Parlons un peu politique... >> L'imposition envers les plus aisées.
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Dimanche 06 Janvier 2013 - 22:24:38
On s'en fout de l'intégration, on arrive déjà pas à s'occuper des français, la priorité n'est pas d'"intégrer" des étrangers, mais de toutes façons ce sont trois français dans mon exemple, bref, il y a peut-être une blague que je n'ai pas comprise et je m'en excuse.

Pour revenir au sujet, tu penses que de nos jours c'est facile de monter une boite, d'investir, de travailler en tant qu'entrepreneur et s'en mettre ainsi plein les fouilles ?
Bien sûr que non, et pourtant ce sont bien les chefs d'entreprises qui sont montré du doigt tous les jours, donc réussir en France, c'est super dur évidemment.

Edith : La France c'est le paradis des acteurs subventionnés effectivement, celui des hauts fonctionnaires qui ont fait de longues études, celui des grands managers d'état, mais pas celui de l'entrepreneur.


Dimanche 06 Janvier 2013 - 22:47:25

citation :
BEERGRINDER dit : On s'en fout de l'intégration, on arrive déjà pas à s'occuper des français, la priorité n'est pas d'"intégrer" des étrangers, mais de toutes façons ce sont trois français dans mon exemple, bref, il y a peut-être une blague que je n'ai pas comprise et je m'en excuse.

Pour revenir au sujet, tu penses que de nos jours c'est facile de monter une boite, d'investir, de travailler en tant qu'entrepreneur et s'en mettre ainsi plein les fouilles ?
Bien sûr que non, et pourtant ce sont bien les chefs d'entreprises qui sont montré du doigt tous les jours, donc réussir en France, c'est super dur évidemment.

Edith : La France c'est le paradis des acteurs subventionnés effectivement, celui des hauts fonctionnaires qui ont fait de longues études, celui des grands managers d'état, mais pas celui de l'entrepreneur.

 
C'était une joke bien innocente hé hé
Je te rejoins sur l'image dont nes entrepreneurs sont affublés.
Mais je n'entends que des conneries de la bouche des Parisots et consorts qui souhaitent par exemple réformer la rémunération des personnels dans la restauration pour tendre vers une précarisation de certains métiers. Le Seul moment ou nos entrepreneurs (petits et moyens surnommés les pigeons) ont brandi le poing leur a permis de faire réculer le gouvernement sur des points les concernant. Donc non le gouvernement ne veut pas leur mort et sait encourager l'entreprenariat quitte à reculer d'une pas dans son programme de réforme.

Dimanche 06 Janvier 2013 - 22:51:03

citation :
MikeSlave dit :
Mais je n'entends que des conneries de la bouche des Parisots et consorts qui souhaitent par exemple réformer la rémunération des personnels dans la restauration pour tendre vers une précarisation de certains métiers.


Je suis désolé mais le Medef ne doit pas que des conneries justement, bien sûr en se plaçant du côté du salarié c'est facile de les mettre dans le camp des grands méchants.

Le personnel c'est pas facile à gérer, et souvent tu tombes sur des branques / faignants, et une fois que tu les as, tu les garde pendant le contrat même si ils ne branlent rien, je sais de quoi je parle, j'ai un collègue restaurateur et je vois comment ça se passe.


Lundi 07 Janvier 2013 - 03:10:11



citation :
BEERGRINDER dit :
Je suis désolé mais le Medef ne doit pas que des conneries justement, bien sûr en se plaçant du côté du salarié c'est facile de les mettre dans le camp des grands méchants.

Le personnel c'est pas facile à gérer, et souvent tu tombes sur des branques / faignants, et une fois que tu les as, tu les garde pendant le contrat même si ils ne branlent rien, je sais de quoi je parle, j'ai un collègue restaurateur et je vois comment ça se passe.

 
Non ce n'est pas facile de mettre MEDEF dans la case "grands méchants"...ou du moins ça l'est autant que coller les syndicalistes dans la case "grands méchants".
Ce que je veux dire c'est qu'en considérant le patronat comme l'unique pourvoyeur de travail, l'unique moteur de l'économie on fausse d'emblée l'équation. Sans patron pas de boulot mais sans force de travail -le salariat -rien ne se fait.
 
Alors taper sur le patron est naturel quand celui-ci déconne...après deux plans sociaux dans l'entreprise où je bosse depuis 6 ans, et crois moi je BOSSE, j'ai compris que mes efforts n'ont servi à rien sous la direction de branleurs incompétents...néanmoins je bosse encore plus afin de sauver ce qui peut l'être malgré une suppression des augmentations à l'ancienneté, une augmentation de mon temps de travail et la perte de congés. Des feignasses j'en cotoie peu....la plupart se sont fait lourder.
J'ai du me taper 500 bornes pour garder mon Taf ...si ça c'est pas de la motivation...dans un même temps des cadres mollassons et des directeurs stupides ont pu se barrer avec des indemnités records et être reclassé officieusement chez les actionnaires....on m'a finalement payé mon déménagement mais j'ai dû gueuler, menacer et secouer tout ce beau monde...et crois moi j'ai été grossier.
 
Donc l'argument du gentil patron et du méchant salarié-qui-n'en-branle-pas-une est une hérésie selon mon expérience, uniquement la mienne car ma parole n'engage que moi.
Pour info un salarié "feignant" ça se vire aussi facilement qu'on change de slip. les motifs sont simples : "insuffisance professionnelle, incompatibilité d'humeur" etc etc et même le syndicaliste le plus chevronné n'y peut rien.Le code du travail et les différentes jurisprudences sont claires à ce propos et indiquent la voie à emprunter scrupuleusement 
C'est aussi ce qu'on attend d'un patron. Faire le ménage quand c'est nécessaire et permettre aux bosseurx de faire leur taf. Un Boss qui n'est pas foutu de faire travailler un salarié ou de le licencier ferait mieux de changer d'orientation et de se remettre en question. A l'inverse ( je le Dis avant que tu n'en aies l'occasion car tu es un débatteur chevronné) un salarié qui ne se mouille pas dans son travail ferait mieux de laisser sa place etc etc. Là-dessus nous sommes tous d'accord.

Vendredi 18 Janvier 2013 - 22:54:23



citation :
MikeSlave dit :
Pour info un salarié "feignant" ça se vire
aussi facilement qu'on change de slip. les motifs sont simples :
"insuffisance professionnelle, incompatibilité d'humeur" etc etc et même
le syndicaliste le plus chevronné n'y peut rien.


Tu iras expliquer ça au Boss de Constellium avec ses ouvriers qui font la gréve régulièrement, complètement bourrés (et oui) et pour que dalle depuis des années et qui sont toujours là...... Et après quand Airbus décidera que finalement ça a assez duré et ira se fournir ailleurs, ils vont une fois de plus chialer et crier au scandale.

Tu as sûrement la malchance d'être dans un Taf où tu es mal protégé, mais d'autres le sont beaucoup trop.


Samedi 19 Janvier 2013 - 07:08:08
C'est quoi la gréve ? Connais pas moi ...


Dimanche 20 Janvier 2013 - 02:00:54

citation :
BEERGRINDER dit :



citation :
MikeSlave dit :
Pour info un salarié "feignant" ça se vire
aussi facilement qu'on change de slip. les motifs sont simples :
"insuffisance professionnelle, incompatibilité d'humeur" etc etc et même
le syndicaliste le plus chevronné n'y peut rien.


Tu iras expliquer ça au Boss de Constellium avec ses ouvriers qui font la gréve régulièrement, complètement bourrés (et oui) et pour que dalle depuis des années et qui sont toujours là...... Et après quand Airbus décidera que finalement ça a assez duré et ira se fournir ailleurs, ils vont une fois de plus chialer et crier au scandale.

Tu as sûrement la malchance d'être dans un Taf où tu es mal protégé, mais d'autres le sont beaucoup trop.

 
bof je suis bien protégé parce que je connais la loi et mes accords d'entreprise sur le bout des doigts...nul n'est censé l'ignorer ( j'ai été elu dans le Comité d'Entreprise ça aide). Mais surtout parce que je suis payé pour réaliser certaines tâches et que j'ai toujours respecté un contrat. Je suis un rebelle dans l'âme ( ni dieu, ni maître pour paraphraser mon père) mais je ne mélange jamais mes idéaux et opinions politiques avec le boulot...et j'ai la chance de travailler dans le milieu des assurances mutualiste ( je suis pas assureur hé hé je bosse dans l'assistance d'urgence) où la tolérance est large du moment qu'on s'acquitte de nos devoirs.