Vice et Versa
Plein de bonnes idées, drôle, fun et intelligent, un Pixar dans les règles de l'art.
Aussi accessibles pour les enfants qui verront des petits bonhommes dans la tête qu'à des adultes qui savent la complexité des rapports humains et de certains choix, Pixar réussi encore une fois à combler tout le monde avec de multiples niveaux de lectures.
Je me demandais comment tenir 1h30 sur le sujet mais le fait que Joie se perde dans les méandres de sa pensée, laissant Peur, Colère et Dégout ensemble est vraiment une super idée, comme pour montrer une origine à la crise d'adolescence. Et l'idée de ces iles (famille, sport...) quand elles s’effondrent m'a furieusement fait penser aux différentes strates de Inception. Quant au passage dans l'abstrait, j'ai trouvé ça tellement bien fait et créatif...
Même le générique est top, entre le chauffeur de bus fou, le chien ne pensant qu'à bouffer et le chat qui pète un
Cable (tout ceux qui possède un chat comprenne) parce que les émotions jouent dans la tête...
Bref,
Vice et Versa démontre une fois de plus que Pixar est bien au dessus de la masse.
Asterix et le Domaine des Dieux
Un poil déçu au final.
Les passages drôles le sont vraiment grâce aux anachronismes et à l'humour de Astier (les esclaves philosophes, les soldats qui font la grève, qui votent, les conseillers complètement débiles...humour qu'on retrouve dans Kaamelot en fait) mais en fait, il y a pas mal de creux. Chaque moment fort est suivi de pas mal de scènes inutiles...
Entre l'énorme scène d'intro et les premières scènes de construction, la présentation du village est un peu creuse. Entre la construction et les premières personnes venant au village c'est pareil, etc...Le film manque de rythme au final, malgré des plans et des instants vraiment réussis et "modernes". Le personnage voyant son dossier constamment refusé même s'il a gagné un logement rappelle pas mal l'administration des 12 travaux d'Hercule.
Et autant certaines voix sont géniales (Deutsch en architecte, Semoun en soldat, Chabat en sénateur...) autant j'ai eu du mal avec Obelix tout le long qui semble vraiment abruti, idem avec la plupart des Gaulois en fait.
Bref, en demi-teinte. J'en attendais sans doute un peu plus.
Welcome to the Desert of the Real