J'y serai la veille au soir également. Départ en Flixbus de Paris Bercy le vendredi matin pour Charleroi. Voilou.
Mode révision de temps en temps. J'avais un peu peur que Holmes avec Bloodbath, ça le fasse pas, mais au final sur cet album, il passe plutôt bien. Tous le titres ne se valent pas, mais celui-ci défonce, je trouve. Après, à voir live ce que ça donne, et je connais pas le dernier album, tu l'as écouté Manu ?
Bon, je pense qu'on va avir aussi Benoît en régional de l'étape. Il paraît qu'il y a de bonnes bières en Belgique, haha.
Oui, et je ne l'aime pas des masses. Par contre, rien à dire sur les quatre premiers.
On verra ce qu'ils jouent. Mon préféré reste le premier. Mais Holmes (avec PL) c'est pas gégé en terme de charisme. Hâte de voir Incantation que je n'ai jamais pu voir avant ça. Et faut que je découvre Midnight sur disque. Bref, la journée sera bien remplie.
Retour du Metal Méan, première fois pour moi de me téléporter aussi près géographiquement et de constater qu'en même temps qu'en une heure 15 de vol, ben, tu chnages de saison aussi. bref, un weekend au mpois d'août en novembre, avec pluie et 12 degrés de moins que dans le Sud Ouest facile.
Méan est un tout petit village de quelques âmes, dans une région sans doute dominée par l'élevage ou l'agriculture, il y avait plein de fermes et les champs garnis de belles vaches.
Le site est heureusement constitué d'une tente rectangulaire de belle taille avec un terrain de foot détourné en camping et un stationnement aisé pour peu que l'on fasse gaffe aux zones possiblement boueuses en cas de pluis (une twingo s'est d'ailleurs retrouvée dans un fossé le dimanche matin. Le merch (on y reviendra) est abrité aussi ) quelques mètres de la tente de concert. Une seule scène, très pratique pour tout voir, avec globalement un son de qualité.
Tentes rapidement montées, apéro servi, et on sympathise rapidement avec quelques personnes autour, dont une gente féminine affable à première vue. D'autant que c'est l'occasion de voir quelques connaissances de fests.
Je passe rapidement sur les 3 groupes de blackmetal, dont je retiens une mise en scène étonnante pour Zurriake. On aurait dit des apiculteurs chinois, l'effet attire l'oeil, mais musicalement, j'ai trouvé ça un peu pénible avec un riff = 1 morceau. Bref, même si la suite du set avait l'air plus variée, ils n'ont pas réussi à retenir l'attention de notre petite bande.
Midnight : On passe aux groupes plus orientés death, l
Retour du Metal Méan, première fois pour moi de me téléporter aussi près géographiquement et de constater en même temps qu'en une heure 15 de vol, ben, tu changes de saison aussi. Bref, un weekend au mois d'août en novembre, avec pluie sur le second soir et la nuit et 12 degrés de moins que dans le Sud Ouest facile. Aaarrgh, dur dur.
Méan est un tout petit village de quelques âmes, dans une région sans doute dominée par l'élevage ou l'agriculture, il y avait plein de fermes et les champs garnis de belles vaches.
Le site est heureusement constitué d'une tente rectangulaire de belle taille (les fantômes du FoS 2017 étaient de sortie) avec un terrain de foot détourné en camping et un stationnement aisé pour peu que l'on fasse gaffe aux zones possiblement boueuses en cas de pluie à rpoximité (une twingo s'est d'ailleurs retrouvée dans un fossé le dimanche matin). Le merch (on y reviendra) est abrité aussi quelques mètres de la tente de concert. Une seule scène, très pratique pour tout voir, avec globalement un son de qualité.
Tentes rapidement montées, apéro servi, et on sympathise rapidement avec quelques personnes autour, dont une gente féminine affable à première vue. D'autant que c'est l'occasion de voir quelques connaissances de fests. Grosse soirée, et si le camping se remplit doucement, on choisit de ne pas aller voir les deux groupes de reprise prévus le premier soir, mais plutôt d'anticiper la queue du lendemain en se faisant poser les bracelets d'usage dès le début de la soirée. Rencontre sympas avec le boss d'Epidomia Records, et un achat de la version vinyle du récent Mortal Scepter limitée à 500 exemplaires du coup.
Je passe rapidement sur les 3 groupes de blackmetal, (pas ma came, un peu post aussi) dont je retiens une mise en scène étonnante pour Zurriake. On aurait dit des apiculteurs chinois, l'effet attire l'oeil, mais musicalement, j'ai trouvé ça un peu pénible avec un riff = 1 morceau. Bref, même si la suite du set avait l'air plus variée, ils n'ont pas réussi à retenir l'attention de notre petite bande.
Du coup, on file au merch ! 3/4 stands seulement. 1 spécialisé dans le blackmetal, bien achalandé en CDs et LP/EP. Un autre, le plus gros en mètres linéaire constitué pour les 3/4 de CDbootlegs... à 15 balles en moyenne (!!!) et de 4 bacs de vinyles (plus intéressants du coup), et un/deux petits stands plus confidentiels, sans compter la place dévolue au merch officiel des groupes. Un peu frustrant, au vu de la taille et de la place justifiée qu'aurait eu un label par exemple, spécialisée dans le deathmetal ici.
Pas de guignols déguisés, pas ou très peu de gens qui filment les concerts avec leur portable. Nickel ! On passe aux groupes :
Midnight : Midnight, que je connaissais presque pas, est un trio très énergique, mené tambour battant par une zique que je qualifierai de punk/thrash d'obédience Motörhead/Venom punkisés. Un peu à la Toxic Holocaust pour faire court. Ca pogote joyeusement dans le pit, grosse intensité et rythme d'enfer, sans temps mort. Si au début, le fait que les musiciens soient anonymisés à la Mgla est surprenante, finalement, l'intensité prend le dessus. Bon groupe, et j'achète même leur premier album au stand. Ca lance bien la journée.
Incantation : Mc Entee se balade dans le festival, avec quelques photos souvenirs possibles pour les fans, et le premier rang est facilement accessible pour headbanguer le poing levé au gré des rythmiques plombées des Américains. Son pas trop fort, nickel, et gros concert pour ma part, d'autant que c'est ma première fois les concernant live. Comme dirait un deathster du site : Les patrons.
Vomitory : Vus de plus loin, mais c'était en place, carré comme tout. Son bien précis d'où j'étais, en train de guetter la mise en place des CDs de Tormentor sur le stand officiel du groupe (une petite collecte bienvenue, bien moins chère que sur le net concernant ce groupe : CDs à 15 balles, et des vrais CDs officiels cette fois). Néanmoins, Vomitory c'est bien exécuté et convaincant. Du lourd.
Asphyx : De retour au premier rang. Voir Asphyx, c'est l'assurance d'être subjugué par MVD et la proximité qu'il met avec ses musiciens, toujours en mouvement, en interaction avec chacun, il assure avec un growl unique qui prend corps au fil des morceaux cultes du groupe (Deathammer, The Rack, Last One On Earth, Der Landser, Scorbutics...). Grosse baffe et une alternance de blasts et de riffs massifs lancinants. Un moment émouvant quand Martin, qui s'exprime en Français le plus souvent, dédie ce show au membre de Bodyfarm décédé, avec chaque membre d'Asphyx portant un shirt du groupe. Un gros kif, pouvait-il en être autrement ?
Primordial : Je kiffe, donc reste au premier rang. Alan Averill attire le regard, et là aussi, du hit à la pelle. Quelques pains (un couplet zappé sur "Empire Falls", une corde cassée) mais une présence de tous les instants, l'expressif Alan assure, sourit parfois, avec un Nail Their Tongues qui trouve sa place sans souci dédicacé à... Martin Luther (??). On adhère ou pas, mais Primordial c'est unique.
Bloodbath : Placé à une quinzaine de mètres, un peu derrière le pit, c'est top pour profiter du jeu de lumières remarquable (vraiment !) des Suédois. Visuellement, top. Bloodbath, ça assure, et finalement Holmes s'en sort très bien, avec un growl nickel et une présence qui, certes décalée par rapport aux autres membres (plus dans le délire sanguin à la early Dismember), apporte sa touche pas si déconnante visuellement. Là aussi, du hit à fond, piochant un peu partout dans les albums du groupe (même de Breeding Death). Très bon.
Tormentor : Il est 1 heure du mat, et la fatigue, en sus d'une méconnaissance sans doute avérée du groupe par beaucoup, a dû être fatale pour certains, car la foule (je dirai 1200 personnes à vue de pif au total) s'est éclaircie pour voir les légendes hongroises. Un look unique genre Rammstein/punk à chien des années 70 est-allemands des origines, avec cuir, crânes rasés, accessoires (fouet, croix renversées). Un super gratteux. Je connaissais que de nom, mais Tormentor, c'est quand même les origines européennes de l'extrême venant de Hongrie ayant engendré une influence certaine sur le blackmetal Norvégien. Encore mal distribué de nos jours, leurs enregistrements étaient dispo sur le stand, et nombre de shirts ont été vendus ce soir là. Musicalement, c'est vif, basé sur un riffing dantesque (quelle rapidité de poignet) et foutrement bestial. J'ai pas trop apprécié les double-micro buccaux du chanteur, mais pour le reste, au premier rang là aussi, c'est une expérience à ne pas rater.
La pluie s'est invitée dès la fin d'après-midi, et c'est trempé que le retour vers la tente s'effectue, avec une journée bien remplie et éprouvé par la soirée festive de la veille et l'enchaînement sans temps mort des concerts. Bon, à part un point d'eau manquant sur le site, rien à dire niveau orga quand on a les bracelets de la veille : frites (belges of course) très bonnes et servies en quantité, saucisse grillé au charnon de bois à 4 balles avec son pain frais, bière de soif classique à 2€ le gobelet.
Un gros fuck au stand qui vend ses pirates comme des produits officiels bien sûr.
Un coucou aux potos qui se reconnaîtront ! 
Pas grand chose à ajouter à ce super fest report mon poto. Pour ma part, je fus très content de retourner au Metal Mean, qui est en passe de devenir un de mes incontournables rendez-vous de l'été (décidemment la Belgique quel pays !!).
L'enceinte à taille humaine, la proximité de tout, le son bien équilibré et à volume idéal, le prix et la qualité de la bouffe-bière, la population de vrais amateurs : tout était réuni pour que ce fest soit réussi. Manquait juste un peu de soleil, on a vraiment pas eu de bol à ce niveau-là.
Niveau groupes, je place en premier la triplette Incantation-Asphyx-Vomitory qui, malgré les années et les innombrables gigs, garde la flamme du Death Metal bien allumée. Et se prendre en photo avec John McEntee à la fin de leur set, ça n'a pas de prix aha. Midnight fut très bon aussi, quoique j'ai préféré leur presta du KiT, mieux mixée et plus déconnante.
Moins enthousiaste que LeMoustre sur Bloodbath, qui était bien en place mais ça manquait un peu de folie à mon goût (leur concert au Graspop 2018 fut plus percutant). J'étais aussi pas mal crevé à ce moment-là, fatigue qui m'a fait manqué Tormentor. Sinon j'ai regardé le set de Primordial en toursite, ne connaissant pas du tout la disco du groupe. Le chanteur captait bien l'attention mais la musique m'a laissé quelque peu de marbre (je retenterai sur album pour voir). La triplette black du début du fest ne m'a pas emballé non plus, des trucs post blacks plus chiants qu'autre chose à mes pauvres oreilles.
Pour le reste, très bon moment de rigolade et de déconnade au camping avec des élaborations de tops 5 épiques, des rencontres sympas et beaucoup d'alcool. Fidèle à moi-même, je me suis ramassé une gamelle et j'ai cherché une demi-heure les clés de voiture qui étaient ... dans ma poche !!!
Coup de gueule comme le stand qui vendait des bootlegs sans honte et à des prix élevés. Si certains cds étaient bien faits (le Fornever Laid to rest de Seance), d'autres étaient justes immondes (le dernier Obituary). Bref, de beaux enculés qui ne devraient pas pouvoir s'installer. J'aurais aimé aussi la présence d'un bon gros label spécialisé Death Metal, le mec aurait fait son beurre je pense.
Vivement l'an prochain pour le Metal Mean 2020 !!!!
Sûr qu'il aurait fait son beurre. En comparaison, au PWOA, les stands étaient plus petits, mais c'était plus spécialisé quand même, et surtout avec aucun fake déguisé.
Metal Méan 2020
Derniere année pour ce sympathique fest l'an prochain le 22 août ! Snif.
Mais en tête d'affiche Tom Warrior's Hellhammer.
Voilà une bien mauvaise et bonne nouvelle à la fois