citation :Fabien dit : Ah oui Matthieu, je t’ai bien sûr tendu la perche pour enfin lire la justification que je désirais parcourir quant à ton affirmation. Je ne te cache toutefois pas que la phrase « Et là je suis sérieux » m’a tout de même surpris et pourrait ête mal interprétée. Enfin, puisque tu évoques Heartwork comme une première pierre d’une tendance mélodique en deathmetal, dépassant donc volontairement le cadre pur du deathmélo initié par At The Gates, Dark Tranquillity ou Amorphis, je n’ai vu alors aucune objection à étendre ce côté à des formations doomdeath ou death’atmo finalement assez proches dans la démarche, même si la résultante est bien sûr foncièrement différente. Quant à Skydancer, je n'admets aucune argumentation visant à le descendre de son piedestal. Fabien. |
Oui j'emballe facilement le moteur sur le sujet, je suis sérieusement sérieux

sur le fait que je considère Heartwork comme du death mélodique à part entière et que pour moi c'est le sommet du style. Pour le reste c'est un peu une envolée Pagnolesque...
Pour rentrer plus posément dans le débat, contrairement à toi je ne vois pas ce que fait
Carcass sur Heartwork (ou bien Death sur Individual et surtout
Symbolic) comme des lointains cousins d'un
Death Metal mélodique uniquement centré sur l'école suédoise (et finnoise pour intégrer
Amorphis). D'ailleurs, Heartwork est tout de même le précurseur de toute une branche de death mélo dont
Arch Enemy est le leader, et qui ne puise pas forcément sa source chez
Edge Of Sanity ou Dark Tranquillity.
Alors que pour ce qui concerne le doom/death, l'intégration mélodique est moins "fusionnelle", il s'agit plus de marquer un contraste clair-obscur en alternant noirceur et lourdeur death avec des éléments mélodiques émotionnels et plus "lumineux". Pour moi le death mélo reste lié à l'intégration mélodique dans la trame death jusqu'au riffing. Et c'est ce que fait
Carcass en intégrant avec la flamboyance du heavy british dans un
Death Metal de haut niveau (même si très typé carcassien).