NIN "hesitation mark"
Euh... bah je savais même pas qu'ils s'apprêtaient à sortir un nouvel album avant de tomber dessus chez un disquaire, c'est dire l'intérêt que je porte à ce groupe depuis un moment, un groupe qui pourtant m'a tellement éblouis par le passé.
Alors que dire de ce dernier... Bah si vous avez aimé les 4 premiers, oui car j'inclus "broken", remarque "with teeth" est très bon dans son genre... Ne cherchez plus! Il va vous, décevoir... non et non c'est fini NIN le grand est mort et enterré; place au NIN... euh bah à NIN tout court en fait...Le NIN qui depuis le plutôt sympa "with teeth" n'a plus rien sortit de vraiment intéressant.
Amateur de riff torturé, de basse sensuel, d'ambiance sombre et sale passez votre chemin!
Amateur de boite à rythme, d'ambiance aérienne, et de chansons épurés vous pouvez tester. Dit comme cela c'est sur c'est pas très engageant envers l'album, et pourtant malgré plusieurs premières écoutes fastidieuses, mais ça avec NIN on a l'habitude, le disques se révèle fort plaisant. Non on ne retrouvera pas les boites à rythmes, les synthés, la basse hypnotisante, et les riff de guitare qui venait déchirer ce rythme parfois trop parfait, du premier "pretty
Hate machine". Ici point de ceci, ici un rythme parfait, une ambiance posé, une musique quasi uniquement électro, à telle point que l'on se demandera à quoi servent les musiciens crédités dans le livret. Un album tout en douceur, avec par ci part là une pseudo noirceur qui ne
Fera pas illusions très longtemps.
Et Trent? Ah bah elle est loin la
Rage, la frustration et le désir des premiers opus... ici on ne ressent pas grand chose à part un certain apaisement à l'écoute de la voix de ce dernier qui nous fait
Voyager gentiment tout du long...
Au final un album plutôt bon, aérien, reposant, avec des titres magnifiques, qui en côtoient d'autres plus pop assez sympathiques bien que fades, et un titre merdique au plus haut point qui ne représente aucun intérêt "everything", mon dieu quel horreur ce dernier...
"J'ai toujours préféré Bon Scott a Bryan..."
Albert Einstein