Thrash Metal >> CHRONIQUES POWER/SPEED/THRASH/HC/DM 1983-89
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Jeudi 03 Juillet 2025 - 10:57:30

 

POSSESSED – Seven Churches (Roadrunner '85) : Si Possessed nous avait déjà éclaté avec sa précédente advance-tape, il nous lâche aujourd’hui dix titres qui surclassent tout ce que Mozart et Bach ont écrit. Le groupe mérite amplement d’être reconnu comme un des meilleurs groupes de death-metal de la planète. Seven Churches est un album indispensable. Buy or die !
David MBM -  Decibel of Storm n°01 fanzine , janvier 1986.


POSSESSED – Seven Churches : Groupe très réputé dans le milieu underground US, Possessed s’est enfin adonné aux joies de voir ses longues années de speed se concrétiser par la sortie d’un album. Le groupe balance à la force des poignets un LP digne de Slayer, où le speed n’a d’égal que la puissance. Seven Churches est un must pour les black death ragers.
Gil Tadic - Metal Attack n°29, février 1986.


POSSESSED – Seven Churches : Si une superbe intro est offerte aux amateurs de FM, celle-ci cède rapidement la place au morceau The Exorcist, qui fera fuir cette catégorie d’auditeurs. Tout en étant ultra-speed, la musique de Possessed a un très bon rythme, aux multiples changements brusques de tempo, donnant de l’intérêt. Tout l’album est speed nanti d’excellents solos, se recommandant aux amateurs de Kreator et Sodom. Je trouve personnellement que Seven Churches est un album génial.
Mercenaire n°02 fanzine (1986).

 

POSSESSED – Seven Churches : Groupe de speed/black metal, originaire de Californine, ressemblant peut-être trop à Slayer avec une pointe de Venom pour être original. En d’autres termes, Seven Churches est à classer entre Welcome to Hell et Hell Awaits. Bon point pour Possessed : les aiguilles passent très vite au rouge lors de l’écoute de Seven Churches ! Metal Guts n°0,666 fanzine.

 

=> @ Hoserfucker : The Mentors est extrait en page 12 de ce topic, aux côtés des critiques tout aussi expéditives d'Impaler, Tyrant, Phantom Lord et du maxi de Living Death. J'avance progressivement sur l'année 85. Il me reste encore les critiques d'une grosse quinzaine d'albums de '85 à publier, disques sortis après le second semestre '85. Ce topic devrait avoisiner 500 disques de power/speed/thrash des '80s, passés entre les mains de diverses rédactions de l'époque, que je publie grosso-modo dans l'ordre de sortie des albums, comme si vous y étiez. ++ FABIEN.



Vendredi 04 Juillet 2025 - 10:28:18

 

LIVING DEATH – Metal Revolution (N.E.W. Records '85) : Voici enfin le nouvel album de Living Death, qui ouvre très fort avec le morceau Killing Machine, où tout pète, avec un batteur s’en donnant à cœur joie tandis que les gratteux offrent une partie solo bien en place. Si Grippin’ a Heart me rappelle quant à lui Hellpike du premier album, une sacrée référence, Rulers Must Come et Scream for a Chamber sont quant à eux nettement plus commerciaux, nuls pour tout dire, sans la fureur du premier LP, qui était une bombe. La seconde face s’ouvre sur Shadow of the Dawn, avec un chant de Thorsten qui risque de craindre en concert, vu ce qu’il donne sur ce morceau et ce que j’ai entendu de lui en live…  Les trois derniers titres ne sont quant à eux guère plus enchanteurs. Living Death m’a donc fortement décu, s’engageant dans la voie du heavy-metal qu’il ne semble encore guère matriser. 04/10.
David MBM - Decibel of Death n°01 fanzine, janvier 1986.
 

LIVING DEATH – Metal Revolution (N.E.W. Records '85) : L’une des deux étoiles de ce mois-ci aux côtés de Seven Churches est certainement ce second LP des allemands de Living Death. A force de mixer et de remixer leur premier album, je commençais à croire qu’ils allaient errer à jamais dans les limbes de ce labyrinthe qu’est le sentier du Graal pour les groupes de speed : le bon son. Mais s’ils semblent enfin toucher à la clarté suprême, leur second disque se trouve de surcroît dans le plus beau des emballages. Living Death a su garder ici l’originalité de son speed-power metal tout en éliminant les faiblesses d’antan : disparition de la caisse claire frappe-gamelle au profit d’un jeu bien plus adéquat, et disparition de la voix criarde au profit d’un timbre plus neutre & contrôlé tout en restant aigu. La palette variée du disque lui confère sa qualité : tout y est, des titres speed, de la mélodie, du bon heavy bien léché et toujours très power, à la Anthrax & Metallica. Une révolution du metal, peut-être pas, mais une réussite qui plaira à grand nombre d’entre vous.
Gil Tadic - Metal Attack n°29, février 1986.
 

LIVING DEATH – Metal Revolution : Ce second LP de Living Death possède une meilleure production que Vengeance of Hell et ses airs nous subjuguent dès la première écoute. On y trouve des morceaux mélodiques comme Ruler’s Must Come et d’autres speed/heavy comme Killing Machine. Bien que cassée, la voix de Thorsten Bergman reste exceptionnelle, le chanteur montant haut dans les aigus, sans compter ses rires excentriques. A noter l’intro de la face B non sans rappeler Metal Heart d’Accept.
Mercenaire n°02 fanzine (1986).



Samedi 05 Juillet 2025 - 12:57:21

DESTRUCTOR – Maximum Destruction (Auburn '85) : Voici le temps d’être sévère avec tout ce tas de ‘pure shits’ qui profitent du courant speed pour le saborder par leur seule présence. Se basant sur le fait que le ridicule ne tue pas, Destructor annonce que son Power Metal va diriger le monde, tandis que je clame de mon côté que, si les larves volaient, ce groupe en serait le chef d’escadrille. Insipides, fades et balourds, ces ouistitis cloutés ont transformé leur ‘sheer destruction’ en ‘sheer Muppets Show’, et encore ce n’est même pas drôle.
Gil Tadic – Metal Attack n°28, janvier 1986.


DESTRUCTOR – Maximum Destruction (Auburn '85, import US) : Du Black Metal sans aucune imagination. Un chanteur insupportable et un guitariste à côté de la plaque. 1/10.
Enfer Magazine n°33, février 1986.
 

DESTRUCTOR – Maximum Destruction (Auburn / Roadrunner '85) : Le simple regard sur la pochette montre de suite qu’il ne faille pas s’attendre à du hard FM. Nous avons droit en effet à une bonne dose de speed. Parmi tous les morceaux, Iron Curtain se distingue plus particulièrement, non sans rappeler Iron Maiden avec la basse mise en avant par rapport aux guitares. La voix n’a en revanche rien avoir avec celle de Di’anno mais bien celle d’un chanteur de speed. Un bon disque à ranger dans votre coin de discothèque reservé au speed.
Capricorn fanzine n°02, 1986.
 

DESTRUCTOR – Maximum Destruction : Suite à une excellente démo réalisée l’année dernière, Destructor revient cette année avec un premier album qui va le placer comme l’un des chefs de file de la vague californienne, à n’en point douter. Si vous ne jurez que par Metallica, Anthrax et Slayer, ce LP est pour vous.
Mercenaire n°02 fanzine 1986.



Dimanche 06 Juillet 2025 - 10:47:55

RAZOR – Evil Invaders (Viper '85) : Ils sont canadiens, prolifiques et surtout géniaux. Viper Records semble avoir décelé en Razor la réplique canadienne face aux monstres sacrés que sont Slayer & co. Evil Invaders est quoi qu’il en soit un bon album tout de même moins inspiré que Executionner’s Song. Il totalise dix titres très rapides, heavy et assez thrash dans leur ensemble, avec des accents Motörhead toujours à l’honneur. Les titres les plus intenses et efficaces sont à mon avis Nowhere Fast, Cross Me Fool, Cut Throat et Thrashdance. Ceci dit, pourquoi Razor a-t-il dédaigné toute une partie de sa démo Escape the Fire, qui comprend onze titres divins et donc inédits ? Bref, le moindre titre ou disque de Razor est à voler, détourner, pirater ou enregsitrer à tout prix ! 8,5/10.
Rézor White, Decibel of Death fanzine n°01, janvier 1986.

 

RAZOR – Evil Invaders (Viper '85) : Le trou noir vous vient ce mois du Canada, où Razor a trouvé le moyen de faire une contre-performance cinglante, comparée au professionnalisme de son premier album. Le groupe semble avoir voulu jouer à Slayer mais s’est fait prendre de vitesse par l’ombre de son passé, en perdant le son si tranchant qui l’avait démarqué dans ce style, où bien souvent la production fait défaut. Bref, un album speed identique au début à la fin et où un jappement aigre et agaçant de caisse claire rend l’écoute encore plus difficile.
Gil Tadic - Metal Attack n°29, février 1986.



Lundi 07 Juillet 2025 - 10:46:00

  

CELTIC FROST – To Mega Therion : Manifestation du mal, Celtic Frost continue sur sa lancée et, après avoir remplacé Martin Ain par Dominic Steiner, le groupe sort son premier véritable album fin 1985, baptisé To Mega Thrion et superbement mis en image par le peintre HR Giger. Le disque est la synthèse idéale des précédents vinyls de Celtic Frost, où l'on retrouve le rythme lent et pesant, si cher au groupe. La recherche vers plus d’arrangements musicaux se fait également sentir, ce qui ne sous-entend en aucun cas une perte d’agressivité ni la façon pernicieuse de composer.
Metal Guts n°0,666 fanzine.


CELTIC FROST – To Mega Therion (Noise '85) : La sortie ce disque amène deux questions : est-ce aussi ignoble qu’auparavant et comment Tom Warrior a-t-il donc pu se décider à sortir un 33t long-format ? Soumis à une bonne centaine de rotations accélérées dans une centrifugeuse, ce nouveau cocktail malsain ne constitue pas un pur produit Hellhammer / Celtic Frost, qui se compromet dans une direction rapide voire speed, les deux nouveaux membres de Celtic Frost n’étant certainement pas étrangers à ce changement. L’effroyable opéra s’ouvre sur Innocence and Wrath, à l’hymne guerrier. Cette excellente entrée en matière est suivie par The Usurper et Eternal Summer, mettant en valeur des deux nouveaux musiciens, davantage capables de varier leur jeu que leurs prédécesseurs, tandis que le morceau Circle of Tyrants ne nous est pas inconnu puisque présent sur le précédent EP. Au metal lourd et plus rapide, et au transitions plus habiles et plus nombeuses, la seconde face confirme cette bonne impression. Celtic Frost en TGV, c’est autrement bon ! 9/10.
Regis White – Decibel of Storm fanzine n°01, janvier 1986
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CELTIC FROST – To Mega Therion : Celtic Frost rejoint de nouveau Hörst Müller du 14 au 28 septembre 1985, pour les sessions de To Mega Therion, son premier véritable album, les deux enregistrements précédents ayant été divisés en deux mini-LP. La pochette aux couleurs sombres et funèbres est signée par HR Giger, designer de la créature Alien. Le groupe n’arrivant pas à enregistrer deux sessions successives avec le même line-up, subit le départ du bassite Martin Ain, remplacé par Dominic Steiner. Tom Warrior déclare à ce sujet : « Martin et moi avons eu une longue discussion. Il désirait prendre une direction différente de Celtic Frost tandis que je voulais la poursuivre de mon côté, aussi avons-nous conclu qu’il valait mieux nous séparer. J’ai pensé à Dominic Steiner dont le groupe Baby Steel avait assuré des premières parties de CF ». Musicalement, To Mega Therion s’oriente plus vers le speed. Le disque comprend le morceau Circle of the Tyrants, déjà présent sur le EP Emperor’s Return et réenregistré pour l’occasion. Tom Warrior jugeait en effet la production de cette première version trop faible. Le bouche-trou du disque se nomme cette fois Tears in a Prophet’s Dream, un interlude toutefois moins long et plus réussi que Dance Macabre, et surtout moins indigeste. Notons par ailleurs l’apparition de cuivres sur Innoncence & Wrath et Dawn of Megiddo, et d’un chœur féminin sur Necromentical Screams, bon morceau qui se veut grandiose mais pompeux sur la fin. To Mega Therion reste avant tout l’œuvre de Tom Warrior, n’ayant composé pas moins de sept morceaux à lui seul.
Wimpie n°01 fanzine – mai/juin 1986.
 

CELTIC FROST – To Mega Therion (Noise '85, import RFA) : Une pochette dépliante absolument splendide, avec la reproduction de deux superbes toiles de HR Giger. En prime, un poster luxueux avec le gracieux minois de nos charmants amis suisses. La musique ? Toujours aussi amusante, ou consternante selon votre degré de compassion. Celtic Frost n’a enregistré qu’un titre qu’il semble avoir dupliqué tout au long de l’album.
Mad Scott – Enfer Magazine n°36, mai 1986.



Mardi 08 Juillet 2025 - 11:21:12

 

HELLOWEEN – Walls of Jericho ’85 : La horde teutonne n’a pas fini de nous étonner après Running Wild ou Destruction. Après une vive apparition sur la compilation Death Metal et un mini-LP de bonne facture, le gang à la citrouille a décidé de frapper très fort avec la sortie de son premier 33t Walls of Jericho, mélange subtil de speed et de mélodies, agrémenté d’une dose de technicité et d’un zest d’originalité, chose peu courante de nos jours. Helloween est un groupe prometteur à suivre de très près !
Metal Guts n°00 fanzine (fin 1985)


HELLOWEEN : Walls of Jericho (Noise ‘85) : Helloween est un groupe génial, que j’apprécie beaucoup, et Walls of Jericho ne peut que renforcer ce sentiment. Le disque est à recommander à tous les power-métalleux, tandis que les thrashers risqueront sûrement de le trouver trop faible à leur goût. Ride the Sky est une fantastique fresque musicale menée par un rythme speed et contée par une voix aussi chaude que les profondeurs rougeoyantes. Si vous avez un peu ras le bol de tous ces groupes destroys style Possessed ou SOD, écoutez donc cet album de speed mélodique. Quelques accents heavy sont néanmois à noter (Guardians), Helloween sachant offrir un éventail musical varié. Le meilleur morceau reste pour ma part Heavy Metal Is the Law, qui se place comme le titre le plus speed et le plus percutant, comme son nom ne l’indique pas forécement. Bref, Helloween nous gratifie d’un superbe album. 9/10.
Bedene, Decibel of Death n°01 fanzine , janvier 1986
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HELLOWEEN : Walls of Jericho (SPV ‘85, import RFA) : De retour chez les chevaliers teutoniques pour une dose optimale de speed. Pas de souci, ça roule plutôt bien chez eux, bien et vite. Sûrement l’un des meilleurs groupes de Speed Metal du genre. 7/10.
Enfer Magazine n°35, avril 1986
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Mercredi 09 Juillet 2025 - 09:19:48

   

 

TYRAN’ PACE – Long Live Metal (Noise ‘85) : Sans décevoir, ce groupe allemand ne donne pas beaucoup de sensations, car trop classique et trop prévisible. L’ensemble du disque reste correct, sonnant très Accept, avec un bon guitariste mais une voix qui ne passe pas très bien (NDLR : c'est la voix de Ralf Scheepers -Gamma Ray, Primal Fear- ++FABIEN).
Gil Tadic – Metal Attack n°28, janvier 1986.
 

ASTAROTH – The Long Loud Silence (Rave On Recs ‘85) : Ce mini LP du groupe romain Astaroth m’a agréablement surpris, plutôt heavy avec d’étonnantes montées d’adrénaline. Je ne sais pas si cela est dû à l’environnement, mais The Long Loud Silence rappelle le premier LP de Mercyful Fate dans la construction des morceaux. Ces centurions sont de bons pourvoyeurs de riffs brûlants.
Gil Tadic – Metal Attack n°28, janvier 1986.
 

SINFUL – Gonna Raise Hell (Shades Recs ‘85) : Comparable à Astaroth, mais originaire de Grande Bretagne (NDLR : non, US. ++FABIEN), Sinful livre de son côté un mini LP qui se laisse agréablement écouter. Gonna Raise Hell est donc simplement très honnête, parfois intéressant mais sans hurler au génie. Cela donne un hard fluide et enjoué, qui essaie de concilier la pression et la séduction, sans jamais devenir thrash ni F.M. Si les claviers sont une bonne idée, ils méritent cependant d’être mieux utilisés.
Gil Tadic – Metal Attack n°28, janvier 1986.
 

ACID – Engine Beast (Giant Records '85) : Acid quitte le navire speed, après un fabuleux premier LP et le bon Maniac. Le groupe balance ici une bulle de savon inoffensive, où la hargne qui leur collait à la peau a manifestement cédé la place à une inspiration beaucoup plus classique, qui satisfaira (je l’espère), d’autres metal freaks. Pour le speed, c’est raté.
Gil Tadic – Metal Attack n°28, janvier 1986.



Mercredi 09 Juillet 2025 - 11:21:21

Régalade jour après jour. Les bras m'en tombent quotidiennement. 



Jeudi 10 Juillet 2025 - 09:29:02

   

SPEED KILLS VOL I (Music for Nations '85) : Un disque record par sa durée et le nombre de groupes. Eh oui, le speed est une mode et vient même d’enfanter son TOP 10 ! Music for Nations propose ici les dix commandements du speed, farci à l’intérieur d’une longue liste de remerciements où les français sont bien représentés. S’il ne recèle rien de nouveau, le disque excelle toutefois par son rôle de catalyseur, où Slayer, Metallica, Exodus Venom et autre Megadeth y trouvent une juste récompense, tandis que Bulldozer, Voivod ou Celtic Frost assomment par leur lourdeur, que certains apprécieront, d’ailleurs. Un must pour les curieux de notre fièvre folle.
Gil Tadic – Metal Attack n°28, janvier 1986.
 

SPEED KILLS VOL I (Music for Nations '85) : Voici une bonne compilation, quoiqu'offrant peu d’intérêt pour les acharnés, hormis les titres inédits de Slayer, Venom et Exciter. Pour les autres prenant le train en marche, ce disque leur donnera un aperçu très fidèle de la scène speed/thrash actuelle, du simple power-metal cher à Exciter et Hallow’s Eve jusqu’au thrash pur et dur de Slayer, Possessed et Destruction, en passant par le black-metal de Venom et Bulldozer, sans oublier le speed-metal de Metallica, Exodus et Megadeth, le tout agrementé d’une superbe pochette. Cette compilation est l’œuvre du magazine Metal Forces associé au label Music for Nations, un des rares grands magazines ayant compris l’importance de l’impact du speed-metal sur des kids d’aujourd’hui. En espérant une suite faisant la part belle à des groupes plus méconnus, comme Wargod, Voor, Earthstrike, Samhain, Oblivion, Slaughter, Mayhem (NY), Warhammer et Cryptic Slaughter. 8/10.
La Glu – Decibel of Death n°01, janvier 1986.
 

VENOM – French Assault (NEW Records '85) : Il y a peu, lors de sa tournée française, Venom ramassait un bide de toute beauté et, pourtant, les ventes restent bonnes, le trio maudit produisant du vinyl à un rythme stakhanoviste. En plus, chaque album des horribles de Newcastle s’accompagne d’une exploitation outrancière des fans : singles, maxi avec titres bonus, imports divers aux morceaux différents… Comment, avec le même nombre de chansons, sortir deux fois plus de disques que les concurrents, en somme ! L’intérêt de ce mini-album, réservé aux amateurs fanatiques des venimeux, est que ce dernier est constitué de titres plus ou moins rares glanés çà et là, et que cela évitera à beaucoup de se ruiner en voulant posséder toutes les œuvres de Venom. French Assault vous offre donc quatre titres studio : Nightmare, Bloodlust, In Nomine Satanas et Bursting Out, ce dernier ne vous étant pas inconnu, puisque Enfer Magazine vous en a fait cadeau sur son deuxième flexi. Pour faire bonne mesure, on a allongé la sauce avec Countess Bathory et Powerdrive, enregistrés live avec un son exécrable. Quant à la musique, inutile de s’étendre, puisque Venom joue du Venom.
Mad Scott - Enfer Magazine n°29, février 1986.



Vendredi 11 Juillet 2025 - 15:28:02

  

LAAZ ROCKIT - No Stranger to Danger (SPV ‘85, import) : Encore et toujours du speed. A noter la bonne production de Mark Withaker. Dommage que le chanteur ait acheté les mêmes pinces à linge que celles du frontman d'Attacker. Intéressant, surtout concernant le guitariste. 6/10. Enfer Magazine n°33, février 1986.


TALON – Never Look Back (Steamhammer, SPV ‘85, import RFA) : Vous vous êtes ennuyés comme jamais au concert d’Aaron Lee, rassurez-vous, nous aussi. D’ailleurs, nous avons récidivé à l’écoute de ce disque. Ce n’est même pas drôle. 1/10 par politesse.
Enfer Magazine n°33, février 1986.


STRANGER – The Bell (GAMA ‘85) : Originaire d’Allemagne, ce quintette sort une première galette fort alléchante, et ressemble dans le bon sens du terme à son confrère Helloween. The Bell est vraiment un album sublime, qui en donne pour tous les goûts, du speed au slow. Si vous aimez Helloween, vous aimerez Stranger !
Ywan - Parabellum n°01, juillet-septembre 1986