Thrash Metal >> Thrash Metal >> THRASH T'ILL DEATH (N°4)
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Samedi 03 Mars 2018 - 09:28:49

Merci les gars pour ces explications, j'ai commencé à écouter Erosion et c'est pas mal du tout effectivement , je ne connais pas non plus Death In Action, si c'est dans la même veine alors c'est nickel . Je découvrirai mieux ce soir mais Erosion rien que le début c'est du tout bon !! D'façon je raffole aussi de ce thrash à l'ancienne , alors tant qu'on peut faire de bonne découverte !

 



Dimanche 04 Mars 2018 - 10:41:50
VENOM59 dit :
Miskatonic dit : J'aime beaucoup ce Sarcofago, même s'il a pas mal divisé après INRI.Par contre, je le classe en death pour ma part.
 Je l'aime beaucoup aussi même si le changement est quand même conséquent.Diificile à dire mais je trouve qu'il sonne plus thrash dans sa globalité, à part The Black Vomit bien sûr.  

C'est un très bon disque ce Sarcofago, le seul que je connais d'ailleurs des Brésiliens. D'ailleurs, faut que je découvre (oui, je sais, honte à moi) le I.N.R.I.

 

 



Lundi 05 Mars 2018 - 08:46:37

MEKONG WEEK - DAY #1 - part # 1/2

Formé en 1985 par un ingénieur du son, Ralph Hubert, (qui a bossé sur des albums de Living Death et de Warlock par exemple), Mekong Delta se démarque dès le départ de ses petits camarades en balançant un Thrash technique et progressif pas piqué des hannetons. A l'époque, il n'y a que les américains de Watchtower ou encore Blind Illusion à s'amuser dans la même cours que les allemands du Delta du Mekong et c'est en 1987 que sort l'album éponyme dont je me suis fait un plaisir d'écouter ce matin.

2 constats de prime abord : pour un premier effort, l'album fait montre d'une grande maturité, autant dans l'inspiration que dans la complexité des morcifs. Et le deuxième constat, c'est que dès cet album, on retrouve des éléments en avant première de ce que l'on retrouvera plus tard sur The Music Of Erik Zann, The Principle Of Doubt et Dances Of Death. En effet, des riffs de grattes aux ambiances particulières de ces 3 albums, tout est déjà présent sur le premier album ! Il n'y a plus qu'à les développer en fait.

J'ai toujours voué une sincère admiration pour les chanteurs de MD pour qui ce ne doit pas être d'une simplicité hallucinante de poser des lignes de chant et ici, c'est Wolfgang Borgmann le premier à s'y coller. Pas toujours facile d'accès, mais ce type a du talent !

Varié et Thrash du début à la fin, ce premier album que j'ai longtemps délaissé mérite que je m'y replonge à fond les manettes.

Titre en écoute : the hut of Baba Yaga



Lundi 05 Mars 2018 - 10:24:47

C'est une bonne idée ton truc de la semaine, parfait même pour comprendre l'évolution d'un groupe comme MD.

Un mot sur le titre "Black Sabbath" hommage à une des influs de Hubert, et aux paroles, que tu aurais pu développer, tant l'univers de MD est singulier, notamment avec un album tournant autour du thème de la guerre, motif peu employé par la suite ?



Lundi 05 Mars 2018 - 11:17:36
LeMoustre dit : Un mot sur le titre "Black Sabbath" hommage à une des influs de Hubert, et aux paroles, que tu aurais pu développer, tant l'univers de MD est singulier, notamment avec un album tournant autour du thème de la guerre, motif peu employé par la suite ?

Je suis désolé pour ça LeMoustre mais l'anglais et moi (hormis l'anglais technique pour mon métier), ça fait deux.

Je ne me suis du coup jamais intéressé aux paroles d'un groupe, quel qu'il soit à cause de ça.

 

 



Lundi 05 Mars 2018 - 11:38:55

Oh, dommage pour notamment le second album, concept autour du perso d'Erich Zann et du narrateur de l'histoire de Lovecraft, nouvelle complètement adaptée par l'album, et qui donne un sacré relief à l'oeuvre, digne de l'ouvrage. Surtout sur ce disque, ça fait vraiment partie de l'album et permet une lecture intéressante, en double écoute.  



Lundi 05 Mars 2018 - 11:39:40
LeMoustre dit : Oh, dommage pour notamment le second album, concept autour du perso d'Erich Zann et du narrateur de l'histoire de Lovecraft, nouvelle complètement adaptée par l'album, et qui donne un sacré relief à l'oeuvre, digne de l'ouvrage. Surtout sur ce disque, ça fait vraiment partie de l'album et permet une lecture intéressante, en double écoute.  

Je sais bien.

Je crois que c'est pire encore avec le Dreamweaver de Sabbat, si tu veux mon avis.

 

 



Lundi 05 Mars 2018 - 11:50:03

Clairement. Walkyier en reprend quelques passages du bouquin de Bates, mais globalement, il effectue aussi sa propre narration, sorte de résumé de l'histoire d'origine du livre (que j'ai conservé assez dur à lire car parfois en vieil anglais). Pour faire court, car ça ne doit pas intéresser grand monde, c'est l'histoire d'une relation maître/élève dans l'Angleterre du Nord médiévale, férue de supersititions et aux portes du christianisme, un combat oral entre deux croyances (représentés par le jeune novice et le vieux sage) développé dans un environnement fantastique. Un peu à la U. Eco quoi.

Sur le premier Mekong Delta, le titre "The Cure" est totalement représentatif de ce qu'est MD, l'instrumental The Hut of Baba Yaga de Moussorgsky, que le groupe a traîné comme une influence majeure, a été repris également par Emerson, Lake et Palmer bien plus tôt (1972 - également grosse influ de Hubert, ce qui a d'ailleurs déclenché sa passion pour les compositeurs russes de classique, Moussorgsky en tête). C'est visible sur YT, bien évidemment.

A savoir que les nombreux musiciens présents chez MD étaient issus de la scène allemande (Avenger - le pré-Rage principalement au début d'ailleurs c'est Peavy qui a écrit les textes au début sous un pseudo "Jake Jenkins" - le titre "Black Sabbath" est un hommage avec les paroles issus de titres du Sab', mais aussi les musiciens de Living Death). 



Lundi 05 Mars 2018 - 19:27:58

MEKONG WEEK - DAY #1 - part # 2/2

Je vais avoir du mal à être objectif ce soir car c'est avec TMoEZ que j'ai découvert Mekong Delta

J'ai dit ce matin que le premier album présentait tout un tas d'éléments ne demandant qu'à être développés ?

Et c'est exactement ce que Mekong Delta fait 1 an plus tard en sortant The Music of Erich Zann : le nouvel album montre un groupe qui a déjà bien digéré ses influences et qui les présente en version ++. Plus technique, plus Thrash aussi, plus tout !

Wolfgang Borgmann pose ses lignes de chant de manière encore plus abouties, ce qui relève de l'exploit derrière une musique aussi complexe. Tantôt agressif et purement Thrash, tantôt mélodique, empruntant parfois même quelques intonations mélodiques à la Joey Beladonna. Là, ce n'est pas moi qui invente, c'est ce que la chronique de l'album (Hard-Rock mag ? Enfer ? Metal Hammer ?) faisait ressortir à l'époque Il n'en demeure pas moins que sur le titre Hatred au break bien chanmax, il peut rebuter certains auditeurs. En tous cas, mes potes en écoutant son chant sur ce titre en particulier, prenaient vite leurs guiboles à leur cou à l'époque

Déjà présente sur le premier album avec le titre The Hut of Baba Yaga, la musique classique chère au groupe s'invite de manière encore plus sympa avec Interludium (Begging For Mercy) qui reprend le thème du film hitchcockien Psychose composé par Bernard Hermann, revu ici à grand renfort de riffs métaliques et de rythmique Thrash. Un énorme moment parmi d'autres sur l'album !

Aussi varié que son prédécesseur mais plus abouti, TMoEZ est une pièce maîtresse dans la discographie de Mekong Delta !

Demain, deux autres masterpieces avec The Principle of Doubt et Dances of Death...

Titre en écoute : The Prophecy



Lundi 05 Mars 2018 - 20:57:18

Ah Memories of Tomorrow.... Mon préféré aussi cet album, un vrai chef d'œuvre. Après  entendre du Belladonna dedans faut pas exagérer... a la limite dans le debut de Confession of Madness du Mustaine "where do we go...".