Cette chronique débile est tirée de mon blog ou je me trippe a faire des chros de sombres bouses façon nanarland
Genre : Dinos tuteaux contre tractos légo Catégorie : Pathétic park Ah les dinosaures ça à toujours, Fasciné, depuis que le cinéma
existe des films mettent en scène nos sauriens préférés avec plus ou
moins de réussite. Genre longtemps tombé en désuétude le film de dinos
s’est vu au cœur d’un revival fulgurant dans les années 90. En 1993
avec son Jurassic Park Spielberg offrait les dinos les plus réalistes
de l’histoire du cinéma. Forcément le carton mondial du film assura a
l’amateur de bouse repitloïdes toute une flopée de chiasses plus ou
moins nauséabondes. Films souvent torchés a la va vite avec des budgets
proches de mon budget annuel en matière de cours de sport. Et dans
toute cette myriade de navets ambulants des cracks se sont forcément
déssinés. Passons sur les magiques
Raptor Island, Dinotopia et autres
Evolution, pour nous attarder sur le king of the king de la catégorie :
l’illustre Carnosaur!

“je vous en mets un joli avant les immondices qui vont suivre” Non content de se présenter sous l’accroche “ce que Jurassic Park
aurait du être” ce film réussit l’exploit de nous pondre une flopée de
sauriens en papier mâché qui auraient fait tâche dans Le Monde Perdu de
1930. C’est simple je n’ai jamais vu de dinos aussi peu effrayant dans
un film, a coté d’eux même denver passe pour un dangereux prédateur!
Le dinosaure est dans les films du genre l’attraction principale, soit
le moyen pour l’équipe des effets spéciaux de se la raconter soit un
bon moyen d’insuffler du
Stress dans le film. Ici il n’en est rien,
c’est un peu l’argument guano du film, vous savez l’élément qui a lui
tout seul transforme le film en un festival d’absurdité et de marrade.
Il vont irrémédiablement vous rappeler les combats Triceratops VS T-Rex
de votre enfance, c’est d’ailleurs tout juste si on ne voit pas les
mains des marionnettistes les faire bouger! Les marionnettistes parlons
en ils sont vraisemblablement tous atteints de parkinson vu les spasmes
avec lesquels les reptiles se meuvent. On dirait que ces pauvre bêtes
ont un immense balais dans le fi**(jugez par vous même
http://www.youtube.com/watch?v=NUct8HztfMY ). En gros ces derniers sont forés en tout point, du design a l’animation en passant par les
détails scientifiques. Dans l’esprit du responsable des effets spéciaux
les dinos carnivores trainent la queue et ont une démarche de canard
boiteux!
“Et moi qui me demandais ou était passé mon T-rex en Plastic” On va maintenant passer au scénario de ce film nanardesque et
risible. Si Dans Jurassic Park la création des dinosaures bien que
fantaisiste reposait sur des éléments scientifiques (fort arrangés
certes), dans Carnosaur on frôle le délit de débilité profonde. Ici les
dinosaures ont étés créés avec des croisements entre poules, dindes,
canards et autres volailles de la cour de notre grand mère. Et ceci
nous est appris dans l’intro de film la plus chiante qu’il m’ait été
donné de voir, puisque celle-ci se résume a une succession de données
vaguement scientifiques. Enfin vaguement c’est quand même vachement
indulgent en gros ça donne ça “compatibilité DNA 78%, Facteur Mutagène
XUT, Dinde/Pigeon” . Bref du grand n’importe quoi. par la suite on
apprendra que les œufs de dinos sont vendus comme des œufs de poule
par une scientifique véreuse pour créer un monde parfait. Nos amis
sauriens naissent dans des oeufs mais on ne sait pourquoi parfois ils
sortent du ventre comme un alien dans d’abondants jets de ketchup.Dites
moi monsieur le scénariste vous n’auriez pas fumé la moquette avant
d’écrire ça?
“Comme quoi pas besoin de césarienne pour accoucher d’un Raptor” Le jeu d’acteur quand a lui est digne des têtes de série du genre, a
savoir proche du néant. Tous jouent plus mal que les autres les
personnage stéréotypés qu’ils incarnent. La plupart d’entre eux semble
plus honteux est confus de jouer dans cette sombre merde que terrorisés par
les dinos. Donc niveau personnages nous avons tout le panel qu’il faut
pour réaliser un bon navet bien gluant!
- Le gardien de chantier alcoolique rebelz râleur —> le heros
- La jolie blonde qui vit une romance avec le gardien —> L’héroïne
- Le flic noir super gentil et vachement arrangeant —> Faut toujours un flic !
- Les militaires pas cool —> Comme si les dinos n’étaient pas assez kitch
- La scientifique folle qui pète un cable —> la grande méchante pas gentille du tout
- Toute une flopée de second couteaux —> Les victimes faciles toutes désignées.
“Plainte du dino en carton pâte perdu dans un casting défaillant” Bref tout ici est daubé du cul jusqu’a la moelle la plus profonde.
Et ce jusqu’a une scène finale que même dans le pire de nos cauchemars
nous n’aurions pu imaginer. Souvernez vous le héros de cette attrocité
est gardien de chantier. Qui dit gardien de chantier dit pelleteuse. Et
oui vous ne rêvez pas le duel final du film oppose un T-rex moitié
paraplégique a la pelleteuse en plastique qu’on utilisait pour jouer
dans le sable. Et oui ils ont osé faire ce que même nous enfants nous
n’osions faire avec nos jouets tant on trouvait cette idée saugrenue.
Et a voir la scène on se dit “tant mieux que j’ai eu une conscience
enfant, ça aurait été trop la honte”.
“Toy story Revenge : ou quand les legos combattent nos dinos en
plastique”, et encore vous n’avez pas l’animation calamiteuse du combat” Bref au final un film tout simplement calamiteux a la croisé des chemins
entre le jeu de bac a sable et les délires d’un syzophrène nevrosé! A
voir absolument pour se marrer

.
EXTERMINAAAAAAAAAAAAAATE!!!!