieurs écoutes aux néophytes pour y entendre autre chose qu'un déluge sur trent-sept minutes. Il est vrai que (et c'est bien la seule chose que l'on pourrait lui reprocher) "Chemical Assault" est un album binaire, sans grandes variations. N'empêche que chaque morceau fait mouche et, si le Thrash fait un tant soit peu parti de votre philosophie de vie, il n'est pas impossible que vous vous surpreniez à presser le bouton "repeat", acquis que vous serez à la cause des brésiliens. Une des meilleures réalisations Thrash des années 2000, me concernant."Annihilation Process" - VIOLATOR (2010)Excellent EP. La recette ne change pas. Je le trouve même un chouille plus bourrin que "Chemical Assault". J'adhère un peu moins au son sur celui-ci. La tessiture des guitares est différente, un peu plus épaisse. Les compos m'enthousiasment peut-être un peu moins aussi. Toujours est-il que "Annihilation Process" fait plus que le taf et maintient le groupe sur de bons rails."Scenarios Of Brutality" - VIOLATOR (2013)Alors, celui-là, il m'a bien mis sur le cul. Non seulement il est bon, mais en plus il se paye le luxe de faire jeu égal avec "Chemical Assault". Il est peut-être même meilleur, à certains égards. Déjà, la production est impeccable. Le groupe n'a jamais aussi bien sonné. Et surtout (et là c'est peut-être une fausse impression), les compos me paraîssent un brin plus variées. On est toujours en présence d'un Thrash sans concession, bien décidé à vous faire comprendre pourquoi l'album porte ce nom, mais je décèle un tantinet plus de singularité dans les morceaux. Certains d'entre eux m'ont paru plus facilement identifiables après les premières écoutes. En tous cas, il vieilli aussi bien que son aîné de 2006 (sinon mieux) et conserve une bonne place dans ma sélection d' "écoutes régulières". En conclusion, je dirai que... bah, VIOLATOR, ça défonce ! Un groupe passé sous le radar pour beaucoup (faut dire que la distrib' était plutôt merdique et la promo quasi-inexistante), écouté sur le moment par d'autres, pour ma part il s'agit d'un groupe majeur de ces vingt dernières années. Et non, j'exagère même pas. Le plaisir d'écoute et la longévité dans le lecteur ne mentent pas.
Sympa cette mis en lumière. Merci. J'adhère à Chemical et Scenarios, ne connaissant que ces deux albums des Brésiliens. Le riffing évoque souvent Slayer, plus qu'Exodus, m'enfin, on est en terrain connu.