Je suis très ouvert musicalement, étant donné ma ''mélomanie''
pathologique. Mais il y a des univers, dans le paysage musical, que je
commence tout juste à découvrir ou absorber. Des choses immanquables que
j'ai + ou - volontairement évitées avec le temps. Donc, il m'arrive de
découvrir des choses tout-à-fait géniaux qui ne répondaient simplement
pas à mes critères de recherches et d'écoutes musicaux (qui sont
constamment en changement, vu mon addiction infinie à cette chose).
Et me voilà alors, au milieu de ma vingtaine, en 2016, avoir le grand
honneur de découvrir la musique et l'univers provenant de Michael
Jackson. Si je dissocie la personne de l’œuvre (ce qui n'est vraiment
pas facile, à vrai dire) je peux percevoir un talent trop immense pour
être sain. Ce pur plaisir de talent cache évidement un dark side plus
grand que la légende elle-même. Mais bon, même sans connaissance
véritablement académique, j'aime faire la psychanalyse de la personne
par le biais de l’œuvre (simplement par plaisir). Je comprend vite le
potentiel similaire aux grands compositeurs immortels par leur œuvre,
comme Mozart, Miles Davis, Beethoven ou même, plus particulièrement,
Elvis Presley. Leur point commun? La capacité à faire des chef-d’œuvres
quasi-parfaits (S'ils ne sont pas parfaits) dans leur registres
respectifs et tout ça en maîtrisant des règles qu'ils réussissent à
repousser à merveille. Ce qui me frappe le plus chez Jackson, c'est son
langage. Pas seulement les paroles, mais aussi le langage physique.
C'est surtout le fait de pouvoir transformer la danse en paroles, en
jouant sur la maîtrise de plusieurs arts (comme la musique, la danse et
le cinéma) en un concept. Ce qui est tout aussi impressionnant, c'est de
voir son impacte concret aujourd'hui. Par exemple, il a fait la
transition très clair entre l'industrie pop des années 70 (Quand l’œuvre
était centrée très souvent sur un album) et aujourd'hui (Quand l’œuvre
est centrée très souvent sur une chanson unique), Jackson a d'après moi
aidé à révolutionner cette façon de concevoir la musique pop. En tout
cas, le king de la pop prenait le poid de son rôle très au sérieux,
allant jusqu'à repousser ses limites qui repoussaient déjà toute les
limites existantes, quitte à se nuire à lui-même. À vrai dire, il s'est
sacrifié pour la musique, il en a payé le prix, mais l'histoire aura
gardé l'empreinte d'un génie maudit par son propre génie. Salut à toi
Michael Joseph Jackson!
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Salvador Dali - ''L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi, je ne suis pas fou''.
Chuck Norris ne fume pas car la santé de Chuck Norris est dangereuse pour le tabac.
