Arch Enemy "Rise of the Tyrant" (2007)
On sent bien que le groupe a cherché à modifier leur son ici, en ne retravaillant pas avec Andy Sneap pour aller du côté du Fredman Studio. Et je dois dire que ça s'entend sacrément, avec un son et une atmosphère bien plus noire, perceptible et vivante, organique et sauvage prête à vous dévorer sauvagement. On est loin de l'aspect mécanique et clinique des opus précédents (qui sont tous aussi bons dans leur genre) mais du coup, la déception du nouveau vient surement aussi d'un retour au son plus tradi des suédois.
Ici, la violence semble ne pas se canalyser, vivre et pouvoir nous sauter dessus à tout moment, et Angela Gossow chante vraiment comme une possédé tout le long du disque, sans compter les soli de malades sur cet album, où les frères Amott ce sont plus que jamais lâchés (bordel le titre éponyme me fait toujours autant jouir

) pour conférer quelque chose de
Brutal et presque solennel (A Great
Darkness est en ça exceptionnelle). Pour les parties mélodiques, jamais niaises ni "trop", juste à s'imbriquer parfaitement dans le puzzle musical de l'album...
Alors il ne révolutionne rien, mais quel coup de pied au cul il me fout à chaque fois !
Welcome to the Desert of the Real