SPOIL INSIDE
L'Empire Des Sens de Nagisha Oshima, 1976.
Excellent film, mais très perturbant dans sa partie finale, exposant les
Dangers de vivre une sexualité "déviante" à fond. Chercher à tout prix l'orgasme ultime, jusqu'à en mourir, voilà bien un truc qui me bouscule. Puis l'émasculation, même avec du sang orange fluo, brrrr. Pour l'anecdote, film interdit aux Japon lors de sa sortie ; de nombreux japonais ont traversé le monde pour le voir au Festival de Cannes. Pis tiens, petite pensée en passant pour David Carradine, mort lors d'une asphyxie érotique...
Nekromantik de Jorg Buttgereit, 1988.
C'est avec ce film entre autres que j'ai compris où se situaient mes limites cinématographiques. Sans conteste le film qui m'a le plus mis à l'aise. Le mélange sexe et horreur, j'ai toujours eu du mal. Comprenons nous bien : du cul dans des films gores ou d'épouvantes, c'est cool, de la découpe après une scène de sexe, c'est fun, mais du
Gore et du
Porn mélangés simultanément, ça heurte ma sensibilité de petite fiotte. Nekromantik n'est pas le pire dans le domaine, mais son sujet, la necrophilie, y est très très bien traitée, renvoyant le
Blue Holocaust de D'Amato au pays des Bisounours. Deux scènes particulièrement choquantes. Celle où notre pauvre type adepte de la baise des morts brûle un chat (un faux) et se frotte tout le corps avec sa dépouille moisie. Puis le final top glauque où notre monsieur toujours en quête du plaisir ultime mais ayant perdu sa compagne de jeu, finit par sa branler à mort, littéralement. Ce qui fait mal dans cette séquence, c'est le contraste de la mise en scène, classieuse et jolie, et ce qui s'y passe : le type se branle en se filant des coup de couteaux dans le bide pour l'aider à jouir... du sang. La caméra effectue un traveling semi circulaire technique et très lent autour du lit accompagnée d'une musique au piano de toute beauté. Ct'e contraste je vous dit ! Brrr. Des quelques morceaux que j'ai pu voir du 2, ça semble encore pire. Bref, un film au sujet terrible à ne certainement pas mettre devant tous les yeux. Spectateurs avertis.
La Mouche 2 de Chris Walas, 1989.
Bon, un film un peu plus léger que les deux du dessus mais contenant une scène qui m'a particulièrement touché quand j'étais ado. Un labo continue les expériences de
Seth Brundle, pas toujours avecd succès. Pour preuve ce pauvre clébard qui ressort du télépode complètement détruit, mais toujours vivant. Et le fiston de
Seth qui de temps va le nourrir dans sa cage. C'te bout de cleps écrasé qui sort en
Rampant péniblement jusqu'à sa gamelle dans d'horribles souffrances, c'était trop pour le jeune ado que j'étais. J'ai ressenti la même chose que pour
Elephant MAN, une pitié et une empathie profonde et sincère. Sinon,dans mon souvenir le film est sympa et Chris Walas (maquilleur SFX de son état) signe une suite honorable avec un Eric Stoltz habité, et les effets prosthétiques déchirent bien. Le cleps quoi... :-(