ArchEvil dit : Dälek - Absence Encore un skeud qui a énormément tourné et qui tourne toujours. On pourra me ramener tous les DJ Krush qu'on voudra comme référence de l'abstract hip hop, cet album écrase toute concurrence. Moins hétéroclite qu'un Jaku évidemment mais ses relents noise et indus et les fréquentes utilisations de différentes distorsions en plus d'un énorme travail sur les rythmique lui donnent une teinte extrêmement sombre, voire carrément opaque. Cet album est d'une cohérence imperfectible, propose des titres tremplins très efficace ( Distorted prose, culture for dollars ) et un paroxysme qui vous procurera un essaim de frissons coulant fièvreusement sur votre échine ( l'interlude morose Köner, l'endiablé et torride In midst of struggle et son rythme fantastique, le Eyes to form Shadow bourré de spleen dérangeant et Ever somber posant une teinte presque apaisante mais conservée dans l'amertume ). Absence est un chef d'oeuvre, je peux le dire aujourd'hui avec comme arme l'objectivité qu'il me manquait hier. Un chef d'oeuvre récoltant l'unanimité auprès des passionnés et appelé à devenir un classique. |
Etant fan de hip hop et de trip hop,...
| AlonewithL dit : Celà dit je ne le trouve pas si bouseux que les productions de "culture française" que l'on tente de nous faire ingurgiter ces derniers temps (type Bénabar, Maé, Dionysos et "cons"orts) |