citation :Elvangar dit :
G H O S T R I D ER 2 Un peu surpris au départ car rien à voir avec le précédent. C'est filmé caméra sur épaule, c'qui m'a bien gonflé et on a l'impression que les persos de ce film ont pris des amphét' notamment Cage avec un jeu plus barge que dans l'premier, ce qui décontenance un peu au départ mais s'avère logique tout au long du film. Quant aux méchants, peuh ! c'est ça pour eux des méchants ? pas un pour rattraper l'autre et pas impressionnants du tout. Globalement, un film pop-corn qui n'offre pas les surprises du 1er (toujours un peu le problème des volets qui suivent) et qui laisse pas mal sur sa ... soif ! comme dirait l'québécois ... |
Et beh...si ça doit être pire que le 1, j'ose même pas imaginer...
Les Yeux de Julia
Après "L'orphelinat" qui m'avait pas mal déçu, surtout pour son côté fantastique finalement peu assumé et son final trop facile, Guillermo Del Toro produisait un nouveau film avec les mêmes réalisateurs. Et je dois dire que Les Yeux de Julia est largement supérieur !
Déjà, l'environnement et le sujet est assez rare : la cécité et à plus forte tendance l'aveuglement.
Une femme découvre le cadavre pendu de sa soeur jumelle devenue aveugle suite à une maladie dégénérative rare, dont elle-même (Julia) est atteinte. Persuadée qu'il ne s'agit pas d'un
Suicide, elle va chercher à s'enfoncer dans les tréfonds de la personnalité de sa soeur avant sa mort, et perdre peu à peu la vue également.
La mise en scène est superbement esthétique, les couleurs bleutés parfaites et l'environnement assez sombre, pour ne pas dire
Macabre ou
Malsain (le centre où toutes les femmes sont aveugles). Le fait également que l'ensemble des acteurs soient inconnus, mais excellent, renforcent la crédibilité de l'ensemble, surtout de Julia, belle mais sans une ombre de maquillage, jamais "pin up" blonde moisie ou débilité américaine stérile actuelle.
Si certaines révélations sont un peu prévisibles (j'avais deviné avant la fin comment et pourquoi), cela n'enlève rien à la qualité du film, que ce soit dans le fond et la forme, et surtout la force du propos, à savoir les difficultés de vivre en perdant la vue mais également de ceux qui sont là ensuite pour les aider, devant être "leurs" yeux.
Une excellente surprise ! Ces espagnols sont vraiment bons quand même
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