The Legion, Unseen to
Creation, 2003.
Premier album du groupe Suédois The Legion. Premier et terrible album, d'ailleurs. Le suivant,
Revocation, est tout aussi bon... Quant au dernier, j'en ai parlé il n'y a pas masse de temps et franchement, il est vraiment en dessous. C'est quand je me repasse Unseen to
Creation et
Revocation que cet avis se confirme.
La vitesse de Unseen to Creation... Elle est tout simplement à couper le souffle. Du début à la fin, on est traîné dans une espèce de spirale
Infernale qui en met plein les oreilles. Ce n'est pas juste de la brutalité envoyée en bloc, malgré l'agressivité, les compos sont bien ficelées, la maîtrise et la technique des musiciens est évidente ( chapeau bas au batteur et à son jeu impressionnant ). Il y a quelques passages calmes, qui durent... Allez... Quelques secondes, histoire de ne pas être trop linéaire et de varier un peu. Chose réussie, ça amplifie le côté chaotique du disque, où il n'y a pas de temps morts où on s'ennuit. Les riffs sont glacés, acérés... L'ensemble est vraiment puissant.
Bref,
The Legion est décidément une perle en matière de Black
Brutal, à la vitesse impressionnante, à l'ambiance chaotique et à glacer le sang. Les mélodies sont présentes et très entêtantes ( Rise of Fallen... ), les compos sont riches, et le groupe impose sa personnalité. Pas vraiment de défaut sur ce premier album, à part évenutellement la basse trop en retrait...
Edit : Et Fugit Interea Fugit Irreparabile Tempus de
Spektr, 2004.
Premier album des Français, grande réussite. Un peu déçue que l'on entente plus parler d'eux d'ailleurs... Depuis 2007, c'est rideau. Deux ans après Et Fugit Interea Fugit Irreparabile Tempus, on a eu le droit à Near Death Experience. Un album dans la même optique, très bon... Mais qui manque de quelque chose par contre, en comparaison du premier disque de Spektr. Il y a eu ensuite l'EP Mescalyne en 2007, que je n'ai jamais eu l'occasion d'écouter, sauf en vague extraits par youtube. Il a l'air dans la lignée des sorties précédentes...
A chaque écoute de cet album, un choc. Glauque,
Malsain, froid. Ce sont vraiment les termes parfaits concernant l'ambiance de Et Fugit Interea Fugit Irreparabile Tempus. Toujours cette impression de renfermement, encore et toujours plus oppressant. Je ne m'en lasse décidément pas, il y a toujours cette sensation de découvrir quelque chose de nouveau.
Pour certains, l'abondance des samples gâchent l'ensemble. Franchement, je ne suis pas sûre qu'ils aient tout compris au groupe. C'est vraiment un élément phare à l'ambiance. Bon, je préfère préciser qu'il ne faut pas être allergique aux sons dissonants, ni aux diverses expérimentations...
La guitare est lancinante et râpeuse, soutenue par un rythme assez "mécanique". Le côté crade et la voix saturée amplifient l'aspect inhumain qui se dégage de cette atmosphère si particulière et dérangeante.
Vraiment, cet album est complètement énigmatique, troublant.
- PURE FILTH -