| Hellsheimer dit : Ce topic a encore une utilité particuliére? |
| Flint dit : citation :
Ça, ça me rappelle la Conception grecque antique de la beauté et de la bonté... "Les beaux et les bons", comme disaient les Grecs. Autrement dit, pour eux, beauté et bonté étaient indissociables, et les laids étaient ceux qui portaient le poids de leur hideur psychique sur le corps (on retrouve cette conception dans les mythes des Métamorphoses...). Mais chez les Grecs, c'est l'esprit et le corps qui doivent être en même temps travaillés. Faire abstraction de l'un ou de l'autre est grave. Et ce qui est grave, c'est effectivement que dans la société actuelle, subsiste un fantasme tout à fait Malsain (autrement dit je pense que la vision grecque a été reprise et détournée en mal) : c'est que ceux et celles (surtout celles) qui ont des talents intellectuels doivent être et sont forcément laids, tandis que les gens beaux doivent être et sont forcément bêtes... Alors que non, ce n'est jamais comme ça dans la réalité, et même, je considère que dès lors qu'on a des talents intellectuels, on doit aussi travailler son physique et l'améliorer, car la négligence de son corps est mauvaise (mais la perfection n'existe pas...). Puisqu'il ne doit y avoir aucune dichotomie entre le corps et l'esprit. Mais chacun doit aller à son rythme et selon sa volonté, son désir ou son impulsion naturelle, on se fiche des exhortations absolues d'autrui, qui sont même dangereuses... Mais pour la citation que j'ai prise, là, je pense que même quelqu'un qui n'est pas naturellement joli et a des traits vilains, dès lors qu'il est souriant et jovial, passe pour quelqu'un de beau, parce que l'esprit est joyeux et que cela se voit sur le visage. Mais bon pour rebondir sur ce qu'a dit Abigael, la minceur reste une Conception de notre époque là où, au Moyen Âge et un peu après, avoir des rondeurs était signe de bonne santé puisque la mort était omniprésente et que la maigreur signifait la pauvreté. Aujourd'hui, avoir des rondeurs signifie être dans la démesure alimentaire et donc, psychiquement, dépravé. Passer d'un extrême à l'autre comme ça, c'est grave. Il n'y a plus de juste milieu, et si ça se trouve, malheureusement, y'en a jamais eu. |
