MEKONG WEEK - DAY #2 - part # 1/2

1 an après le fabuleux The Music of Erich Zann que déjà Mekong Delta remet le couvert avec son 3ème album ici présent, The Principle of Doubt.

Même si, dès les premières notes l'affiliation avec ses prédécesseurs ne fait aucun doute sur le principe (ah ah), très vite TPoD s'en démarque nettement.

Mekong Delta cherche à varier davantage son spectre musical, rendant par moment sa musique plus progressive ou lorgnant plus sur un heavy de facture traditionnel (et encore, traditionnel avec Mekong Delta, bah c'est pas sûr ;) ). Bref, sur TPoD, le groupe a injecté d'autres éléments contribuant à rendre sa musique non seulement unique mais plus tordue, plus aventureuse et là aussi, plus tout !

J'ai lu dans une chronique sur le net que sur The Principle of Doubt, Mekong Delta faisait de sa musique une sorte de Puzzle Thrash. C'est pas faux.

Encore une fois je tire mon chapeau à Wolfgang Borgmann qui devenait de plus en plus à l'aise au chant. Je dis "devenait" car malheureusement (enfin, pas forcément...) TPoD est son dernier enregistrement avec le groupe.

Pour être honnête, The Principle of Doubt n'est pas mon album préféré de Mekong Delta et mon sentiment à son écoute n'a pas varié d'un iota depuis 29 ans que je le connais.

C'est du pur Mekong Delta, y a pas photo mais The Music of Erich Zann et Dances of Death restent un cran au-dessus quand même.

Titre en écoute : Ever Since Time Began

Tourniquet - Psycho surgery (1991)

Quand t'auras fini avec Mekong Delta, tu pourras toujours essayer Tourniquet.

Dans le genre techno thrash ouvert d'esprit, à la technicité sans limite et aux albums impressionnants ça se pose là aussi !

Ce "Psycho surgery" en est un bon exemple : ça tire dans tous les sens tout en gardant une réelle cohésion (ce qui n'est pas un mince exploit), les titres défilent et on est ébahi devant tant de qualités techniques mises au service des morceau et jamais balancées pour faire de l'esbrouffe.

Le seul Tourniquet que je possède, c'est celui-là :

J'aime pas mal cet album !

A l'occaze, faudra que je me penche sur les autres.

Probablement le meilleur mais leur disco est tellement variée et d'une telle qualité.

MEKONG WEEK - DAY #2 - part # 2/2

En 3 ans, Mekong Delta a déjà sorti 3 albums bourrés d'idées à foison et que se passe-t-il la 4ème année ? La sortie de Dances of Death (and Other Walking Shadows) pardi !

Exit Wolfgang Borgmann qui a quitté le micro juste avant d'enregistrer l'album et bienvenue à son remplaçant, Doug Lee (ex-Siren).

Que dire de ce Dances of Death ?

Déjà, qu'il représente pour moi à ce jour le meilleur album de Mekong Delta ! Oh, The Music of Erich Zann n'est vraiment pas loin derrière mais DoD porte mon intérêt sur lui, ne serait-ce que pour un titre : celui de 20 minutes débutant l'album et gorgé d'éléments Thrash et progressifs qui tiennent en haleine tout au long du morceau.

Je l'ignorais mais ce morceau est en fait une adaptation de l'opéra "Chants et danses de la mort" de Modeste Moussorgski et ce compositeur classique Russe est tant prisé par le groupe qu'un deuxième morceau lui est consacré sur ce même album. Il s'agit du fabuleux Une nuit sur le mont chauve.

Entre ces deux titres, les morceaux Transgressor et True Believers, sans être inutiles, s'avèrent un peu inférieurs au niveau de l'intérêt ressenti, plus à considérer comme un entracte entre 2 pièces maitresses.

Et que dire de Doug Lee, le nouveau chanteur ? Moins hargneux, moins virulent que son prédécesseur mais doté d'une voix plus juste et plus mélodieuse que celle de Borgmann. De mon point de vue, la transition est passée sans problème.

Dances of Death est l'un de ces rares albums que je peux écouter indéfiniment sans ressentir le moindre lassement.

Assez rare pour être souligné !

Titre en écoute : True Believer

Vu qu'on cause techno thrash, ecoute du premier EP de Vexovoid Herald of the Stars. Déjà bien des points communs avec Vektor. Ces Italiens assurent, ca s'ecoute facilement sur YT. Encore des vocaux mal assurés mais musicalement, deux/trois écoutes suffisent a rentrer dedans. Les deux derniers titres sont prenants, dignes de leur modèle. 

MEKONG WEEK - DAY #3 - part # 1/2

7 ans...

7 ans que Mekong Delta existe et en 7 années : 5 albums, 1 album live, 1 remplacement de chanteur, 4 guitaristes, 2 batteurs. Autant dire que ça ne chôme pas !

Et quand sort Kaleidoscope en 1992, bêtement je m'attends à quelque chose d'encore plus "mieux" que Dances of Death. Quelque chose de plus complexe encore, toujours aussi Thrash mais plus jusqu'au boutiste encore. Tiens, pourquoi pas 1 seul morceau de 40 ou 45 minutes ? Soyons fou !

Et là, déception. Non pas que les deux titres ouvrant l'album (Innocent? et Sphere Eclipse) soient mauvais mais ils ne correspondent pas à ce que j'attendais de MD. Bon, soit.

Puis, ce que j'appelle le ventre mou de l'album déboule juste après : Dance on a Volcano, reprise de Genesis, Dreaming, Heartbeat... On tombe dans de la douceur subtilement progressive mais s'éloignant un peu des standards jusque là présentés à chaque album par le groupe.

Heureusement, les 4 ou 5 derniers morceaux relancent la machine, le Thrash revient plus ou moins en force et Mekong Delta redevient ce que j'aime le plus en lui.

Mon écoute de Kaleidoscope ce matin a quelque peu changé la donne. Avec le recul, j'avais fini par apprécier l'album mais ce matin, j'ai juste eu l'impression de le redécouvrir positivement.

Ca ne sera jamais mon album préféré de MD mais c'est une bonne came. Et sur certains morceaux, une très bonne came même.

Titre en écoute : Dance on a Volcano (Genesis cover)

Sinon, je fais volontairement l'impasse sur le live sorti en 1991 :

Je l'avais acheté en même temps que Kaleidoscope et j'avoue n'avoir que très peu apprécié ce live. Pas pour les morceaux qu'il renferme et qui m'intéresse mais uniquement pour le chant juste atrocement faux de Doug Lee sur les compos de l'ère Wolfgang Borgman. I N S U P P O R T A B L E !

Sympa tes comptes rendus sur Mekong Delta

De rien ;)

Petite matinée Sodom. Faut savoir se faire plaisir de temps à autre.

Sodom - Masquerade in blood (1995)

Certainement pas le meilleur des allemands et pas non plus celui qui revient le plus dans le mange disque, la faute probablement à une production infâme. 

Malgré tout, il reste quelques bons titres comme le Motorheadien "Fields of honour" ou le puissant "Unwanted youth".

Sodom - Code red (1999)

Le retour des allemands au thrash pur et dur et un retour gagnant.

"Code red" c'est une immense torgnolle en plein pif. Pas de quartier, ça déboule à 100 à l'heure et ça vient pour gacher la fête !

Rien que le titre éponyme qui démarre l'album a du en briser des nuques ...

Sodom - Decision day (2016)

Un bon album d'un Sodom qui fait du Sodom (oui je sais comme Obituary fait du Obituary ou Tankard fait du Tankard) mais comme lui seul sait le faire : rugueux, direct et les morceaux qui s'impriment dans les neurones après deux écoutes.

A peine quelques sonorités plus heavy sur certains soli "Rolling thunder", "Decision day" ... pour le reste, moi ça me va parfaitement