Kidding - Saison II

J'ai autant aimé que la première saison où Jim Carrey nous livre une performance de haut vol. Il alterne entre moments de mélancolie profonde et de gaité extraordinaire. On est plongé dans ce monde imaginaire et enfantin qui tranche avec le drame familiale. Une série poignante et merveilleusement bien jouée.

Lost in Space - Saison I & II

Synospsis :
Dans une futur proche, un objet s'écrase sur Terre. Cela entraîne une vague de départ de la population vers une planète habitable au confin de la galaxie.
Cependant, au cours du voyage, la 24ème expédition est attaquée par une menace inconnue.
La famille Robinson se retrouve sur une planète, à des années lumières de leur destination finale.

C'est mignon, ça se laisse regarder sans que ce ne soit, loin de là, la série du siècle. Il y a beaucoup de rythme et il arrive toujours de plus invraisemble que la fois précédente à nos héros, ce qui peut parfois lasser.
Même en temps que fan de SF, c'est pas une série indispensable malgré la qualité évidente des effets spéciaux et le bon jeu des acteurs.

Dark - Saison III

C'est une très bonne série, prenante mais vraiment très (trop) complexe. Et j'ai trouvé la fin un peu facile. Pas mauvaise, loin de là, mais je me suis dit : "tout ça pour ça?"

En tout cas c'est très bien fait et réalisé, rien à dire.

J'ai adoré cette saison 3, tous comme les deux précédentes, et il n'a pas été inutile de me refaire la saison 2 avant le visionnage de la 3. Limite j'aurais pu me retaper la 1 également tant l'intrigue générale est tout sauf linéaire avec une imbrication générale qui file tournis. J'ai d'ailleurs cru au début que cette troisième saison était un miroir de la première avant que je ne comprenne où les scénaristes voulaient nous emmener. Non vraiment, cette série est l'une des meilleures qu'il m'ait été donné de voir. Tout y est parfait : l'histoire, le jeu, la réa, la zique et l'atmosphère. C'est vraiment du très très haut niveau et la fin ne m'a pas déçu. Elle est cohérente et clôt bien l'intrigue. Ils ont bien fait de stoper là, autrement tu peux décliner à l'infini les saisons avec ce genre de procédé scénaristique temporel. Une série qui m'a donné envie de causer allemand.

Sinon, un peu plus léger la série Ju-on Origins :

Une seule saison pour l'instant avec 6 épisodes de 30 minutes. Un gout de trop peu du coup. Les acteurs et la maison sont différents, mais c'est toujours le même délire. Aimant Ju-on, j'ai donc ahéré, même s'il m'a fallu 2 ou 3 épisodes avant de bien rentrer dedans. Comme les précédents films, on a toujours une narration déconstruite et différents allers retours dans le temps pour suivre les persos. Pas mal du tout, mais à réserver aux fans.

J'avais beaucoup aimé Dark, la première saison. Me tente bien de me faire les 2 autres du coup, même si je trouve que la 1ère se suffisait à elle-même. En attendant, j'en suis à la saison 7 de The Walking Dead. Bon, y'a de la péripétie, les persos sont forcément toujours attachants, même si de la redondance s'installe depuis 2 saisons. J'avoue prendre plaisir à découvrir les nouvelles pérégrinations de la bande. Les humains rencontrés sont parfois bien machiavéliques, parfois non, et ça fait le sel de la série, beaucoup plus que les morts-vivants.

Un conseil, remâte la première avant Jéjé, à moins que tu n'aies une excellente mémoire.

Ouch, déjà que c'est pas simple, la première saison m'avait donne du fil à retordre, surtout que je l'ai visionnée en 2nde partie de soirée a chaque fois. Pas gagné ! 

LeMoustre dit : J'avais beaucoup aimé Dark, la première saison. Me tente bien de me faire les 2 autres du coup, même si je trouve que la 1ère se suffisait à elle-même.

Dark, depuis la saison 2 je me dis qu'il faut que je remate la saison 1 car c'est tellement bourré de détails que j'ai déjà oublié un max de choses. Mais cette série vaut le coup, donc je sais quoi faire très prochainement.

LeMoustre dit : En attendant, j'en suis à la saison 7 de The Walking Dead. Bon, y'a de la péripétie, les persos sont forcément toujours attachants, même si de la redondance s'installe depuis 2 saisons. J'avoue prendre plaisir à découvrir les nouvelles pérégrinations de la bande. Les humains rencontrés sont parfois bien machiavéliques, parfois non, et ça fait le sel de la série, beaucoup plus que les morts-vivants.

Excellente série mais dont l'intérêt chez moi s'étiole au fil des saisons. Là où tu en es, tu vas t'apercevoir que le gouverneur était du pipi de chat à côté de "l'autre".

High Score - mini-série - Netflix - 2020

Cette série de 6 épisodes (40mn chacun) retrace l'histoire des jeux vidéos de la première ère (Pong, Space Invaders) jusqu'à des jeux plus récents (Doom).

Space Invaders, Pong, PacMan, Donkey Kong, Sonic, jamais trop été mon truc ce genre de jeux. Du coup j'ai vu les 3 premiers épisodes plus par curiosité que par intérêt mais l'épisode 4 consacré aux jeux de rôles était bien plus ma came. Voir Richard Garriot, aka Lord British, parler de son Avatar et de sa fabuleuse saga Ultima, bonheur suprême !

Le prochain ne me bottera pas spécialement puisque consacré à Street Fighter mais j'attend surtout le dernier épisode qui va parler plus précisément du célèbre jeu de John Carmack et de John Romero de chez Id Software, Doom. Miam !

Le Jeu de la Dame 

Il y a un certain temps qu'une série ne m'avait pas à ce point captivé. Déjà l'habillage est fantastique, entre une Amérique 50's et 60's finement restituée et une cinématographie de grande classe, on plonge derechef dans la période temporelle de l'histoire, mais en plus les comédiens sont magnifiquement dirigés, notamment le rôle titre, Anya Taylor Joy, qu'on a pu voir dans Split et The Witch, aussi ensorcelante que singulière dans son personnage de petit prodige des échecs. Une très grande mini-série, mise en scène avec brio, qui imprimera durablement votre cerveau. J'ai enchainé les 7 épisodes en une soirée tellement c'est prenant.

L'ancien champion russe Kasparov était consultant, et il fallait bien un type de sa trempe pour rendre aussi passionnantes les parties d'échec de la série, et ce, même pour un profane. J'ai beaucoup pensé Au Joueur d'Echecs de Stefan Zweig, bien que cela soit tiré d'un autre roman. Une série cérébrale et ludique essentiellement centrée sur la psychologie de son personnage mais qui n'oublie pas non plus de brasser tout un paquet de thèmes sociétaux.

J'étais sûr que tu ferais un petit commentaire dessus poto...j'ai aussi pris une énorme claque avec cette mini série. Pour le reste, inutile de te paraphraser, ton post est suffisamment exhaustif.