citation :harfang dit : Je pense que je vais faire tâche vu le monceau de livres fantastiques, mais je viens de terminer les frères Karamazov de Dostoïevski.
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Je ne vois pas en quoi. Moins nombreux semblent ici les lecteurs des "classiques" (bon, bon, cela dit "classique" est un terme complètement éculé), mais ça fait toujours plaisir d'en croiser un ou deux ;) .
citation :| Il y a peu de temps, j'ai également achevé la lecture de l'éducation sentimentale ( Flaubert) |
Quelques beaux passages, mais j'ai eu du mal avec celui-là, j'aurais volontiers tarté Frédéric Moreau et son Deslauriers tellement ces glandeurs sont insupportables de vanité. Les Arnoux aussi sont exaspérants. Flaubert doit peindre à merveille la bourgeoisie vide et complaisante de son époque... En tout cas j'ai bien cru que je n'en viendrais jamais à bout.
citation :| et de Voyage au bout de la nuit ( Céline ) |
Je ne l'ai pas lu celui-ci, mais il me tarde...
citation :Et là, je me suis plongé dans le Joueur ( Dostoïevski ) avant de m'apprêter à partir dans Eugénie Grandet ( Balzac ) |
Je souhaiterais commencer ma découverte de Dosto par L'Idiot plutôt que par Le Joueur ou les Frères Karamazov, l'as-tu lu et si oui, me le conseillerais-tu ? Ou sinon Les Possédés m'attirent également.
Voilà que j'ai terminé Au Château d'Argol de Julien Gracq. Une telle maîtrise de la langue française malheureusement donne un style pompeux à l'ouvrage, mais l'on ne peut s'empêcher aussi de saluer la beauté de certaines descriptions (celle de la chapelle des abîmes notamment) et le talent alors prometteur de Gracq (Argol fut son premier roman, publié en 1938). Par contre, je me suis perdue dans l'intrigue à un peu plus du milieu du livre. Je crois que celle-ci à la fin se dissout complètement comme si Gracq avait cherché à s'effacer et à insuffler une vie autonome à ses 3 personnages, dès lors guidés par une folie secrète jusqu'au dénouement
Fatal, dont les raisons sont absolument obscures. Outre le style qui parfois peut énerver, Au Château d'Argol est une pièce de littérature comme on en fait plus, dont le seul motif semble être "l'art pour l'art", et le ravissement pur des sens du lecteur. Au diable la littérature engagée !